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Liturgie - Page 200

  • Bonnes nouvelles

    Mgr Leonard Blair, archevêque de Hartford, Connecticut, confie la paroisse Saint-Patrick de Waterbury à l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, et donc aussi sa grande église néo-gothique de 1882. La première messe se célébrée dimanche 27 octobre, fête du… Christ Roi, par Mgr Michael Schmitz, vicaire général de l’Institut.

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    D’autre part l’ICRSP vient d’acheter une église presbytérienne de 1880 à Belfast, avec l’accord de l’évêque de Down et Connor. L’ICRSP célèbre déjà la messe le dimanche dans une autre église du nord de Belfast.

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    Le diocèse d’Essen en Allemagne confie l’église néo-gothique Saint-Joseph d’Oberhausen-Styrum (bâtie en 1874, avec un clocher de 73 mètres) à la Fraternité sacerdotale Saint Pierre à partir de janvier 2020. La première messe sera célébrée le dimanche 12 janvier.

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  • Saint Raphaël

    Le nom de Raphaël veut dire médecine de Dieu. Et nous devons remarquer qu’on peut être retiré du mal par trois bienfaits que saint Raphaël nous accorde quand il nous guérit.

    D’abord Raphaël, le médecin céleste, nous arrache à l’infirmité spirituelle en nous amenant à l’amertume salutaire de la contrition, à laquelle se rapporte ce que Raphaël dit à Tobie : Dès que tu seras entré dans ta maison, oins ses yeux avec du fiel. Il le fit et son père recouvra la vue. Pourquoi ne dut-ce point être Raphaël lui-même qui fit cette onction ? Parce qu’un Ange ne donne point la componction ; son rôle est d’en montrer la voie. En ce fiel nous voyons donc l’image de l’amertume de la contrition, laquelle rend sains les yeux intérieurs de l’âme ; un psaume nous dit : « Il guérit ceux qui sont contrits de cœur. » Cette contrition est un collyre excellent. Au deuxième chapitre du livre des Juges, il est raconté que l’Ange monta auprès de ceux qui versaient des larmes et dit au peuple : « Je vous ai retirés de la terre d’Egypte ; j’ai accompli pour vous tant et tant de choses bonnes, et tout le peuple pleura de telle sorte que ce lieu fut appelé le lieu de ceux qui pleurent. » Mes très chers, les Anges nous parlent tout le long du jour des bienfaits de Dieu et nous les remettent en mémoire : Ils semblent nous dire : Qui t’a créé ? Qui t’a racheté ? Qu’as tu fait ? Qu’as-tu offensé ? Or, si nous nous arrêtons à considérer ce qui en est, nous ne trouverons d’autre remède que de pleurer.

    Secondement, saint Raphaël nous arrache à la servitude du diable, quand il fait pénétrer en nous le souvenir de la passion du Christ en figure de laquelle il est dit au sixième chapitre de Tobie : Si tu mets une parcelle de son cœur sur des charbons ardents, la fumée qui s’en dégagera mettra en fuite la race des démons. En effet, Raphaël relégua le démon dans un désert de la haute Egypte. Qu’est ceci ? Raphaël n’aurait pu éloigner le démon s’il n’avait mis le cœur sur des charbons ardents ? Est-ce le cœur d’un poisson qui donnait à l’Ange tant de pouvoir ? Nullement. Il serait demeuré sans aucune vertu s’il n’y avait eu ici un mystère. Par ce fait il nous est donné à entendre que rien aujourd’hui ne nous délivre de la servitude du diable comme la passion du Christ, et que cette passion procède de son cœur comme d’une racine, c’est-à-dire qu’elle est le fruit de son amour. Le cœur est en effet la source de toute notre chaleur vitale. Si donc tu mets le Cœur du Christ, c’est-à-dire la passion qu’il a soufferte et dont la racine est la charité, la source son ardeur, si tu mets ce Cœur divin sur des charbons en le rappelant à ta mémoire et que ton âme s’enflamme, aussitôt le démon sera éloigné, de sorte qu’il ne pourra te nuire.

