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Islam - Page 144

  • L’Indonésie et son islam modéré

    Comme chacun sait, l’Indonésie est le plus grand pays musulman du monde, et l’on y pratique un islam modéré et tolérant.

    La Régence de Bogor, au sud de Djakarta, a pris, comme l’année dernière à la même date, c’est-à-dire juste avant Noël, une ordonance qui « interdit aux chrétiens toute activité religieuse publique ». Une banderole a été installée devant l’église Saint Jean Baptiste de Parung : « Nous, peuple musulman de Parung, soutenons et appliquerons le Décret du Régent n° 453.2/556 qui ordonne de mettre un terme aux activités de l’église catholique de Saint Jean Baptiste. »

  • Médias espagnols

    Une chaine iranienne et une chaine saoudienne vont commencer à émettre ses jours-ci en Espagne. Et en espagnol.

    L’une s’appelle Hispan TV, l’autre Cordoba Television (c’est-à-dire télévision de Cordoue, sous-entendu du califat), celle-ci ayant ses bureaux à San Sebastian de los Reyes (Saint Sébastien des Rois)…

  • Tunisie : les islamistes s’installent

    Les députés tunisiens ont adopté une mini-Constitution provisoire permettant la tenue des élections et la désignation d’un président qui désignera un Premier ministre. Le président de la République devra être « exclusivement tunisien, de religion musulmane, descendant de parents tunisiens et âgé de 35 ans minimum ». Ce qui exclut les binationaux qui sont très nombreux, et les non-musulmans qui sont rarissimes. C’est l’alliance de l’islamisme et du nationalisme, comme en Turquie.

    Les « révolutionnaires » ne sont pas contents et ils manifestent. Pas tellement pour l’article sur le président, mais pour ceux qui donnent l’essentiel du pouvoir au Premier ministre. Lequel sera le numéro 2 d’Ennahda, selon les accords conclus entre les partis.

    Les « révolutionnaires » vont peut-être finir par comprendre qu’ils n’ont été que les idiots utiles de la révolution islamiste.

  • Glavany et les musulmans laïques

    « Je pense que 99,9 % des musulmans en France sont des musulmans laïques », déclare Jean Glavany, qui sait de quoi il parle, puisqu’il est secrétaire national du PS à la laïcité.

    Dès lors on comprend mieux ce qu’il disait il y a six ans déjà : « Aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France. »

    Puisque ce sont des mosquées de musulmans à 99,9% adeptes de la laïcité …

  • Haute trahison

    Selon Le Parisien, Jeannette Bougrab, suite à ses propos sur l’islam, aurait reçu « un coup de fil incendiaire de Jean-Paul Faugère, le directeur de cabinet de François Fillon », qui lui aurait reproché de remettre en cause la politique étrangère de la France, allant jusqu’à l’accuser de « haute trahison ».

    Si c’est vrai, la fille de harki qu’est Jeannette Bougrab a dû apprécier…

    Il est cependant incontestable que pour les collabos de l’islam il s’agit de haute trahison. Qui selon la charia est punie de mort.

  • En Arabie saoudite

    Le Conseil saoudien de la fatwa (Majlis al-Ifta 'al-A'ali) a distribué aux 150 membres de l’Assemblée consultative (choura) un rapport sur la question de savoir s’il faut permettre aux femmes de conduire. La réponse est non. Permettre aux femmes de conduire, ce serait provoquer une décadence morale qui en dix ans augmenterait de façon significative l’homosexualité (chez les femmes, mais aussi chez les hommes), la prostitution et la pornographie, et il n’y aurait plus de vierges dans le pays.

    Le rapport a été rédigé par les savants de l’islam en collaboration avec le Kamal Subhi, ancien professeur à l’université Roi Fahd.

    Il ne se contente pas d’affirmer, il donne des preuves scientifiques. L’une d’elle est qu’il suffit de regarder les autres pays pour constater que les femmes au volant provoquent le déclin moral. Et le Pr Subhi raconte (dans le rapport) son expérience dans un café d’un pays non précisé :

    « Toutes les femmes me regardaient. L’une d’elles fit un geste montrant clairement qu’elle était disponible. Voilà ce qui arrive quand on permet aux femmes de conduire. »

    N.B. Petit rappel du discours de Nicolas Sarkozy à Riyad le 14 janvier 2008 :

    L’Arabie Saoudite et la France partagent les mêmes objectifs d’une politique de civilisation… L’Arabie Saoudite et la France n’ont pas seulement des intérêts en commun. Elles ont aussi un idéal commun… La politique de civilisation, c’est ce que font tous ceux qui s’efforcent de concilier le progrès et la tradition, de faire la synthèse entre l’identité profonde de l’Islam et la modernité sans choquer la conscience des croyants. C’est ce que fait l’Arabie Saoudite sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Abdallah.

