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Liturgie - Page 278

  • Saint François d’Assise

    La messe a un Alleluia propre, si l’on peut dire, puisqu’il mentionne le nom de saint François et que le texte paraît en effet le concerner en propre : « François, pauvre et humble, entre riche au ciel, où il est honoré par les chants des Anges. »

    En fait, comme le remarque le cardinal Schuster, il « s’inspire d’une antienne antérieure, en l’honneur de saint Martin de Tours ». Plus exactement il est calqué sur un Alleluia de la messe de saint Martin qui n’est plus en usage. Le texte dit : « Ce Martin, pauvre et modique, entre riche au ciel, où il est honoré par les hymnes célestes. » Et la mélodie est identique.

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    Par le Choral Art Ensemble de Rochester, Minnesota :

  • Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

    Comme toute carmélite qui se respecte, sainte Thérèse n'avait aucun intérêt pour la liturgie. Il va de soi que lorsqu’on chante none, la lumière de l’après-midi qui décline, un peu avant 7 heures du matin, et qu’on chante les laudes, avec l’arrivée de la lumière du matin, vers 22 heures, et que c’est ainsi tous les jours de la vie religieuse, il vaut mieux ne pas y faire attention.

    Lorsqu’en 1925 elle a été canonisée, il a fallu composer son office et sa messe. Il a fallu, parce que depuis trois ou quatre siècles on croyait qu’il fallait composer un office et une messe pour le nouveau saint, en cherchant ce qui pouvait le mieux le caractériser. D’où des chants inchantables et des oraisons à rallonge, alors que la tradition des pères était de chanter le commun en y ajoutant une oraison (qui ne raconte pas la vie du saint) et éventuellement quelques lectures des matines.

    Les textes de la messe propre de sainte Thérèse tentent donc de faire un portrait de la sainte. De façon trop systématique comme d’habitude, mais on a pris soin de choisir quelques textes poétiques donc vraiment liturgiques, du Cantique des cantiques et de l’Ecclésiastique.

    Pour l’introït, on a plaqué sur le texte du Cantique le chant de l’introït du mardi de la deuxième semaine de carême. C’est pas mal trouvé, puisque dans celui-ci l’orant cherche le visage de Dieu, et que dans celui-là Dieu cherche son épouse. Comme le texte pour sainte Thérèse est notablement plus long, il a fallu bricoler des rallonges, mais c’est plutôt bien fait.

    Le graduel lui aussi est bien fait, mais c’est plus facile, puisque les graduels sont généralement des enchaînements de formules connues.

    En revanche l’Alleluia est une véritable catastrophe. D’abord à cause du texte choisi, qui en fait un Alleluia au moins deux fois, voire trois plus long qu’un Alleluia classique. Le texte est magnifique, et les moines le connaissent bien puisqu’il est au début des cantiques du troisième nocturne des fêtes de la Sainte Vierge, mais il ne se prête pas du tout à une mélodie d’Alleluia. Le compositeur n’a rien trouvé de mieux que de mettre bout à bout deux mélodies existantes, qui n’ont de commun que le mode, avec un vague raccord pour allonger encore un peu la soupe. Et il a oublié de finir le deuxième par le jubilus de l'Alleluia, ce qui renforce encore le caractère artificiel de la chose…

    En bref ce n’est pas une messe à chanter, mais à réciter. Ce qui pose quand même un problème chez nous depuis que sainte Thérèse est patronne secondaire de la France.

    Voici le texte de l’Alleluia (Ecclésiastique 39,17-19), qu’il faut goûter en latin :

    Allelúia, allelúia. Quasi rosa plantáta super rivos aquárum fructificate : quasi Libanus odórem suavitátis habete : florete, flores, quasi lílium, et date odórem, et frondete in grátiam, et collaudate cánticum, et benedicite Dóminum in opéribus suis. Allelúia.

    Fructifiez comme la rose plantée sur les bords des eaux : comme le Liban répandez votre parfum suave : semblable au lys, faites éclore vos fleurs et exhalez vos parfums, ornez-vous de grâce, et chantez un cantique de louange, et bénissez le Seigneur pour la grandeur de ses œuvres.

    (Comme dans d’autres textes de la Bible, le mot "Liban" est la transcription du mot grec grec libanos, lui-même transcrit de l’hébreu, qui veut dire : encens. En français on a parfois appelé l’encens « oliban », en gardant l’article défini du grec collé au mot, ce qui le distingue du nom du pays. Cela dit il n'est pas hors sujet de penser aux parfums du Liban, par exemple celui des « cèdres du Liban » dont il est question à plusieurs reprises dans l'Ecriture...)

