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Liturgie - Page 313

  • 23e dimanche après la Pentecôte

    Notre transfiguration corporelle dans l’au-delà doit être précédée de notre transfiguration spirituelle sur terre. Dès cette terre nous devons être spiritualisés ; à cette condition seulement, nous serons aptes à être transfigurés corps et âme. La messe d’aujourd’hui nous trace le chemin :

    a) L’Épître dit : Quittez l’homme de chair ; saint Paul gémit en pleurant de ce que beaucoup de chrétiens se comportent en ennemis de la croix ; leur fin est la corruption, leur Dieu est leur ventre.

    b) L’oraison demande que nous soyons délivrés des chaînes de nos péchés, dans lesquelles nous sommes retenus à cause de notre fragilité.

    c) C’est pourquoi l’Église nous fait pousser deux fois [alléluia et offertoire] un cri d’appel : « Du fond de l’abîme je crie vers toi, Seigneur. » C’est le cri implorant le détachement des choses de la terre.

    d) Aux attributs du corps glorifié doivent correspondre dès maintenant des vertus semblables : Puisque nous devons être là-haut soustraits à la souffrance, il nous faut ici-bas nous libérer des satisfactions sensibles et surmonter toutes les souffrances et peines de la vie. Puisque là-haut nous devons être spiritualisés, il nous faut ici-bas renoncer à toutes les attaches de la sensualité, aux plaisirs des yeux et de la chair. Puisque là-haut nous devons être délivrés de tous les liens de la matière, il nous faut ici-bas avoir du zèle pour le bien. Enfin, puisque là-haut notre corps doit briller d’une beauté étincelante et d’une jeunesse nouvelle, il nous faut ici-bas travailler à la beauté de notre âme.

    Nous avons un moyen de préparer la résurrection de la chair et la glorification du corps. Ce moyen, c’est la Sainte Eucharistie ; elle est le sacrement de la glorification par lequel nous « deviendrons participants de la divinité ». Le contact avec le corps très saint du Christ nous rendra semblables à son corps glorieux. De même que, dans l’Évangile d’aujourd’hui, la femme malade fut guérie par l’attouchement des vêtements du Christ, de même, par le contact avec le corps du Christ dans l’Eucharistie, notre âme sera guérie, et nous serons ainsi préparés à la glorification corporelle et spirituelle.

    Dom Pius Parsch

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Amplectamur Mariæ vestigia, fratres mei, et devotissima supplicatione beatis illius pedibus provolvamur. Teneamus eam, nec dimittamus, donec benedixerit nobis: potens est enim. Nempe vellus est medium inter rorem et aream: mulier inter solem et lunam: Maria inter Christum et Ecclesiam constituta. Sed forte miraris, non tam vellus opertum rore, quam amictam sole mulierem. Magna siquidem familiaritas, sed mira omnino vicinitas solis, et mulieris. Quomodo enim in tam vehementi fervore tam fragilis natura subsistit? Merito quidem admiraris Moses sancte, et curiosius desideras intueri. Verumtamen solve calceamenta de pedibus tuis, et involucra pone carnalium cogitationum, si accedere concupiscis.

    Embrassons les pas de Marie, mes frères, et, dans la plus dévote des supplications, roulons-nous à ses pieds bénis. Tenons-les bien et ne la laissons point partir qu'elle ne nous ait bénis (1), car elle est puissante. Assurément elle est la toison placée entre la rosée et l’aire (2), la femme entre le soleil et la lune (3) : Marie a été établie entre Jésus-Christ et son Église. Mais peut-être vous étonnerez-vous moins de voir une toison humide de rosée qu'une femme vêtue du soleil ? Car si ces mots nous sont familiers, leur rapprochement est pourtant étonnant. En effet, comment une nature si fragile peut-elle subsister dans une si grande chaleur ? Tu as raison de t'en étonner, saint Moïse, et de vouloir voir cette merveille de plus près, mais il faut auparavant que tu ôtes les chaussures de tes pieds, et que tu laisses là toutes les enveloppes des pensées charnelles, si tu désires y accéder (4).

    1. Genèse 32, 26.
      2. Juges 6, 36-40.
      3. Apocalypse 12, 1.
      4. Exode 3, 2-5.

    (Lecture des matines pour les samedis d’octobre : extrait du sermon de saint Bernard pour le dimanche dans l'octave de l'Assomption.)

  • Congregatae

    ℟. Congregatae sunt Gentes in multitudine, ut dimicent contra nos, et ignoramus quid agere debeamus:
    * Domine Deus, ad te sunt oculi nostri, ne pereamus.
    ℣. Tu scis quae cogitant in nos: quomodo poterimus subsistere ante faciem illorum, nisi tu adiuves nos?
    ℟. Domine Deus, ad te sunt oculi nostri, ne pereamus.

