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Liturgie - Page 198

  • Saint Martin Ier

    Martin, natif de Todi en Ombrie, s’efforça, dès le commencement de son pontificat, et par les lettres qu’il écrivit, et par les légats qu’il envoya, de rappeler des funestes erreurs de l’hérésie à la vérité de la foi catholique Paul, Patriarche de Constantinople. Celui-ci, soutenu par l’empereur Constant, qui était hérétique, en était venu jusqu’à cet excès de folie, de reléguer en différentes îles les légats du Saint-Siège. Le Pape, justement indigné de ce crime, le condamna dans un concile qu’il tint à Rome, concile où se trouvèrent cent cinq Évêques.

    A cause de cet acte, Constant envoya en Italie l’exarque Olympius, avec ordre de faire tuer le Pape Martin, ou de le lui amener. Olympius étant donc venu à Rome, commanda à un licteur de tuer le Pape, lorsqu’il célébrerait solennellement la Messe en la basilique de Sainte-Marie de la Crèche : mais ce satellite, ayant tenté la chose, devint tout à coup aveugle.

    Depuis ce temps-là, plusieurs malheurs arrivèrent à l’empereur Constant ; loin d’en être devenu meilleur, il envoya Théodore Calliope à Rome, avec ordre de se saisir du Pape. Celui-ci fut pris par artifice, mené à Constantinople, et, de là, relégué dans la Chersonèse, où, épuisé par les maux qu’il avait soufferts pour la foi catholique, il mourut le douze novembre, après s’être signalé par plusieurs miracles. Quelque temps après, son corps fut transporté à Rome, et déposé dans l’église consacrée à Dieu sous le nom de saint Sylvestre et de saint Martin.

    Il gouverna l’Église six ans, un mois et vingt-six jours. En deux ordinations, faites au mois de décembre, il ordonna onze Prêtres et cinq Diacres et sacra trente-trois Évêques pour divers lieux.

    (bréviaire)

  • Saint Martin

    A Rome, l’origine de la dévotion envers le saint évêque de Tours remonte au pontificat du pape Symmaque (498-514) qui, près de l’antique nef du vieux titre d’Æquitius sur l’Esquilin, construisit une nouvelle basilique qu’il dédia à saint Martin. Ainsi, à une époque où le culte liturgique était encore presque exclusivement réservé aux martyrs, l’Apôtre des Gaules reçut dans la Ville éternelle les prémices de cette vénération qui, par la suite, fut étendue à tous les autres confesseurs.

    Après une vie remplie de miracles et d’œuvres apostoliques visant à déraciner le paganisme de son diocèse et à y répandre les institutions monastiques, Martin mourut à Candes à la fin de 396, ou au début de l’année suivante. De son vivant, l’austérité de sa vie et ses habitudes fort simples ne lui avaient guère concilié la faveur des évêques de sa province ni même de son clergé ; mais déjà en 397 Sulpice-Sévère publiait sa vie, qui devait venger définitivement sa mémoire. Ce petit livre devint immédiatement comme un cinquième évangile de la vie monastique, et nous le trouvons peu après répandu à Rome, à Alexandrie, à Carthage et jusque dans la Thébaïde, contribuant énormément à susciter partout un grand mouvement vers la vie religieuse.

    Durant sa vie, Martin avait été célébré comme un thaumaturge ; après sa mort, son tombeau devint donc le but de nombreux pèlerinages. Durant tout le moyen âge, on allait à la tombe de saint Martin comme on allait déjà à celle des saints apôtres Pierre et Paul, comme aujourd’hui on va à Lourdes, et on y conduisait des malades de tout genre, dans cette espérance : « Quolibet morbo fuerint gravata, Restituuntur », comme le chante la vieille hymne Iste Confessor qui fut composée en l’honneur de saint Martin.

    La chapelle primitive qui s’élevait sur le sépulcre du Saint fut érigée par son ancien adversaire, qui fut aussi son successeur au siège de Tours, saint Brice. C’était vers l’an 437. Une simple balustrade (transenna) séparait alors la tombe de l’autel, et sur celui-ci était suspendue une couronne de métal avec des lampes. Il y avait aussi un bassin dans lequel étaient plongés les malades pour qu’ils retrouvassent la santé, comme cela se faisait dans tous les sanctuaires des Anargyres orientaux. Cependant cette chapelle était trop mesquine pour la renommée sans cesse croissante de Martin ; aussi en 461, mettant fin, comme le dit une ancienne inscription, à la jalousie de certains rivaux hostiles à Martin jusque dans sa tombe (« Longam perpetuus sustulit invidiam »), l’évêque Perpetuus entreprit la construction d’une nouvelle basilique dédiée à la gloire de son illustre prédécesseur, le Thaumaturge de Tours.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • 22e dimanche après la Pentecôte

    Ecce, quam bonum et quam iucúndum, habitáre fratres in unum ! ℣. Sicut unguéntum in cápite, quod descéndit in barbam, barbam Aaron.

    Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre unis ensemble. Comme le parfum répandu sur la tête d’Aaron, qui descendit sur sa barbe et sur son visage.

    Le texte du graduel de ce dimanche reprend les deux premiers versets du bref et délicieux psaume 132, où le plus excellent parfum, celui qui était préparé pour le grand prêtre, est l’image de l’union parfaite entre frères chrétiens.

    La mélodie (cliquer sur la vidéo pour la voir) est remarquable. Sur « ecce », voici !, elle attire l’attention de façon solennelle : je vais dire quelque chose d’important. Mais ce qui suit est tout simple… jusqu’à « habitare », avec un brusque saut de quinte qui la propulse à la dominante et à la tierce supérieure : attention, ce mot est important, et celui qu’il annonce va l’être encore davantage : la mélodie s’épanouit sur un magnifique « fratres », mais ce n’est pas fini, car ce qui importe est d’habiter en frères… ensemble, en une unité, en étant un, et c’est un long mélisme enveloppant qui unit les frères.

    Dans le verset, la mélodie s’étend sur « unguentum », pour souligner que ce n’est pas n’importe quel parfum, mais le meilleur, le plus élaboré (ce mélisme se trouve aussi dans le graduel de la Toussaint, sur « inquirentes » : ceux qui cherchent le Seigneur), puis elle utilise une formule fréquente sur « capite » avant de monter au sommet, sur… « descendit », puis de redescendre très lentement, de façon somptueuse, comme la barbe d’Aaron, en se terminant par le même motif que le graduel de la Toussaint sur « omni bono » : ceux qui cherchent le Seigneur ne manqueront d’aucun bien. Dom Baron : « La mélodie s’élève aussi haut que peut monter la voix, se déploie large et sonore puis descend par des neumes liés et fluides symbolisant les aromates sacrés du Grand Prêtre et plus encore la grâce qui, du Christ, descend sur les membres et les fait tous un en lui. Quelle merveille que cette thésis qui, du mi supérieur glisse au la grave, dans une paix que rien ne trouble, légère sur les notes élevées ; profonde et grave sur la formule finale, comme le mystère qu’elle chante. »

    La traduction de tout le psaume 132 par Lemaître de Sacy :

    Ha ! que c’est une chose bonne et agréable que les frères soient unis ensemble !

    C’est comme le parfum excellent qui fut répandu sur la tête d’Aaron, et qui descendit sur les deux côtés de sa barbe, et jusque sur le bord de son vêtement :

    c’est comme la rosée du mont Hermon, qui descend sur la montagne de Sion.

    Car c’est là que le Seigneur a ordonné que fût la bénédiction et la vie jusque dans l’éternité.

  • Dédicace de l’archibasilique du Très Saint Sauveur

    La première hymne de la fête de la dédicace des églises (traduction Bossuet), par un ensemble de maîtres de chœur sous la direction de dom Le Feuvre, à Fontevraud en 1991.


    podcast

    Urbs Jerusalem beata,
    Dicta pacis visio,
    Quae construitur in caelis
    Vivis ex lapidibus,
    Et Angelis coronata,
    Ut sponsata comite.

    Heureuse cité  de Jérusalem, dont le nom signifie Vision de la paix, et qui êtes environnée d'anges, comme une épouse des amis de son époux !

    Nova veniens e caelo,
    Nuptiali thalamo
    Praeparata, ut sponsata
    Copuletur Domino :
    Plateae et muri ejus
    Ex auro purissimo.

    Elle descend du ciel renouvelée par la grâce, et parée pour être conduite dans sa chambre nuptiale comme la chère épouse de Jésus-Christ. Ses places publiques et ses murailles sont de fin or;

    Portae nitent margaritis
    Adytis patentibus :
    Et virtute meritorum
    Illuc introducitur
    Omnis qui ob Christi nomen
    Hic in mundo premitur.

    Ses portes toujours ouvertes brillent de pierreries; et celui qui souffre en ce monde pour l'amour de Jésus-Christ, y est reçu par la vertu de ses mérites.

    Tunsionibus, pressuris
    Expoliti lapides,
    Suis coaptantur locis
    Per manus artificis,
    Disponuntur permansuri
    Sacris aedificiis.

    Les pierres vivantes dont elle est bâtie, sont taillées et polies par les souffrances et les persécutions, et placées chacune en son lieu par les mains de l'architecte, pour demeurer éternellement dans cet édifice sacré.

    Gloria et honor Deo
    Usquequaque altissimo,
    Una Patri, Filioque,
    Inclyto Paraclito,
    Cui laus est et potestas
    Per aeterna saecula. Amen.

