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Laïcité québécoise

Mercredi dernier, le Tribunal des droits de la personne du Québec a enjoint la Ville de Saguenay et son maire Jean Tremblay à cesser de dire une prière avant les séances publiques du conseil municipal, et à ne plus exposer une statue du Sacré-Coeur et un crucifix dans les salles où se déroulent ces assemblées.

C’est une grande première, et le Mouvement laïque a aussitôt rebondi en soulignant que cette décision « pourrait avoir des répercussions jusqu'à l'Assemblée nationale, où le crucifix qui y trône est très controversé ».

Le porte-parole du Premier ministre Jean Charrest a déclaré hier qu’il n’était pas question d’ôter le crucifix de l’Assemblée nationale. Au motif que l'Église a joué un rôle important dans l'histoire du Québec, et que le crucifix en est un symbole. « La seule position de l'Assemblée nationale est celle prise en mai 2008. Elle demeure », a-t-il précisé. En 2008, les deux coprésidents de la « Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles » avaient notamment demandé que le « crucifix au-dessus du siège du président de l'Assemblée nationale soit retiré et replacé dans l'hôtel du Parlement, à un endroit qui puisse mettre en valeur sa signification patrimoniale ». L’Assemblée nationale avait voté à l'unanimité une motion gouvernementale affirmant que le crucifix resterait en place…

Commentaires

  • Controversé, elle est bien bonne, comme si le Christ devait être l'object de controverses!!! (du reste Il l'avait prévu)

  • Remarquez que des jeunes non catholiques (pratiquants) sont outrés par ce jugement. Ce n'est pas à un juge de décider !

    http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=91654

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