    (La phrase suivante était : « C’est ce que fait le Président Moubarak en Egypte avec la sagesse qui est la sienne. »)

  • Miracle : il y a UN ministre qui connaît l’islam

    C’est Jeannette Bougrab. Le Parisien, qui publie son interview, souligne qu’il s’agit d’« une voix isolée au sein du gouvernement » :

    « Je ne connais pas d’islamisme modéré… Je n’accepte pas l’idée qu’on puisse fonder une Constitution sur la charia… Il n’y a pas de charia light. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentalistes que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et libertés »…

     

  • Encore une victoire des « islamistes modérés »

    Cette fois c’est au Maroc. Les islamistes du parti Justice et Développement ont obtenu 107 sièges sur 395. Ils en avaient obtenu 9 en 1997, ils en avaient 47 dans la précédente chambre.

    Mohamed VI a octroyé une nouvelle Constitution, en juillet, dans le cadre du « printemps arabe », stipulant que le roi doit choisir comme chef du gouvernement un membre du parti ayant le plus d’élus. Cette disposition l’oblige donc à faire diriger le gouvernement par les islamistes, alors que les seuls élus du parti de l’actuel Premier ministre et du parti du ministre des Finances sont plus nombreux (112 à eux deux).

  • Quand Jebali rêve tout haut

    Lors d’un gigantesque meeting d’Ennahda, dimanche à Sousse, Hamadi Jebali, secrétaire général du parti et probable futur Premier ministre, a déclaré dans une envolée lyrique que les Tunisiens sont « à un moment historique, dans un nouveau cycle de civilisation, inch’Allah, dans le sixième califat, inch’Allah ». Et de souligner qu’il sera avec son parti « le 6e calife bien guidé ».

    Ces propos ont été accueillis avec stupeur par tous les gogos qui croyaient que Hamadi Jebali était le représentant de l’aile la plus modérée du parti islamiste. Et l’un des deux partis en discussion pour la formation d’un gouvernement a rompu les pourparlers avec Ennahda.

    Le « 6e calife bien guidé » : il y a eu quatre « califes bien guidés », les successeurs immédiats de Mahomet. Beaucoup ajoutent un cinquième « calife bien guidé », Omar Abdelaziz (682-720). Hamdi Jebali serait donc le successeur des califes des débuts de l’islam…

    Le porte-parole d’Ennahda a tenté d’expliquer que l’on avait enlevé le propos de son contexte, que Jebali faisait allusion aux principes vertueux des premiers califes, mais que bien évidemment Ennahda était engagé dans une démocratie pluraliste et dans le régime républicain…

    Or c’est un secret de polichinelle qu'Ennahda, comme tous les partis islamistes, comme les Frères musulmans en Egypte, ont l’intention, plus ou moins explicite, de reconstituer le califat.

  • Abdel Hakim Belhadj : puisque je vous le dis

    Dans une interview à l’agence Reuters, Abdel Hakim Belhadj, « gouverneur militaire de Tripoli »… ne dit rien de ses intentions.

    Questionné sur l’imposition de la charia, il dit : « Il n'y a rien à craindre, il n'y a pas d'extrémisme en Libye. Les Libyens sont des musulmans modérés, leur islam est modéré. Al Qaïda n'existe pas en Libye et il n'y a pas de lien entre les révolutionnaires et Al Qaïda. »

    Puisqu’il le dit…

    « Lui-même, qui a côtoyé le Groupe combattant islamique libyen en Afghanistan avant l'intervention des forces américaines, fin 2001, dit n'avoir “aucune relation avec Al Qaïda” », ajoute Reuters.

    Rappelons néanmoins que Belhadj n’a pas « côtoyé » le GICL : il en a été l’un des fondateurs, et il en a été le chef. Et qu’il a été le lieutenant d’Al Zarqaoui, le chef d’Al Qaïda en Irak.