    Gloire et honneur à jamais au Dieu très-haut, Père, Fils, et Saint-Esprit ; louange et puissance à Dieu dans toute l'éternité. Ainsi soit-il.

  • Les Quatre saints couronnés

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    La représentation la plus connue des quatre saints couronnés est semble-t-il cet ensemble de statues de Nanni di Banco (v. 1409-1417) pour une des niches de l’église Orsanmichele de Florence. Ce sont aujourd’hui des copies. La sculpture originale se trouve dans l’espace muséal au premier étage.

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    A vrai dire cette perfection classique, anonyme, tant quant à la personnalité de l’artiste qu’en ce qui concerne les personnages, me laisse… de marbre.

    Pour savoir qu’ils étaient sculpteurs il faut voir le panneau en dessous :

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    Je préfère la peinture réalisée dans la continuité de Giotto par Niccolò di Pietro Gerini pour la même église (les Quatre couronnés étaient les saints patrons de la guilde des maçons et charpentiers de Florence), encore qu’elle manque elle aussi de caractère. Tout en haut à gauche on voit le Christ qui vient conforter les martyrs, et à gauche dans le bâtiment le diable qui étrangle le tribun Lampadius qui a condamné les sculpteurs à mort. (Ce panneau d'autel se trouve aujourd'hui au musée de Philadelphie.) Il est frappant de constater que la peinture est encore médiévale alors que la sculpture, quelques années plus tard, est purement Renaissance.

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  • Regarde, Seigneur, de ton saint trône

    ℟. Aspice, Dómine, de sede sancta tua, et cógita de nobis: inclína, Deus meus, aurem tuam et audi:
    * Aperi óculos tuos et vide tribulatiónem nostram.
    . Qui regis Israël, inténde, qui dedúcis velut ovem Ioseph.
    ℟. Aperi óculos tuos et vide tribulatiónem nostram.

    Regarde, Seigneur, de ton saint trône, et pense à nous : incline, mon Dieu, ton oreille, et écoute : ouvre les yeux, et vois notre tribulation. Toi qui conduis Israël, prête l’oreille, toi qui mènes Joseph comme des brebis.

    Le corps de ce répons s’inspire de Baruch, livre qui est pourtant absent du bréviaire. Le verset est le début du psaume 79. « Joseph » est ici un synonyme d’Israël : Joseph, devenu vice-pharaon, est donc aussi le chef de ses frères qui sont les autres patriarches d’Israël, d’où sont issues les 12 tribus. C'est très clair dans le psaume suivant, qui évoque l'exode de "Joseph" hors d'Egypte.

    William Byrd en a fait l’un de ses très nombreux motets, et cette prière devait lui parler spécialement, lui qui connaissait éminemment les tribulations des catholiques dans l’Angleterre protestante.

  • Angustiæ mihi sunt undique

    ℟. Angústiæ mihi sunt úndique, et quid éligam ígnoro;
    * Mélius est mihi incídere in manus hóminum, quam derelínquere legem Dei mei.
    .  Si enim hoc égero, mors mihi est; si autem non égero, non effúgiam manus vestras.
    ℟. Mélius est mihi incídere in manus hóminum, quam derelínquere legem Dei mei.

    Les angoisses me viennent de tous côtés, et je ne sais que choisir. Mieux vaut pour moi tomber entre les mains des hommes que d’abandonner la loi de mon Dieu. Car si je fais cela, c’est la mort pour moi ; mais je ne fais pas cela, je n’échapperai pas à vos mains. Mieux vaut pour moi tomber entre les mains des hommes que d’abandonner la loi de mon Dieu.

    Le texte de ce répons est une adaptation de ce que dit Suzanne quand les deux vieillards veulent la forcer de coucher avec eux. La fin est toutefois différente : dans le livre de Daniel, Suzanne dit : « Il vaut mieux pour moi tomber entre vos mains sans faire (le mal) que de pécher en présence du Seigneur ». Le sens du répons est plus général, ce qui est logique pour un texte de la liturgie.

    Surtout on remarque une proposition qui ne se trouve pas du tout dans le texte de Daniel, mais qui se trouve assurément aussi dans l’Ecriture : « quid eligam ignoro », je ne sais que choisir. C’est dans l’épître de saint Paul aux Philippiens, et c’est une trouvaille géniale de l’avoir incorporé à ce répons, faisant ainsi un parallèle entre Suzanne et Paul, qui tous deux se demandent ce qu’ils doivent choisir mais ont clairement choisi avant de se poser la question. Philippiens 1,21-25 (traduction Sacy) :

    Car Jésus-Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Si je demeure plus longtemps dans ce corps mortel, je tirerai du fruit de mon travail ; et ainsi je ne sais que choisir. Je me trouve pressé des deux côtés : car d’une part je désire d’être dégagé des liens du corps, et d’être avec Jésus-Christ, ce qui est sans comparaison le meilleur ; et de l’autre, il est plus utile pour votre bien que je demeure encore en cette vie. C’est pourquoi j’ai une certaine confiance, qui me persuade que je demeurerai encore avec vous tous, et que j’y demeurerai même assez longtemps pour votre avancement, et pour la joie de votre foi.

