Cette fois c’est au Maroc. Les islamistes du parti Justice et Développement ont obtenu 107 sièges sur 395. Ils en avaient obtenu 9 en 1997, ils en avaient 47 dans la précédente chambre.
Mohamed VI a octroyé une nouvelle Constitution, en juillet, dans le cadre du « printemps arabe », stipulant que le roi doit choisir comme chef du gouvernement un membre du parti ayant le plus d’élus. Cette disposition l’oblige donc à faire diriger le gouvernement par les islamistes, alors que les seuls élus du parti de l’actuel Premier ministre et du parti du ministre des Finances sont plus nombreux (112 à eux deux).
Commentaires
En route pour la "sharialight" !
Reprenons en coeur : "Vive l'islamisme modéré".