    Les nations se sont rassemblées en grand nombre pour nous attaquer, et nous ne savons pas ce que nous devons faire. Seigneur Dieu, nous tournons les yeux vers toi, afin que nous ne périssions pas. Tu sais ce qu’ils cogitent contre nous : comment pourrions-nous tenir devant eux, si tu ne nous aides pas ? Seigneur Dieu, nous tournons les yeux vers toi, afin que nous ne périssions pas.

    Répons des matines, formé d’après une ancienne version latine des Macchabées, I, 3, 52-53.

  • Saint Jean de Kenty

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    Le tombeau de saint Jean de Kenty, dans l’église Sainte-Anne de Cracovie. Il est porté par deux personnages qui personnifient la philosophie et le droit. Ils sont de Baldassarre Fontana, qui réalisa toutes les décorations de cette église baroque, ancienne chapelle de l’université jagellonne.

  • Saint Pierre d'Alcantara

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    Note de la vie de saints de Butler et Godescard, sur un traité de saint Pierre d'Alcantara intitulé "De la paix de l'âme", dont je ne trouve pas la traduction sur internet.

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  • Saint Luc

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    (Russie, XVe siècle)

    Après l’ascension du Sauveur Messie dans le ciel, Luc l’évangéliste fit l’image de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il fit encore les images des deux apôtres Pierre et Paul ; et il peignit trois images de notre Dame la mère de Dieu. Quand il les eut achevées, il alla trouver la mère de Dieu, car elle était encore en vie, et il lui raconta ce qu’il avait fait. Il la pria de venir avec lui, et les ayant vues, elle sourit, puis elle les bénit, et elle prononça ces paroles sur elles : « Que la grâce qui est sortie de moi, et qui était dans moi, soit sur elles et dans elles. » Ces trois images ont opéré de grands miracles, et elles en opèrent encore aujourd’hui.

    « Condamnation des calvinistes par monseigneur l’illustrissime et révérendissime dom Macaire, patriarche d’Antioche de la nation des Grecs », in Perpétuité de la foi de l'Eglise catholique sur l'eucharistie, édition Migne, tome 2. (Il s’agit de Macaire III, patriarche de 1647 à 1672, contemporain des auteurs du livre réédité par Migne.)

  • Sainte Marguerite-Marie Alacoque

    Il y avait dans l'enclos du monastère une ânesse et un ânon. La maîtresse avait recommandé aux novices de prendre garde à ce qu'ils ne fissent point de dégâts dans le jardin potager. Sœur Alacoque prit l'obéissance pour elle personnellement, et ne s'en crut pas dispensée, quand vint sa retraite de profession. Le long de la journée, en dehors des exercices du chœur, on retrouvait la douce enfant à son poste d'humilité, rendu très pénible par l'ordre reçu de ne pas attacher les animaux, « et ils ne faisaient que courir, » écrit-elle innocemment. « Je n'avais point de repos  jusqu'aux Angelus du soir, que je venais souper. » Pendant une partie des matines, elle devait retourner à l'étable, faire manger l'ânesse et  son petit ânon. — « Je me trouvais si contente dans cette occupation, que je ne me serais  point souciée quand elle aurait duré toute ma  vie. »

    On ne l'y laissa pas toute sa vie, mais quelque temps seulement, charmé que l'on était de voir jusqu'où irait sa vertu. Or, un jour, tandis que, pour empêcher les animaux de s'enfuir, Sœur Marguerite-Marie allait interrompre l'entretien qu'elle avait avec Notre Seigneur, il lui, dit : « Laisse-les faire, ils ne feront point de mal. » Cette vraie obéissante crut à la parole de son Dieu; si bien que, malgré les recherches les plus minutieuses, les Sœurs qui avaient aperçu les deux bêtes courant dans le potager, n'y purent trouver aucune trace de leur passage.

    La tradition constante de la Visitation de Paray est que c'est sous un petit bosquet de noisetiers, qui se voit encore florissant dans le jardin du monastère, que le divin Maître daignait apparaître à l'heureuse novice et lui tenir fidèle compagnie, pour la dédommager surabondamment des fatigues qu'elle prenait à veiller sur l'ânesse et l'ânon. Montrant un jour ce bosquet à une Sœur, elle lui dit : « Voilà un endroit de grâce pour moi, car  Dieu m'a fait connaître ici l'avantage qu'il y a à  souffrir, par les connaissances et lumières qu'il m'a données de sa Passion. »

    Vie de sainte Marguerite-Marie Alacoque

  • 22e dimanche après la Pentecôte

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    L’offertoire de la messe de ce dimanche est librement inspiré du livre d’Esther. Il comportait autrefois un verset, comme on le voit sur ce Graduel d’Einsiedeln, livre précieux parce qu’il est du Xe siècle, et aussi parce qu’il comporte les célèbres séquences de Notker.

