La messe de ce dimanche est toujours dans la lumière de l’Epiphanie, sous son aspect de l’affirmation de la royauté du Christ et du salut apporté aux nations. « Les nations craignent votre nom, Seigneur, et tous les rois de la terre votre gloire. Parce que le Seigneur a bâti Sion et qu’il sera vu dans sa majesté. Le Seigneur est roi : que la terre tressaille de joie, que toutes les îles se réjouissent » (graduel et alléluia). Et l’évangile raconte la guérison d’un païen, car « beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident » au festin du royaume des cieux ».
On y trouve une insistance sur la puissance de ce roi, qui, d’un seul mot, guérit à distance. Elle est soulignée par l’offertoire : « La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance, la droite du Seigneur m’a exalté. Je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur. »