  • La FSSP en Amérique

    Traduction d’un article du Washington Examiner : "Les paroisses catholiques traditionnelles se développent alors que le catholicisme américain décline"

    Les paroisses catholiques traditionnelles dirigées par une association de prêtres se développent aux États-Unis, défiant la tendance au déclin de l'Eglise américaine en général au cours des décennies précédentes.

    Au cours de l'année écoulée, les paroisses dirigées par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, une association de prêtres vouée à la célébration de la forme latine traditionnelle de la liturgie catholique, ont enregistré une forte augmentation de la fréquentation de la messe dominicale. La liturgie traditionnelle qui attire les participants est la forme de la messe célébrée avant les réformes instituées lors du Concile Vatican II, une réunion des évêques de l’église dans les années 1960.

    À Los Angeles, la fraternité n’avait pas d’église avant 2018, mais l’assistance à la messe a doublé au cours de l’année écoulée, passant de 250 par dimanche à 500. Le curé de la paroisse, le P. James Fryar, a commenté pour le site Web de la fraternité qu’après que sa paroisse avait ajouté une quatrième messe le dimanche, « 200 autres personnes sont venues ».

    La paroisse de Naples, en Floride, existe depuis moins de deux ans, mais près de 400 personnes y assistent à la messe chaque dimanche, soit une augmentation de 20% par rapport à 2018. Le pasteur, le P. Jonathan Romanoski, a déclaré au Washington Examiner que la paroisse « enregistre en moyenne une nouvelle famille - parfois une famille, parfois un individu - chaque semaine » depuis plus d'un an.

    Romanoski a déclaré que les gens étaient attirés par la liturgie et une communauté forte, qui comprend des groupes d'hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes, et des repas-partages mensuels.

    « C’est un endroit formidable pour leurs enfants, les prêtres sont très impliqués avec les gens, et les gens eux-mêmes se sentent comme formant entre eux une famille», a déclaré Romanoski.

    Romanoski a ajouté que les gens des autres paroisses se joignent souvent aux messes et que même les messes quotidiennes accueillent en moyenne une cinquantaine de paroissiens.

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  • Civitatem istam

    ℟. Civitatem istam tu circumda Domine: et Angeli tui custodiant muros eius. * Exaudi Domine populum tuum cum misericordia.
    ℣. Avertatur furor tuus Domine a populo tuo et a civitate sancta tua.
    ℟. Exaudi Domine populum tuum cum misericordia.

    Entoure cette cité, toi, Seigneur, que tes Anges gardent ses murs. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde. Détourne ta fureur, Seigneur, de ton peuple, et de ta cité sainte. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde.

    Ce répons « de Prophetis », des prophètes qu’on lit en novembre, a bien un verset d’un prophète, une ancienne version ou une adaptation de Daniel 9,16, mais le corps du répons ne se trouve nulle part dans l’Ecriture. C’est donc semble-t-il une composition qui amplifie le texte de Daniel et appelle Dieu à protéger une ville menacée : d’où la suppression de « Jerusalem » du texte de Daniel pour que la prière puisse s’appliquer à toute ville. De ce fait on le trouve aussi comme prière pour la ville où l’on habite dans certains livres de piété.

    Ce répons existe aussi comme antienne dans la liturgie ambrosienne, et on le trouve inscrit à l’entrée de plusieurs églises. Notamment du « Westwerk » de l’abbaye de Corvey, la plus ancienne construction de ce type (885). La plaque se trouve à près de 11 mètres de hauteur (sous la deuxième fenêtre centrale). Depuis la restauration de 1985 elle est exposée à l’intérieur (photo) et c’est une copie qui a été mise à sa place.

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  • Saint Charles Borromée

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    Le « Colosse », ou « Sancarlone », statue de saint Charles Borromée au sommet du « mont sacré » édifié en hommage à l’archevêque de Milan par sa ville natale peu après sa mort. La statue de cuivre, de près de 32 mètres, terminée en 1698, était alors la plus haute du monde. On peut monter à l’intérieur jusque dans la tête et voir le monde (en l’occurrence le lac Majeur) par les pupilles du saint…

    Dans l’église Saint-Charles d’Arona il y a un masque de bois qui est la copie de son masque mortuaire.

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