    La prière d’Esther qui a servi pour le texte ne se trouve que dans le livre grec d’Esther. Dans la Vulgate elle fait partie des ajouts à la traduction du livre hébreu. Dans sa longue prière, Esther demande à Dieu qu’elle puisse convaincre le roi Assuérus de renverser sa position et de sauver le peuple d’Israël.

    Naturellement, dans la liturgie, le roi c'est le Seigneur Dieu, et la mélodie grégorienne sur "conspectu" montre que la présence du roi, voir son visage, ne provoque pas la terreur comme avec Assuerus, mais une pure extase.

     Recordare mei, Domine,
    omni potentatui dominans :
    da sermonem rectum in os meum,
    ut placeant verba mea
    in conspectu principis.

    Souvenez-vous de moi, Seigneur, qui dominez sur toute puissance : mettez dans ma bouche un propos droit, que mes mots plaisent en présence du prince.

    Vers.

    Everte cor eius in odium repugnantium nobis
    et in eos, qui consentiunt eis:
    nos autem libera in manu tua,
    Deus noster, in aeternum.

    Renverse son cœur dans la haine de ceux qui nous combattent, et ceux qui sont d’accord avec eux, mais, quant à nous, libère-nous, par ta main, notre Dieu, pour l’éternité.

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  • Sainte Thérèse et la liturgie

    Ce qui ne manque pas de surprendre dans l’emploi du temps du carmel édicté par sainte Thérèse d’Avila pour tous les carmels, est son indifférence pour la liturgie. Que cela fût approuvé par Rome est encore plus étonnant, et montre qu’on était bel et bien passé dans l’ère moderne.

    Alors que des religieuses cloîtrées vouées à la prière devraient a priori avoir leurs journées rythmées par la prière… des heures, on constate que la réformatrice du carmel avait bloqué les heures de prime, tierce, sexte et none, récitées à la suite, à 6 heures du matin en été, 7 heures en hiver. Alors que ces offices viennent sanctifier respectivement le lever du jour, le milieu de la matinée, midi, et le milieu de l’après-midi. On disait les vêpres (la prière du soir) après le déjeuner, et l’on disait matines et les laudes à 21 heures. C’est-à-dire qu’avant d’aller se coucher on chantait les hymnes qui célèbrent le lever, qu’au moment où venait la nuit on chantait le jour qui vient, et que tout le symbolisme de ces hymnes, mais aussi des versets, etc. sur la lumière qui vainc les ténèbres, sur notre promptitude à sortir du lit pour célébrer le soleil divin qui chasse les ombres du péché, tout cela était chanté en absolue contradiction avec la vérité cosmique, et cela tous les jours de l’année, toute la vie de la carmélite.

    Comment est-ce possible ? C’est que la carmélite n’est pas censée savoir le latin. Elle n’est donc pas censée savoir ce qu’elle dit. Elle n’est pas censée savoir ce que dit la prière de l’Eglise, ce que disent les psaumes inspirés par le Saint-Esprit pour être la prière de l’Eglise.

    Sainte Thérèse d’Avila, dira le P. Diego de Yepes, l’un des ses principaux confesseurs et son premier biographe, est « une femme qui jamais n’eut la curiosité d’apprendre un mot de latin ».

    Encore demande-t-elle aux postulantes de savoir plus ou moins prononcer le latin. Plus ou moins, car lorsque par exception elle-même veut citer un verset de psaume en latin, ça donne ceci : « quen ad modun desiderad çervus a fontes aguarun » : on aura reconnu le célèbre premier verset du psaume 41 : Quemadmodum desiderat cervus ad fontes aquarum ; ou cela : « letatun sun yn is que dita sun miqui », qui est le début du psaume 121 : Laetatus sum in his quae dicta sunt mihi.

    Or c’est un progrès. Car dans la règle de 1247, promulguée par Innocent IV, on lit que les carmélites qui ne savent pas réciter les heures diront 25 Notre Père aux matines, 50 le dimanche, 7 Notre Père aux laudes, etc.

    Dans les livres destinés aux carmélites, les bons prêtres leur expliquent ce qu’elles doivent faire pendant l’office. C’est-à-dire à quoi elles doivent penser pendant qu’elles récitent les psaumes et les autres textes de l’office divin, dont les textes de pères de l’Eglise, qui leur resteront à jamais fermés.

