Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liturgie - Page 463

  • Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint Sauveur

    Inscription sur le portique de la cathédrale :

    DOGMATE • PAPALI • DATVR • AC • SIMVL • IMPERIALI
    QVOD • SIM • CVNCTARVM • MATER • ECCLESIARVM
    HIC • SALVATORIS • CAELESTIA • REGNA • DATORIS
    NOMINE • SANXERVNT • CVM • CVNCTA • PERACTA • FVERVNT
    QVAESVMVS • EX • TOTO • CONVERSI • SVPPLICE • VOTO
    NOSTRA • QVOD • HAEC• AEDES• TIBI • CHRISTE • SIT• INCLYTA • SEDES

    De droit papal et impérial, il est établi
    que je sois la Mère de toutes les Églises.
    Lorsque cet édifice fut entièrement terminé,
    on voulut me dédier au Divin Sauveur, qui donne le royaume céleste.
    A notre tour, par d’humbles vœux et tournés vers vous nous vous prions,
    ô Christ, afin que de cet illustre temple vous fassiez votre siège glorieux.

  • Aspice Domine, quia facta est desolata civitas plena divitiis

    ℟. Aspice Domine, quia facta est desolata civitas plena divitiis, sedet in tristitia domina Gentium: * Non est qui consoletur eam, nisi tu Deus noster.
    ℣. Plorans ploravit in nocte, et lacrimae eius in maxillis eius.
    ℟. Non est qui consoletur eam, nisi tu Deus noster.

    Regarde, Seigneur, la cité pleine de richesses est devenue une désolation, la maîtresse des nations se tient dans la tristesse. Il n’est personne qui puisse la consoler, si ce n’est toi, notre Dieu. Pleurant, elle pleurait dans la nuit, et ses larmes coulent sur ses joues. Il n’est personne qui puisse la consoler, si ce n’est toi, notre Dieu.

    Ce répons des matines (qui est bien d’actualité…) a pour origine le début des Lamentations de Jérémie, mais en est très différent, en dehors du verset et de « non est qui consoletur ».

  • Quand Paul VI était plus intraitable que Bugnini…

    Yves Chiron a lu les Mémoires de Mgr Bugnini (en italien) et il en ressort que le principal artisan de la nouvelle messe aurait été, curieusement, nettement plus libéral que Paul VI quant à la possibilité de continuer de célébrer l'ancienne messe.

    - Après l’autorisation donnée aux prêtres âgés de célébrer la messe de saint Pie V, puis l’indult anglais, « Mgr Bugnini a suggéré au pape d’accorder une faculté identique à d’autres conférences épiscopales. Le pape s’est montré “intraitable” (p. 86) et a refusé d’étendre l’indult. »

    - Mgr Bugnini avait proposé une solution pour résoudre le « cas Lefebvre » : « par une large “concession” de la messe traditionnelle. Il fixait quatre points (p. 89). Le Saint-Père fit répondre qu’il ne lui semblait “pas opportun de concéder aujourd’hui ce qui avait été refusé dans le passé” (p. 90). La proposition de Mgr Bugnini sera largement reprise par Jean-Paul II dans l’indult de 1984. »

  • Indicabo tibi homo, quid sit bonum

    ℟. Indicabo tibi homo, quid sit bonum: aut quid Dominus requirat a te: * Facere judicium et justitiam, et sollicitum ambulare cum Deo tuo.
    ℣. Spera in Domino, et fac bonitatem, et inhabita terram.
    ℟. Facere iudicium et iustitiam, et sollicitum ambulare cum Deo tuo.

    Je t’indiquerai, homme, ce qui est bon, ou ce que le Seigneur réclame de toi : faire le jugement et la justice, et marcher dans la crainte avec ton Dieu. Espère dans le Seigneur, et fais ce qui est bon, et habite la terre.

    Le répons est une forme ancienne de Michée 6, 8. Le verset est le verset 3 du psaume 36, dont il manque la fin (qui paraît bien sous-entendue) : et pasceris in divitiis ejus : et tu seras nourri de ses richesses.

  • Civitatem istam tu circumda Domine

    ℟. Civitatem istam tu circumda Domine: et Angeli tui custodiant muros eius. * Exaudi Domine populum tuum cum misericordia.
    ℣. Avertatur furor tuus Domine a populo tuo et a civitate sancta tua.
    ℟. Exaudi Domine populum tuum cum misericordia.

    Entoure cette cité, toi, Seigneur, que tes Anges gardent ses murs. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde. Détourne ta fureur, Seigneur, de ton peuple, et de ta cité sainte. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde.

    Le verset est une ancienne version de Daniel 9, 16. Mais je n’arrive pas à trouver l’origine du répons. La première partie était gravée à l’entrée de certaines abbayes ou églises, et on la trouve comme prière pour la ville où l’on habite dans des livres de piété, comme "La journée chrétienne" de Nicolas Caussin:

    prière.jpg

     

  • Misit Dominus Angelum suum

    ℟. Misit Dominus Angelum suum, et conclusit ora leonum: * Et non contaminaverunt: quia coram eo injustitia inventa non est in me.
    ℣. Misit Deus misericordiam suam, et veritatem suam: animam meam eripuit de medio catulorum leonum.
    ℟. Et non contaminaverunt: quia coram eo injustitia inventa non est in me.

