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Liturgie - Page 464

  • Toussaint

     Les antiennes de l’office du jour :

    Je vis une grande troupe que personne ne pouvait compter, de toutes les nations, qui était debout devant le trône. Et tous les Anges se tenaient debout autour du trône, et ils tombèrent sur leurs faces devant le trône, et ils adorèrent Dieu. Vous nous avez rachetés, Seigneur Dieu, par votre sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation, et vous avez fait de nous un royaume pour notre Dieu. Bénissez le Seigneur, vous tous ses élus ; célébrez des jours de réjouissance, et rendez-lui gloire. Qu’une hymne soit chantée par tous ses Saints, par les fils d’Israël, par le peuple qui l’approche : cette gloire est pour tous ses Saints.

    Anges, Archanges, Trônes et Dominations, Principautés et Puissances, Vertus des cieux, Chérubins et Séraphins, Patriarches et Prophètes, saints Docteurs de Sa loi, Apôtres, tous les Martyrs du Christ, saints Confesseurs, Vierges du Seigneur, Anachorètes, et tous les Saints, intercédez pour nous.

    Le chœur glorieux des Apôtres, la phalange vénérable des Prophètes, l’armée des Martyrs, éclatante de blancheur, célèbrent vos louanges ; tous les Saints, tous les élus vous proclament d’une voix unanime, ô bienheureuse Trinité, un seul Dieu.

    Oh ! Qu’il est glorieux le royaume dans lequel tous les Saints se réjouissent avec le Christ ; vêtus de robes blanches, ils suivent l’Agneau partout où il va.

  • De la férie

    Psaume 7 (3)

    Nisi convérsi fuéritis, gládium suum vibrábit ; * arcum suum teténdit, et parávit illum.

    Et in eo parávit vasa mortis ; * sagíttas suas ardéntibus effécit.

    Ecce, partúriit injustítiam ; * concépit dolórem, et péperit iniquitátem.

    Lacum apéruit, et effódit eum, * et íncidit in fóveam quam fecit.

    Convertétur dolor ejus in caput ejus, * et in vérticem ipsíus iníquitas ejus descéndet.

    Confitébor Dómino secúndum justítiam ejus, * et psallam nómini Dómini altíssimi.

    Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto,

    Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, * et in sǽcula sæculórum. Amen.

    Si vous ne vous convertissez pas, il brandira son glaive ; il a tendu son arc, et l’a préparé.

    Et en lui il a préparé des instruments de mort, il a fabriqué ses flèches pour ceux qui brûlent.

    Voici qu’il (2) a mis au monde l’injustice ; il a conçu la douleur, et a enfanté l’iniquité.

    Il a ouvert une fosse, et l’a creusée, et il est tombé dans le piège qu’il a fait.

    Sa douleur retournera sur sa tête, et son iniquité descendra sur le sommet de son crâne.

    Je confesserai le Seigneur selon sa justice, et je chanterai le nom du Seigneur très-haut.

    (2) Un exemple de brusque changement de sujet dans les pssaumes : il s’agit ici du pécheur, et non plus de Dieu.

  • De la férie

    Psaume 7 (2)

    Exsúrge, Dómine, in ira tua ; * et exaltáre in fínibus inimicórum meórum.

    Et exsúrge, Dómine, Deus meus, in præcépto quod mandásti ; * et synagóga populórum circúmdabit te.

    Et propter hanc in altum regrédere ; * Dóminus júdicat pópulos.

    Júdica me, Dómine, secúndum justítiam meam, * et secúndum innocéntiam meam super me.

    Consumétur nequítia peccatórum, et díriges justum, * scrutans corda et renes, Deus.

    Justum adjutórium meum a Dómino, * qui salvos facit rectos corde.

    Deus judex justus, fortis, et pátiens ; * numquid iráscitur per síngulos dies ?

    Lève-toi, Seigneur, dans ta colère, exalte-toi aux frontières de mes ennemis.

    Et lève-toi, Seigneur mon Dieu, selon le précepte que tu as établi, et la synagogue des peuples t’entourera.

    Et, pour elle, retourne en haut ; le Seigneur juge les peuples.

    Juge-moi, Seigneur, selon ma justice et selon mon innocence qui sont sur moi (1).

    La méchanceté des pécheurs sera détruite, et tu dirigeras le juste, ô Dieu qui sondes les cœurs et les reins.

