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Regarde, Seigneur, de ton saint trône

℟. Aspice, Dómine, de sede sancta tua, et cógita de nobis: inclína, Deus meus, aurem tuam et audi:
* Aperi óculos tuos et vide tribulatiónem nostram.
. Qui regis Israël, inténde, qui dedúcis velut ovem Ioseph.
℟. Aperi óculos tuos et vide tribulatiónem nostram.

Regarde, Seigneur, de ton saint trône, et pense à nous : incline, mon Dieu, ton oreille, et écoute : ouvre les yeux, et vois notre tribulation. Toi qui conduis Israël, prête l’oreille, toi qui mènes Joseph comme des brebis.

Le corps de ce répons s’inspire de Baruch, livre qui est pourtant absent du bréviaire. Le verset est le début du psaume 79. « Joseph » est ici un synonyme d’Israël : Joseph, devenu vice-pharaon, est donc aussi le chef de ses frères qui sont les autres patriarches d’Israël, d’où sont issues les 12 tribus. C'est très clair dans le psaume suivant, qui évoque l'exode de "Joseph" hors d'Egypte.

William Byrd en a fait l’un de ses très nombreux motets, et cette prière devait lui parler spécialement, lui qui connaissait éminemment les tribulations des catholiques dans l’Angleterre protestante.

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