    On peut lire sur internet un livre, imprimé à Bar-le-Duc en 1739, écrit par un certain abbé d’Hauteserre, muni de la chaleureuse approbation du célèbre abbé de Vence, destiné aux carmélites de Montauban. Les chapitres 11 et 12 concernent l’office divin. L’auteur souligne : « Cette Prière se fait dans une langue qui vous est inconnue. » Au commencement de l’Eglise, poursuit-il, on voit que des fidèles se levaient et priaient avec ferveur en des langues qu’ils ne connaissaient pas. Eh bien les carmélites doivent faire la même chose : « Imitez-les, mes chères sœurs, en quelque sorte, et en récitant l’office dans une langue qui vous est inconnue, entrez, comme les premiers fidèles, dans des transports d’amour, de joie, de reconnaissance ; et malgré l’obscurité des psaumes, vous y trouverez une onction abondante. »

    Nulle part le brave abbé ne demande aux carmélites d’apprendre le latin. Cette langue leur est inconnue et doit le rester. Et l’abbé d’Hauteserre d’expliquer aux religieuses quelles « prières mentales » elles doivent élaborer dans leur tête pendant qu’elles récitent l’office. Pendant le premier nocturne des matines, ce sont des « sentiments d’adoration », pendant le deuxième nocturne elles doivent « former des actes de demande et de supplication pour tous (leurs) besoins » et « employer l’intercession des saints », etc. Bref, pendant qu’elles disent les psaumes, elles ne doivent pas essayer de comprendre la prière de l’Eglise, mais inventer leurs petites prières personnelles…

    On retrouve la même chose dans le livre qu’on donnait aux novices à Lisieux, celui de la « direction spirituelle » et de « l’oraison mentale selon l’esprit de saint François de Sales ». Il est beaucoup moins prolixe, mais de la même veine :

    « Vous pourrez, si vous voulez, vous servir, pendant l'Office, du petit Entretien intérieur sur la Passion, que nous mettons ici, ou de quelque autre, selon votre dévotion, et qui vous aidera le plus à vous recueillir. A Matines, vous pouvez, par exemple, contempler Notre-Seigneur au Jardin des Olives, priant, couvert d'une sueur de sang, et souffrant la plus cruelle agonie. A Laudes, trahi par Judas, lié par les bourreaux, abandonné par les Apôtres. (…) Voilà des sujets bien suffisants pour s'occuper saintement, pendant l'Office. » Sic.

    Car ce qui est important, de toute façon, ce n’est pas cet office auquel on ne comprend rien, c’est « l’heure d’oraison » (en fait de méditation) par laquelle on commence la journée. Toujours selon le même manuel, conforme à la règle du carmel :

    « Nos Sœurs seront fort soigneuses de bien employer cette heure, comme la plus sainte et la plus utile de la journée ; car c'est dans l'Oraison que l'âme se nourrit et reprend de nouvelles forces ; c'est là qu'elle rallume, tous les matins, le feu spirituel qui doit brûler sans cesse dans le sanctuaire de son cœur ; c'est de là enfin que dépend tout le succès du jour, bon ou mauvais. »

    On a bien lu : cette heure est la plus sainte et la plus utile de la journée. Plus sainte et plus utile que l’office divin. Plus sainte et plus utile que la messe elle-même (qui paraît ne « servir » qu’à donner la communion)… Et le manuel est très disert sur cette heure si sainte, avec les trois actes de la préparation, les trois parties de la méditation, les trois parties de la conclusion, et le « bouquet spirituel » final…

  • Saint Calixte

    De saint Calixte, ou plutôt Caliste (puisque ce pape de Rome avait d’abord été un esclave grec et que son nom vient de kalos, beau, bon), on ne sut quasiment rien jusqu’au XIXe siècle. Les oraisons de la messe ne disaient même pas son nom. Elles sont pourtant très anciennes, puisqu’on les trouve dans les plus anciens sacramentaires grégoriens. Et, bien qu’anonymes, elles ont toujours été celles de saint Calixte, « pridie idus octobres id est XIIII die mensis octobris natale sancti Calisti Papae ». Et il est notable que Pie XII les ait conservées quand il a inventé son incongru commun des papes.

    Deus, qui nos cónspicis ex nostra infirmitáte defícere : ad amórem tuum nos misericórditer per Sanctórum tuórum exémpla restáura. Per Dóminum.

    O Dieu, qui nous voyez défaillir à cause de notre faiblesse, raffermissez-nous miséricordieusement dans votre amour au moyen des exemples de vos Saints.

    Super oblata. Mýstica nobis, Dómine, prosit oblátio : quæ nos et a reátibus nostris expédiat, et perpétua salvatióne confírmet. Per Dóminum.

    Que cette offrance mystique nous soit utile, Seigneur, qu’elle nous délivre des liens de nos fautes et nous renforce par le salut éternel.

    Ad completa. Quǽsumus, omnípotens Deus : ut reátus nostros múnera sacráta puríficent, et recte vivéndi nobis operéntur efféctum. Per Dóminum.

    Nous vous en prions, Dieu tout-puissant : que ces dons consacrés nous purifient de nos fautes et opèrent leur effet en nous faisant vivre droitement.

    Voir saint Calixte, le pape de la miséricorde.