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Dédicace de l’archibasilique du Très Saint Sauveur

La première hymne de la fête de la dédicace des églises (traduction Bossuet), par un ensemble de maîtres de chœur sous la direction de dom Le Feuvre, à Fontevraud en 1991.


podcast

Urbs Jerusalem beata,
Dicta pacis visio,
Quae construitur in caelis
Vivis ex lapidibus,
Et Angelis coronata,
Ut sponsata comite.

Heureuse cité  de Jérusalem, dont le nom signifie Vision de la paix, et qui êtes environnée d'anges, comme une épouse des amis de son époux !

Nova veniens e caelo,
Nuptiali thalamo
Praeparata, ut sponsata
Copuletur Domino :
Plateae et muri ejus
Ex auro purissimo.

Elle descend du ciel renouvelée par la grâce, et parée pour être conduite dans sa chambre nuptiale comme la chère épouse de Jésus-Christ. Ses places publiques et ses murailles sont de fin or;

Portae nitent margaritis
Adytis patentibus :
Et virtute meritorum
Illuc introducitur
Omnis qui ob Christi nomen
Hic in mundo premitur.

Ses portes toujours ouvertes brillent de pierreries; et celui qui souffre en ce monde pour l'amour de Jésus-Christ, y est reçu par la vertu de ses mérites.

Tunsionibus, pressuris
Expoliti lapides,
Suis coaptantur locis
Per manus artificis,
Disponuntur permansuri
Sacris aedificiis.

Les pierres vivantes dont elle est bâtie, sont taillées et polies par les souffrances et les persécutions, et placées chacune en son lieu par les mains de l'architecte, pour demeurer éternellement dans cet édifice sacré.

Gloria et honor Deo
Usquequaque altissimo,
Una Patri, Filioque,
Inclyto Paraclito,
Cui laus est et potestas
Per aeterna saecula. Amen.

Gloire et honneur à jamais au Dieu très-haut, Père, Fils, et Saint-Esprit ; louange et puissance à Dieu dans toute l'éternité. Ainsi soit-il.

Commentaires

  • Aucun rapport, cher Daoudal, mais allez mater ça:

    https://sputniknews.com/world/201911091077262768-pope-francis-denies-physical-resurrection-of-christ-from-the-dead-claims-his-interviewer/

    Emouvant, non ?

  • C'est troublant, comme le reste.

  • Mon cher Simon, vous connaissez depuis longtemps ma position. Une fois que l'on a compris, tout ceci n'est plus troublant du tout, mais tout-à-fait normal.

    Et très triste.

    Que Dieu vous garde cher ami.

  • Vivis ex lapidibus : je m'étonnais que Bossuet ne traduise pas le verset le plus fameux de la première strophe ; mais il l'a traduit avec la quatrième strophe, où il ne figure pas ! Très Grand Siècle, cette désinvolture !
    En tout cas, merci pour cette hymne que l'on a trop peu l'occasion d'entendre...

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