    Mon juste secours est du Seigneur, qui sauve les cœurs droits.

    Dieu est un juste juge, fort et patient ; est-ce qu’il se met en colère chaque jour ?

     

    (1) Ma justice et mon innocence ne sont pas de moi, mais viennent d’en haut, explique saint Augustin.

     

  • De la férie

    Psaume 7 (1)

    Dómine, Deus meus, in te sperávi ; * salvum me fac ex ómnibus persequéntibus me, et líbera me.

    Nequándo rápiat ut leo ánimam meam, * dum non est qui rédimat, neque qui salvum fáciat.

    Dómine, Deus meus, si feci istud, * si est iníquitas in mánibus meis,

    Si réddidi retribuéntibus mihi mala, * décidam mérito ab inimícis meis inánis.

    Persequátur inimícus ánimam meam, † et comprehéndat, et concúlcet in terra vitam meam, * et glóriam meam in púlverem dedúcat.

    Seigneur mon Dieu, j’ai espéré en toi, sauve-moi de tous ceux qui me persécutent, et délivre-moi !

    De peur que comme un lion il ne ravisse mon âme, et qu’alors il n’y ait ni rédempteur ni sauveur.

    Seigneur mon Dieu, si j’ai fait cela, s’il y a l’iniquité dans mes mains,

    Si j’ai rendu le mal pour le mal, que je tombe à juste raison, vide, devant mes ennemis.

    Que l’ennemi poursuive mon âme, et qu’il la prenne, et qu’à terre il foule aux pieds ma vie, et qu’il traîne ma gloire dans la poussière.

  • Le Christ Roi

    A l’Évangile, le Christ est debout, prisonnier, devant Pilate. Le représentant officiel de l’empereur romain qui règne sur le monde est assis à son tribunal et il pose au Christ cette question : “ Es-tu roi ? ” “ Je le suis. ” La réponse ne pouvait être plus précise, plus claire ni plus vraie. Elle sortait de la bouche de celui qui allait bientôt, en signe de suprême dérision, être couronné d’épines et nanti d’un manteau et d’un sceptre de roi, et qui règne à jamais sur le trône céleste comme Roi du temps et de l’éternité. — La scène que nous venons de rappeler, extraite de l’Évangile de saint Jean, le disciple bien aimé, n’avait été chantée jusqu’ici, au cours de l’année liturgique, que dans la Passion du vendredi-saint. Elle est désormais utilisée comme Évangile dans tout le monde catholique à la grande fête royale de Notre Seigneur Jésus Christ. C’est un point culminant dans la liturgie de cette nouvelle fête solennelle.

    Dom Pius Parsch

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Amplectamur Mariæ vestigia, fratres mei, et devotissima supplicatione beatis illius pedibus provolvamur. Teneamus eam, nec dimittamus, donec benedixerit nobis: potens est enim. Nempe vellus est medium inter rorem et aream: mulier inter solem et lunam: Maria inter Christum et Ecclesiam constituta. Sed forte miraris, non tam vellus opertum rore, quam amictam sole mulierem. Magna siquidem familiaritas, sed mira omnino vicinitas solis, et mulieris. Quomodo enim in tam vehementi fervore tam fragilis natura subsistit? Merito quidem admiraris Moses sancte, et curiosius desideras intueri. Verumtamen solve calceamenta de pedibus tuis, et involucra pone carnalium cogitationum, si accedere concupiscis.

    Embrassons, mes frères, les pas de Marie et prosternons-nous à ses pieds dans une instante supplication. Retenons-la, empêchons-la de s'éloigner avant de nous avoir bénis (1), car elle est puissante. Elle est la toison interposée entre le ciel et l’aire (2), la femme entre le soleil et la lune (3) : Marie établie entre le Christ et l'Église. Mais une toison imprégnée de rosée étonne moins vos esprits qu'une femme vêtue de soleil (3). C'est en effet une union très étroite, et ce rapprochement entre le soleil et une femme a bien de quoi nous surprendre. Comment une nature aussi frêle peut-elle subsister dans une pareille fournaise ? C’est à juste titre que tu t’étonnes, ô saint Moïse, et que tu désires voir cela de plus près. Mais quitte tes chaussures et débarrasse-toi de toute pensée charnelle, si tu désires t’approcher (4).