    Le Seigneur a envoyé son ange et a fermé la gueule des lions. Et ils ne (m’)ont pas souillé. Parce qu'on n’a pas trouvé d’injustice en moi devant lui. Dieu a envoyé sa miséricorde et sa vérité, il a arraché mon âme des petits des lions.

    Répons des matines, formé de Daniel 6, 22 et du psaume 56, 4-5. On remarque le curieux « contaminaverunt » (les lions ne m’ont pas contaminé, souillé), quand la Vulgate dit « nocuerunt » : les lions ne m’ont fait aucun mal. Cela est dû au fait que le verbe grec de la Septante (il s’agit en fait de la traduction de Théodotion), lymaino, qui veut dire endommager, est souvent utilisé dans le sens de souiller, gâter, corrompre ; mais il veut dire aussi maltraiter. Traduire par « contaminaverunt » laissait peut-être entrendre que les lions païens impurs « contaminaient » les juifs quand ils les mangeaient, et que c’était plus grave que le fait de les dévorer… Mais le mystère se renforce par l’absence de complément d’objet (qui figure pourtant dans le texte grec)…

  • 23e dimanche après la Pentecôte

    Le commentaire de l’évangile de saint Matthieu par saint Jérôme est toujours lapidaire. Celui qu’il fait de l’évangile de ce dimanche est même tellement elliptique qu’il en est mystérieux, et c’est pourtant celui que l’Eglise a choisi comme lecture des matines.

    Le huitième miracle est celui qu’un chef, qui ne veut pas être exclu du mystère de la vraie circoncision, demande à Jésus pour la résurrection de sa fille. Mais voici qu’une femme, affligée d’une perte de sang, se glisse à travers le cortège et est guérie en huitième lieu, de sorte que la fille du chef, déplacée de ce rang, n’a plus que le neuvième, conformément au mot du Psalmiste : « L’Éthiopie tendra la première ses mains vers Dieu ». Et à celui de l’Apôtre : lorsque « la plénitude des Gentils sera entrée, alors tout Israël sera sauvé ».

    « Et voilà qu’une femme affligée d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha de lui par derrière, et toucha la frange de son vêtement. » Nous lisons dans l’Évangile selon saint Luc que la fille du prince de la synagogue avait douze ans. Cette femme, je veux dire le peuple gentil, commence donc à être malade au temps même où le peuple juif naissait à la foi. Car un vice ne ressort que par le contraste des vertus.

    (Petit début d’explication. Le royaume (le nombre 8) était préparé pour le peuple juif, mais le peuple des païens y entre d’abord. Le peuple juif y entrera au terme des 12 ans que dure l’histoire du monde. Dès le début de ces 12 ans on pouvait se rendre compte que les païens étaient malades par comparaison avec la vie avec Dieu du peuple élu.)

  • La messe Summorum pontificum du cardinal Cañizares

    Aujourd’hui à Saint-Pierre de Rome, le pèlerinage Summorum pontificum se terminait par une messe de saint Pie V véritablement historique à Saint Pierre de Rome. Célébrée par le préfet de la congrégation pour le culte divin, le cardinal Cañizares. Avec de nombreux prélats romains, dont Mgr Pozzo, secrétaire de la commission Ecclesia Dei, qui venait tout juste d’être nommé aumônier du pape et archevêque.

    Le cardinal Cañizares avait déclaré à propos de cette messe :

    « C’est une manière de faire comprendre que l’usage du missel de 1962 est normal. »

    Photos ici.

     

  • De la Sainte Vierge le samedi

    « Je m'approchai de la prophétesse, et elle conçut et enfanta un fils » (Isaïe, 8,3). Que Marie fût la prophétesse, dont s’est approché Isaïe par une prédiction de l’esprit, personne ne dira le contraire, si l’on se souvient des paroles de Marie, qui a parlé sous l’inspiration de l’Esprit. Car que dit-elle ? « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit exulte en Dieu mon sauveur. Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante, voici en effet que désormais toutes les générations me diront bienheureuse. » Si tu appliques ton attention à toutes ces paroles, tu ne peux absolument pas nier qu’elle fût la prophétesse, car l’Esprit du Seigneur vint sur elle, et la puissance du Très-Haut la prit sous son ombre.

    Saint Basile, traité sur Isaïe (aux matines de l’Office de la sainte Vierge en novembre).

  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

    ℟. Qui Lazarum resuscitasti a monumento fœtidum: Tu eis Domine dona requiem, et locum indulgentiæ.
    ℣. Qui venturus es judicare vivos et mortuos, et sæculum per ignem.
    ℟. Tu eis Domine dona requiem, et locum indulgentiæ.

    Vous qui avez ressuscité Lazare, alors que, déposé dans le tombeau. il sentait déjà mauvais : Vous, Seigneur, donnez-leur le repos et faites-les parvenir au séjour de paix. Vous, qui devez venir pour juger les vivants et les morts, et le monde par le feu. Vous, Seigneur, donnez-leur le repos et faites-les parvenir au séjour de paix.