  • Dans le New York Times

    FSSP%2C+Nigeria.jpgQuand on sait ce qu’est le New York Times, et qu’on voit dans son supplément dominical une page intitulée « Pourquoi les Nigérians aiment la messe en latin », on craint le pire. C’est pourtant le meilleur qui attend le lecteur. Car l’article est écrit par Matthew Schmitz, l’un des rédacteurs en chef du magazine First Things, catalogué comme « catholique conservateur ».

    Et cet article commence ainsi :

    Au mois d’août, sous un grand ciel bleu et devant 2.500 fidèles, Mgr Gregory Ochiagha a effectué la première ordination latine traditionnelle depuis que la liturgie vernaculaire a été introduite après Vatican II. A la fin de la messe, l’évêque de 86 ans s’est presque évanoui. « Je suis si heureux, je suis si heureux », chuchotait-il alors qu’on le conduisait vers une chaise.

    Il s’agissait de l’ordination de Charles Ike, pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre à Umuaka au Nigeria.

    On lit aussi dans cet article une intéressante réflexion d’un paroissien d’Umuaka :

    Il évoque les parallèles entre la messe latine et les traditions de sa tribu Igbo, et considère qu’il est erroné de prétendre que la messe vernaculaire peut être plus facilement « inculturée ». « L’idée de l’inculturation n’était pas indigène », me dit-il. « Elle a été introduite. Comme toutes les modes occidentales, tout le monde l’a rapidement acceptée. »

    (Via Rorate Caeli)

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  • Les saints anges gardiens

    Je me promenais dans un chemin creux et ombreux de ma campagne, quand j’ai rencontré, derrière un fourré et trois brebis, une vieille pliée en deux sur son bâton. Comme je dois connaître tout le monde, je lui ai dit : « Bonjour, Catinelle. » Elle s’est redressée à moitié et m’a répondu : « Bonjour monsieur le Curé et la compagnie. » « - Comment, grand-mère ? Je suis tout seul, où voyez-vous la compagnie ? » Elle s’est redressée entièrement, et j’ai vu son visage creusé de rides et ses yeux clairs encore beaux. Elle m’a dit gravement : « Et l’ange gardien, qu’en faites-vous ? ». « – Mère, pardon. J’allais oublier l’ange gardien ; je vous remercie de me l’avoir rappelé. »

    J’avais reçu une fière leçon. Le peuple chrétien garde les traditions que les intellectuels abandonnent. Les sources ne se perdent pas, comme on le croit parfois ; elles descendent d’un étage dans le sous-sol. Rentré chez moi, je me suis mis à réfléchir sur ma négligence et sur mon orgueil, qui n’est que sottise. Pour réparer le passé, j’ai voulu écrire une prière toute neuve, une prière pour moi seul, naturellement en latin, la langue des anges, la langue de l’Eglise catholique au ciel et sur la terre.

    Angele sancte Dei,
    Frater et amice,
    Custos corporis mei et animae meae,
    Oro te pius et supplex,
    Averte a me omnia pericula et omnes tentationes,
    Refove in me amorem Sanctissimae Trinitatis
    Quae me tibi commisit
    Et deduc me in via salutis
    Ad vitam aeternam.

    Je ne traduis pas, parce que cette prière que je dis tous les jours est un secret entre mon ange et moi.

    Mgr Jean Calvet (ancien directeur de l’Institut catholique de Paris), La lumière de complies, 1960, p. 215-217.

    Cité par dom Gérard dans Itinéraires nouvelle série n° I, printemps 1990 (puis dans son Catéchisme des anges), qui ajoute en note :

    Pour la majorité de nos lecteurs, cependant, nous pensons qu’une traduction ne sera pas malvenue. Nous la leur présentons avec la bénédiction du bon prélat qui, du haut du ciel, ne nous tiendra pas rigueur de dévoiler son secret : « Saint Ange de Dieu, mon frère et mon ami, gardien de mon corps et de mon âme, je vous en prie, pieux et suppliant, écartez de moi tout péril et toute tentation ; réchauffez en moi l’amour de la très sainte Trinité qui m’a confié à vous, et conduisez-moi dans la voie du salut jusqu’à la vie éternelle. »

  • 17e dimanche après la Pentecôte

    L’antienne d’introït est formée des versets 137 et 124a du psaume 118. Comme il est normal, elle introduit le premier verset du même psaume. Puisque, à l’origine, l’introït était un refrain entre les versets du psaume qui étaient tous chantés pendant l’entrée solennelle du clergé. On peut toutefois parier que le psaume 118 n’a jamais été chanté intégralement, vu qu’il comprend 176 versets…

    Justus es, Dómine, et rectum judicium tuum : fac cum servo tuo secúndum misericórdiam tuam.
    Beáti immaculáti in via : qui ámbulant in lege Dómini.