    Troisièmement l’Archange Raphaël nous délivre de la peine de nous trouver en opposition avec Dieu, peine que nous encourons en offensant ce Dieu ; il nous en délivre quand il nous amène à prier avec instance ; et à ceci je rapporte ce que l’Ange Raphaël dit à Tobie au douzième chapitre : Quand tu priais avec larmes, moi j’ai offert ton oraison au Seigneur. Les Anges nous réconcilient avec Dieu, dans la mesure où ils le peuvent. Nos accusateurs devant Dieu, ce sont les démons. Quant aux Anges, ils nous excusent, lorsqu’ils offrent nos prières, ces prières qu’ils nous ont porté à faire dévotement. On lit au huitième chapitre de l’Apocalypse : « La fumée des parfums s’éleva de la main de l’Ange en présence du Seigneur ». Ces parfums se consumant suavement sont les prières des Saints. Veux-tu plaire au Dieu que tu as offensé ? Prie dévotement. Ils offrent à Dieu ta prière pour te réconcilier avec lui. Il est dit en saint Luc que le Christ étant tombé en agonie priait plus instamment et qu’un Ange de Dieu lui apparut le fortifiant. Tout cela s’est accompli en notre faveur, car le Sauveur n’avait point besoin d’être fortifié par un messager céleste ; mais il en a été ainsi pour montrer que les Anges assistent volontiers ceux qui prient avec piété et volontiers les aident ; ils les fortifient et offrent leurs oraisons à Dieu.

    Saint Bonaventure (bréviaire)

  • Saint Antoine Marie Claret

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    "La dévotion à la Très Sainte Vierge dans la congrégation des Missionnaires fils du Cœur Immaculé de Marie", par Narcisse Garcia Garcès CMF, in "Maria", tome III.

  • Hic est fratrum amator

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    Antiphonaire d'Hartker, Saint-Gall, Xe siècle.

    ℟. Hic est fratrum amátor et pópuli Israël:
    * Hic est, qui multum orat pro pópulo et univérsa sancta civitáte Jerúsalem.
    . Vir iste in pópulo suo mitíssimus appáruit.
    ℟. Hic est, qui multum orat pro pópulo et univérsa sancta civitáte Jerúsalem.

    Celui-ci est l'homme qui aime ses frères et le peuple d'Israël. Celui-ci est l'homme qui prie beaucoup pour le peuple et pour toute la sainte cité de Jérusalem.
    Cet homme apparut le plus doux dans son peuple.

    Ce répons des matines est extrait du second livre des Maccabées, qui est la lecture du moment selon le bréviaire. Mais le verset est repris du livre des Nombres. C’est intéressant de voir comment le texte a été découpé de façon à ne garder qu’une prophétie christique sans autre référence.

    Puisqu’il s’agit d’un livre des Maccabées, on peut croire que cet éloge est celui de Judas, ou éventuellement de l’un de ses frères. Mais non. C’est Judas qui parle. Exhortant ses soldats avant un dur combat contre l’armée de Démétrius Ier, il leur raconte un songe qu’il a fait. Il a vu l’ancien et très vénéré grand-prêtre Onias (assassiné dix ans auparavant), qui lui a montré « un autre homme vénérable par son âge, tout éclatant de gloire, et environné d’une grande majesté » et a dit : « C’est là le véritable ami de ses frères et du peuple d’Israël ; c’est là Jérémie, le prophète de Dieu, qui prie beaucoup pour ce peuple, et pour toute la ville sainte ». Et le prophète Jérémie donne à Judas son épée, avec laquelle Il va sauver son peuple de ses ennemis…

    Nous avons donc là trois figures du Christ cachées sous le texte : Onias, Jérémie, Judas. Le verset en ajoute une quatrième. Car « cet homme » qui « est apparu le plus doux dans son peuple », c’est Moïse, selon les Nombres (12,3). Mais l’on constate que le texte a été modifié : l’Ecriture dit que Moïse était le plus doux « sur la terre ». le verset dit « dans son peuple », pour correspondre au reste du répons, et pour souligner que le Christ viens sauver « son peuple », dont il est venu faire partie.