    1. Genèse 32, 26.
    2.
    Juges 6, 36-40.
    3. Apocalypse 12, 1.
    4. Exode 3, 2-5.

    (Extrait du sermon de saint Bernard pour le dimanche dans l'octave de l'Assomption. Lecture des matines pour les samedis d’octobre)

  • Impetum inimicorum ne timueritis

    ℟. Impetum inimicorum ne timueritis: memores estote, quomodo salvi facti sunt patres nostri: * Et nunc clamemus in cælum, et miserebitur nostri Deus noster.
    ℣. Mementote mirabilium eius, quae fecit Pharaoni, et exercitui eius in Mari Rubro.
    ℟. Et nunc clamemus in cælum, et miserebitur nostri Deus noster.

    Ne craignez pas l’assaut des ennemis : souvenez-vous comment nos pères ont été sauvés, et crions maintenant vers le ciel, et notre Dieu aura pitié de nous. Souvenez-vous de ses merveilles, qu’il fit à Pharaon, et à son armée dans la mer Rouge.

    (Ce répons correspond à Maccabées I, 4 8-10, dans une vieille version latine.)

  • Adaperiat Dominus cor vestrum in lege sua

    ℟. Adaperiat Dominus cor vestrum in lege sua, et in praeceptis suis, et faciat pacem in diebus vestris: * Concedat vobis salutem, et redimat vos a malis.
    ℣. Exaudiat Dominus orationes vestras, et reconcilietur vobis, nec vos deserat in tempore malo.
    ℟. Concedat vobis salutem, et redimat vos a malis.

    Que le Seigneur ouvre votre cœur à sa loi, et à ses préceptes, et qu’il fasse la paix en vos jours : qu’il vous accorde le salut, et qu’il vous rachète du mal. Que le Seigneur exauce vos prières, et qu’il se réconcilie avec vous, et qu’il ne vous abandonne pas.

    Macchabées II 1, 4-5, dans une version proche de la Vulgate, où l’on ne trouve pas « in diebus vestris: Concedat vobis salutem, et redimat vos a malis ».

  • Etat de la messe de saint Pie V aux Etats-Unis

    Juste avant le motu proprio Summorum pontificum, il y avait 235 messes dominicales régulières. Aujourd’hui il y en a 475 et l’augmentation se poursuit au même rythme. Les chanoines de Saint Jean de Kenty vont former le millième prêtre diocésain à la messe de saint Pie V lors de leur prochaine session de formation.

    Lire l'étude de Paix liturgique

     

  • Saint Raphaël

    Saint Raphaël est assurément la « médecine de Dieu ». Mais il est aussi l’archange du mariage, et cette année il semble que c’est à ce titre qu’on ait spécialement à l’invoquer.

    Ci après le merveilleux texte de Tobie (tel qu’il est dans la Vulgate, traduit par Fillion, non caviardé comme dans les Bibles modernes), en ce qui concerne le mariage.

     Tobie partit donc, et le chien le suivit; et il demeura la première nuit près du fleuve du Tigre. Et il sortit pour se laver les pieds, et voici qu'un énorme poisson s'avança pour le dévorer. Tobie, plein d'effroi, jeta un grand cri, en disant : Seigneur, il va se jeter sur moi. Et l'Ange lui dit : Prenez-le par les ouïes, et tirez-le à vous. Ce qu'ayant fait, il le tira à terre, et le poisson commença à se débattre à ses pieds. Alors l'Ange lui dit : Videz ce poisson, et prenez-en le coeur, le fiel et le foie, car ils vous seront nécessaires pour des remèdes très utiles. Ce qu'ayant fait, il fit rôtir une partie de la chair, qu'ils emportèrent avec eux en chemin; ils salèrent le reste, qui leur devait suffire jusqu'à ce qu'ils arrivassent à Ragès, ville des Mèdes.

    Alors Tobie interrogea l'Ange, et lui dit : Mon frère Azarias, je vous supplie de me dire quel remède l'on peut tirer de ce que vous m'avez ordonné de garder du poisson. Et l'Ange, lui répondant, lui dit : Si vous mettez sur des charbons une partie de son coeur, sa fumée chasse toute sorte de démons, soit d'un homme, soit d'une femme, en sorte qu'ils ne s'en approchent plus. Et le fiel est bon pour oindre les yeux où il y a quelque taie, et il les guérit.

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