    Vous êtes juste, Seigneur, et pleins de rectitude sont vos jugements : agissez avec votre serviteur selon votre miséricorde.
    Bienheureux ceux qui sont sans tache dans leurs voies, qui marchent selon la loi du Seigneur.

    Cette antienne (avec l’indication 17e dimanche) dans le Codex 121(1151) d’Einsiedeln, qui est le plus ancien Graduel noté que nous ayons (vers 960-970) :

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  • Et de cinq

    Le 1er décembre, la chapellenie Notre-Dame des Armées, à Versailles, sera érigée en paroisse personnelle dédiée à la forme extraordinaire du rite romain par Mgr Eric Aumonier.

    C’est l’actuel chapelain, l’abbé Renaud de la Motte, qui deviendra le premier curé.

    C’est la cinquième paroisse personnelle en France après Saint-François de Paule à Toulon, Saint-Eloi à Bordeaux, La Croix Glorieuse à Strasbourg, et les Saints Apôtres à Blois.

  • Saint Jérôme

    Les Hébreux mettent Judith parmi les apocryphes. Ce livre n’est pas d’une grande autorité pour confirmer ce qui pourrait être contesté ; cependant il est au rang des livres historiques et est écrit en chaldéen, et puisque le concile de Nicée l’a regardé comme canonique, je n’ai point fait difficulté de me rendre à ce que vous exigiez de moi avec tant d’instances ; ainsi renonçant à mes occupations ordinaires, quelque pressantes qu’elles fussent, j’ai employé une nuit entière à traduire ce livre, m’attachant moins à en rendre les mots que le sens ; j’ai même retranché une variété de leçons qui ne pouvait être que vicieuse, et je n’ai mis dans ma version que ce que j’ai trouvé de bien intelligible dans le texte original. Recevez donc ce livre qui vous montre dans la personne d’une sainte veuve l’exemple d’une chasteté parfaite et digne de tous les éloges, et Dieu qui a récompensé sa vertu, après lui avoir donné la force de surmonter l’ennemi commun de tous les hommes, veut encore que sa piété lui fasse des imitateurs.

    Il est constant que le livre d’Esther a été extrêmement défiguré par les différents interprètes qui l’ont traduit. Pour moi, après l’avoir tiré des archives des Hébreux, j’y ai travaillé et me suis attaché à le rendre mot pour mot avec toute la fidélité dont je puis être capable. L’édition vulgate a fort étendu ce livre par des amplifications imaginaires et semblables à celles dont on remplit dans les écoles certains discours feints qui n’ont d’autre but que de servir d’exercice à l’éloquence. Vous donc, ô mes chères filles Paule et Eustochie, puisque vous avez quelque connaissance de l’hébreu et que vous n’ignorez pas les contestations qui règnent parmi les interprètes : examinez sur l’hébreu ma version latine, et vous verrez avec quelle fidélité je rends partout le texte original. Aussi peu sensible aux insultes des hommes qu’à leurs éloges, je ne cherche qu’à me rendre agréable aux yeux de Dieu, car « il brise les os de ceux qui s’étudient à plaire aux hommes », et ceux qui se conduisent de la sorte ne peuvent, selon l’Apôtre, être les disciples de Jésus-Christ.

    Ces deux textes sont les préfaces de saint Jérôme (comme d’habitude des extraits de lettres) à sa traduction des livres de Judith et d’Esther (qui sont les lectures liturgiques de la fin septembre), dans la traduction de Lemaître de Sacy, qui les relègue parmi les « apocryphes » en tome 4 de sa traduction de la Bible, alors que le concile de Trente les a établis comme canoniques un siècle et demi plus tôt… Il est vrai que la Vulgate publiée selon le désir du concile de Trente reproduit ces textes de saint Jérôme qui ne reconnaissait pas le caractère canonique de ces livres...

    Ces deux textes sont intéressants à plusieurs égards. On remarque notamment que pour Judith Jérôme dit avoir traduit (un texte araméen) plutôt d’après le sens (« magis sensum ad sensum quam ex verbo verbum ») et que pour Esther il a traduit mot à mot (« verbum e verbo ») un texte hébreu. Il est donc faux de prétendre aussi bien que saint Jérôme traduisait toujours mot à mot, ou qu’il traduisait toujours selon le sens.

    On remarque aussi que pour Judith saint Jérôme a utilisé un texte araméen que nous n’avons plus. Les traductions actuelles de la Bible utilisent toutes le texte grec et ignorent absolument la traduction de saint Jérôme, qui est pourtant le témoin d’une autre vénérable tradition.

    En ce qui concerne Esther, quand saint Jérôme parle de versions défigurées, il parle notamment de l’Esther grec, avec ses additions qu’il a néanmoins traduites mais en les mettant en appendice.