  • Saint Hilarion

    Dans l'allégresse j'entreprends de célébrer ta lumineuse et rayonnante vie: intercède pour que je resplendisse de la joie dont tu éclates, bienheureux Père, et loin de moi chasse les ténèbres du péché.
    Totalement, bienheureux Père, tu t'es avancé dans l'allégresse vers Dieu, étranger au monde et à la chair,:et par une tempérance continue sans souillure tu gardas ton esprit, en quête de l'impassible condition.
    Auréolé par l'éclatante irradiation de la divinité souveraine et incréée, tu n'as pas suivi le paganisme de ton père, mais te détournas de sa tumultueuse ignorance pour te ranger du côté de l'unique Trinité.

    Ayant guéri l'enflure des passions, bienheureux Hilarion, par ton ascèse continue tu les fis dépérir en t'écriant: Nul n'est saint comme toi, ô notre Dieu, nul n'est juste comme toi, Seigneur.
    Avec le glaive de la tempérance tu as déchiré les tuniques de peau, symboles de la mort, et tu as tissé le vêtement du salut en disant au Créateur: Tu es mon Dieu, nul n'est juste comme toi, Seigneur.
    Fortifié par l'espérance de l'éternité, Père théophore, tu fus conduit vers Dieu par les mains du bienheureux Antoine; l'ayant imité, toi-même tu devins un flambeau rayonnant de miracles, vénérable Hilarion.

    Ayant imité la vertueuse vie d'Antoine le Grand, tu as pris sur tes épaules la croix de ton Seigneur; ayant déposé tout souci de cette vie, tu fis périr les passions et vécus pour l'esprit; c'est pourquoi tu as comblé la création d'étonnants miracles, par grâce de l'Esprit saint. Vénérable Hilarion, intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

    Liturgie byzantine, matines.

  • 19e dimanche après la Pentecôte

    La « station » romaine de ce dimanche est en la basilique des saints Côme et Damien, les fameux médecins anargyres. C’est pourquoi les antiennes d’introït, d’offertoire et de communion sont les mêmes que celles du jeudi de la troisième semaine de carême, qui a pour station cette même basilique et rend particulièrement hommage aux saints guérisseurs, qui ont leur fête propre le 27 septembre. La postcommunion de ce dimanche fait allusion à ces martyrs, mais en soulignant que le véritable médecin est le Christ, et que le véritable médicament est son Corps que nous venons de recevoir.

    Tua nos, Dómine, medicinális operátio, et a nostris perversitátibus cleménter expédiat, et tuis semper fáciat inhærére mandátis. Per Dóminum.

    Que ton opération médicinale, Seigneur, et nous délivre de nos perversités par ta clémence, et nous fasse demeurer attachés toujours à tes commandements.

    Dans la collecte d’action de grâces, nous demandons que la vertu médicinale de l’Eucharistie — beau concept, qui suppose l’infirmité et l’empoisonnement de notre nature, conséquence du fruit fatal de l’Éden — nous affranchisse des passions perverses, et nous fasse adhérer constamment à la volonté divine. Chacun veut selon la nature de son esprit. Pour que nous puissions avoir des goûts célestes et un idéal divin, il faut donc que l’Esprit de Dieu non seulement corrige par sa grâce notre esprit humain et charnel, mais s’y substitue pour ainsi dire, en nous faisant vivre de Lui.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Saint Pierre d’Alcantara

    Le soldat, ministre de leur vengeance, arrive donc la lance à la main, et la plonge avec force dans la poitrine nue du Sauveur. La croix fut ébranlée en l'air par la violence du coup, et du côté entr'ouvert du Sauveur, il sortit de l'eau et du sang qui guérissent les péchés du monde. Ô fleuve qui sors du paradis et qui arroses de tes eaux toute la surface de la terre ! Ô plaie du précieux côté du Sauveur, faite bien plus par son amour pour les hommes que par le fer de la lance cruelle ! Ô porte du ciel, entrée du paradis, lieu de rafraîchissement, tour inexpugnable, sanctuaire des justes, sépulture des pèlerins, nid des colombes simples, et lit fleuri de l'épouse des Cantiques ! Je te salue, plaie du précieux côté, qui t'imprimes dans les cœurs dévots, blessure qui blesses les âmes des justes, rose d'ineffable beauté, rubis d'inestimable valeur, entrée du cœur de Jésus-Christ, témoignage de son amour et gage de l'éternelle vie !

    Extrait de la deuxième série de méditations, pour le samedi, du Traité de l’Oraison et de la Méditation.

  • Saint Luc

    « J’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout, depuis les origines. » Luc insiste et répète que ce qu’il va écrire, il ne le tient pas des on-dit, mais qu’il s’est personnellement informé depuis les origines. Aussi, à juste titre, l’apôtre Paul fait son éloge en ces termes : « Luc, dont la louange en ce qui concerne l’évangile est répandue dans toutes les Églises » (2 Co 8, 18). On ne le dit d’aucun autre, mais on le rapporte au sujet de Luc.

    « J’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout, depuis les origines, d’en écrire pour toi l’exposé suivi, excellent Théophile. » On pourrait penser que c’est pour un personnage nommé Théophile qu’il a écrit l’évangile. Vous tous qui écoutez mon discours, si vous êtes des hommes vraiment aimés de Dieu, vous aussi, vous êtes également des « théophiles » et c’est pour vous que l’évangile est écrit. Si quelqu’un est « théophile », lui aussi est à la fois très bon et très fort, comme l’exprime de la manière plus nette le mot grec κράτιστος (kratistos). Aucun Théophile n’est faible et, de même qu’il est écrit du peuple d’Israël, à sa sortie d’Égypte, « qu’il n’y eut pas dans ses tribus d’homme faible » (Psaume 104), de même oserai-je dire : tout homme qui est théophile est fort ; il tient sa force et sa vigueur de Dieu et de sa Parole, il peut ainsi connaître « la vérité des paroles qui l’ont instruit », comprenant la parole de l’Évangile dans le Christ « à qui appartiennent la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Amen. »

    Fin de la première homélie d’Origène sur saint Luc, traduction des Sources chrétiennes. Nous n’avons plus le texte grec d’Origène. Le texte latin est la traduction réalisée par saint Jérôme. La note sur « kratistos » est évidemment de saint Jérôme, dont le texte est plus clair que la traduction française. Parce que, dans le texte latin de l’évangile, « kratistos » est traduit par « optime », puisqu’il s’agit de vanter non la force physique mais l’excellence morale et intellectuelle de Théophile. C’est ce mot « optime » que reprend saint Jérôme ensuite, et il aurait fallu garder « excellent » au lieu de mettre « très bon » : tout théophile (aimé de Dieu) est « excellent et fort » comme Théophile.

    La doxologie finale vient de la première épître de saint Pierre, et elle conclut toutes les homélies d’Origène sur saint Luc, comme une forte affirmation de la divinité du Christ. Puisque la gloire et la puissance appartiennent à Dieu, et que « la puissance (kratos) de Dieu n’est autre que le Christ Seigneur » (Origène, première homélie sur l’Exode).

  • Sainte Marguerite-Marie

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  • Sainte Hedwige

    Deus, qui beatam Hedwigem a sæculi pompa ad humilem tuæ Crucis sequelam toto corde transire docuisti : concéde ; ut ejus meritis et exemplo discamus perituras mundi calcare delicias, et in amplexu tuæ Crucis omnia nobis adversantia superare : Qui vivis et regnas…

    O Dieu, de qui la bienheureuse Hedwige apprit à passer généreusement du sein des pompes du siècle en l’humble voie de votre croix ; faites que, par ses mérites et à son exemple, nous apprenions à fouler aux pieds les délices périssables du monde et à surmonter, en embrassant votre croix, tout ce qui nous est contraire.

    Le monastère cistercien de Trzebnica où vécut sainte Hedwige, devenu sanctuaire de sainte Hedwige, avec son tombeau.

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    Bien que le monastère soit baroque, il reste un tympan roman, où l’on voit David, Bethsabée et Salomon.

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