    (Quand il parle de la Vulgate, il s’agit de la Vulgate de son temps, à savoir ce que nous appelons aujourd’hui la Vieille Latine, qui était une traduction de la Bible grecque. Quant au concile de Nicée il n’a pas déclaré canonique le livre de Judith, mais certains pères l’avaient cité.)

  • Saint Michel

    L’antienne de l’offertoire est tirée de l’Apocalypse (VII, 3-4) mais, pour goûter toute son exquise beauté, il faut l’entendre, revêtue, par l’artiste grégorien de l’Antiphonarium, d’une suave mélodie qui pénètre l’âme et l’élève à des pensées célestes. « L’ange se tint à côté de l’autel du temple, avec un encensoir d’or en main. Et on lui donna une grande quantité d’encens, et le parfum de l’encens, par la main de l’ange, monta en présence de Dieu. »

    L’encens symbolise ici notre prière, qui est offerte à Dieu par le ministère des saints Anges, comme il est dit au livre de Tobie (XII, 12).

    La présence des saints Anges dans le temple et à l’heure de la prière doit nous inspirer un profond respect pour la majesté de Dieu et pour la sainteté des esprits bienheureux ; aussi le Psalmiste disait-il : In conspectu angelorum psallam tibi (Je te chanterai des psaumes en présence des anges). Ce respect doit toutefois être uni à un sentiment de grande confiance, car durant l’oraison, alors que sur notre tête s’ouvre le ciel et que le Paraclet résidant en nous ouvre nos lèvres pour la prière, les saints Anges se placent à nos côtés pour aider notre insuffisance, pour transporter au ciel nos vœux, et nous rapporter ensuite la grâce de la part de Dieu. Ascendit oratio — dit saint Augustin — et descendit Dei miseratio. (La prière monte, et la miséricorde de Dieu descend). C’est pourquoi l’Église, au moment le plus solennel du divin Sacrifice, invoque l’aide des anges, afin qu’ils présentent eux-mêmes en notre nom l’offrande sur l’autel céleste, et nous rapportent en retour la plénitude des bénédictions.

    Bienheureux cardinal Schuster

    Cet offertoire par les maîtres de chœur réunis à Fontevraud en juillet 1991, direction dom Le Feuvre (Kergonan).
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  • Saint Venceslas

    La fête nationale tchèque de saint Venceslas, le 28 septembre 2016, à Stará Boleslas, sur le lieu de son martyre. Avec les évêques et le président de la République. Et la vraie tête de saint Venceslas portée en procession.

    Le premier chant est l’hymne national tchèque. Le second est le choral de saint Venceslas, sans doute la plus ancienne pièce non liturgique qui ait été chantée sans interruption depuis sa création au XIIe siècle.

    Svatý Václave,
    vévodo české země,
    kníže náš,
    pros za ny Boha,
    svatého Ducha!
    Kyrieleison.

    Saint Venceslas,
    Duc de Bohême,
    notre prince,
    prie pour nous Dieu
    le Saint-Esprit
    Kyrie eleison!

    Nebeské toť dvorstvo krásné
    blaze tomu ktož tam pojde
    život věčny
    oheň jasný
    svatého Ducha
    Kyrieleison.

    La cour céleste est merveilleuse,
    bienheureux qui y va
    vie éternelle,
    feu clair
    du Saint-Esprit
    Kyrieleison!

    Pomoci tvé žádámy,
    smiluj se nad námi,
    utěš smutné,
    odžeň vše zlé,
    svatý Václave!
    Kyrieleison.

    Nous demandons ton aide,
    aie pitié de nous
    réconforte ceux qui sont tristes,
    chasse tout mal,
    saint Venceslas!
    Kyrieleison!

    Une autre version, a capella, avec quelques belles images :

  • Saints Côme et Damien

    L’introït de la messe, Sapientiam, est aujourd’hui celui d’une messe de commun des martyrs. Mais il fut composé pour la fête des saints Côme et Damien, lorsque Félix IV (526-530) fit du Temple de la Paix, que lui donna Théodoric, une basilique dédiée aux deux saints.

    La mosaïque de l’abside est d’époque. On y voit au centre le Christ, avec à sa droite le pape Félix IV, saint Côme et saint Paul, et à sa gauche saint Pierre et saint Damien.

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    Sapiéntiam Sanctórum narrent pópuli, et laudes eórum núntiet ecclésia : nomina autem eórum vivent in sǽculum sǽculi.
    Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.

    Que les peuples racontent la sagesse des saints, et que l’assemblée publie leurs louanges ; leur nom vivra de génération en génération.
    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur, c’est aux hommes droits que sied la louange.

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    Par les moniales d’Argentan, direction dom Joseph Gajard :
    podcast