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Islam - Page 13

  • Allahou Akbar chanté à Saint-Louis des Invalides

    « A l’initiative de l’ambassade du Kosovo à Paris », la « Philharmonie du Kosovo » (on ne rit pas) a donné un « concert » à la cathédrale Saint-Louis des Invalides, « pour célébrer le vingtième anniversaire de l’instauration de la paix au Kosovo » (et là il n’y a pas de quoi rire).

    Au programme, l’œuvre intitulée « L’homme armé : messe pour la paix », de Sir Karl William Pamp Jenkins, compositeur de très fades guimauves et creuses fanfares.

    Cette « œuvre » commence par le chant médiéval « L’homme armé » qui fut très célébrissime et inspira de nombreuses compositions.

    Juste après, avant le Kyrie (grégorien, mais oui), il y a l’appel islamique à la prière. En arabe, dans sa version de plus pur muezzin :

    Allahu Akbar
    Allahu akbar
    Ashhadu alla illaha illallah
    Ashhadu alla illaha illallah
    Ashhadou anna Muhammadan Rasulu l-lah
    Ashhadou anna Muhammadan Rasulu l-lah
    Hayya Ala s-salah
    Hayya Ala s-salah
    Hayya Ala l-Falah
    Hayya Ala l-Falah
    Allahu Akbar
    Allahu Akbar
    La Ilaha illallah

    Allah est le plus grand. Je témoigne qu'il n'y a pas de Dieu excepté Allah. Je témoigne que Mohammed est le messager d'Allah. Venez vite vers la prière. Venez vite vers le succès Allah est le plus grand. Il n'y a pas de Dieu excepté Allah.

    Voilà ce qui a résonné le 22 mai sous les voûtes de la cathédrale Saint-Louis des Invalides, au cœur de Paris.

    Et que dit la hiérarchie « catholique » ?

    Elle s’en lave les mains :

    Le Diocèse aux Armées est utilisateur et non affectataire de la cathédrale Saint Louis des Invalides. C’est le Musée de l’Armée qui est affectataire. Le diocèse n’est pas décisionnaire des concerts qui s’y déroulent et n’a pas été associé au contenu du concert organisé sous l’égide de l’ambassade du Kosovo à Paris.

    Vous me ferez signe quand il y aura une messe de quelque compositeur que ce soit (avec Credo) à la grande mosquée de Pristina…

  • Au Burkina Faso

    Screenshot_2019-05-27 Attaque de l’église catholique de Toulfé La liste des victimes(1).png

    Nouvelle attaque islamiste d’une église au Burkina Faso, hier pendant la messe. C’était à Toulfé, dans la province de Loroum.

    Selon les témoignages recueillis par l’agence Fides, 8 hommes lourdement armés sont entrés dans le village aux alentours de 9h locales sur quatre motos. Ils sont entrés dans l’église où la communauté venait de se réunir pour la messe, ouvrant le feu de manière indiscriminée. Trois personnes sont mortes sur le coup, une autre est décédée des suites de ses blessures. Il y a également plusieurs blessés.

    Screenshot_2019-05-27 Attaque de l’église catholique de Toulfé La liste des victimes.png

  • Finlandaises

    Finnish women at a Syrian refugee camp.jpg

    Trois des cinq Finlandaises de l’Etat islamique, internées au camp d’Al-Hol en Syrie, qui veulent retourner dans leur pays avec leurs enfants. Il y aurait en tout 11 mères finlandaises et leurs 33 enfants dans le camp.

    « Nous sommes Finlandaises et nous ne comprenons pas pourquoi nous ne pouvons pas retourner en Finlande avec nos enfants. »

    Mais le gouvernement finlandais fait la sourde oreille. Par pure islamophobie, apparemment…

  • En Centrafrique

    Témoignage de Mgr Juan José Aguirre Muños, évêque de Bagassou, sur la progression des Peuls (Fulani) dans tous les pays sud-sahariens.

    Dans l’ensemble du Sahel, le déplacement des Peuls (ou Fulanis) avec des millions de bovins déstabilise actuellement des zones entières du Nigeria, du Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, du Tchad et maintenant de République centrafricaine, suite aux conflits qu’ils suscitent entre cette population de bergers nomades et les populations locales d’agriculteurs sédentaires. La cause de ce mouvement est la désertification qui contraint les Peuls à aller à la recherche continuelle de nouveaux pâturages et de sources d’eau. Malheureusement, les Peuls, qui sont bien armés, laissent sur leur passage une traînée de sang qui s’allonge de jour en jour. En Centrafrique, des milliers d’entre eux sont déjà arrivés. Ils ont créé un couloir qui descend du Tchad et arrive en Centrafrique dans la zone de N'Délé, au nord du pays. De là, ils descendent vers Bangassou, dans le sud-est, en traversant les missions de Zémio, Boqui et Obo. Il s’agit de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants avec leurs troupeaux qui se dirigent actuellement dans notre zone. Si les flux devaient se perpétuer à ce rythme, d’ici quelques années seulement, au sud-est de la Centrafrique pourraient vivre jusqu’à 2 millions de Peuls. Les populations locales sont alarmées pour leur avenir. Ce qui est certain est que tout est fait pour ouvrir des couloirs au travers desquels passent les Peuls à la recherche d’eau et de pâtures. Les seigneurs de guerre ont avancé leurs requêtes visant à transformer une partie de la zone de la mission d’Obo en parc naturel de manière à chasser les agriculteurs et à permettre l’installation des Peuls avec des millions de têtes de cheptel. Cela fait partie de la guerre que nous connaissons actuellement en Centrafrique. Un des seigneurs de guerre lié aux Peuls est Ali Darassa, un Peul (Fulani) nigérian. Il s’agit du principal organisateur de ces couloirs. Nous comprenons le drame des Peuls, victimes de la désertification, mais personne n’a demandé la permission des populations centrafricaines qui vivent déjà dans des conditions très dures. En outre, les Peuls sont musulmans et les populations locales sont chrétiennes, ce qui accentue les tensions interreligieuses déjà présentes en Centrafrique.

    On remarquera que l’évêque attend la fin pour signaler un point essentiel : les Peul « bien armés » qui « laissent sur leur passage une traînée de sang qui s’allonge de jour en jour » sont musulmans, et les paysans qu’ils massacrent sont chrétiens. Mais enfin il le dit.

  • Au Pakistan

    PAKISTAN_-_0521_-_Cristiano_2.jpgJaved Masih, de Nalka Kohala, près de Faisalabad, avait 36 ans, il était marié et père d’un enfant. Et chrétien comme son nom l’indique.

    Il y a environ quatre mois il avait accepté de travailler dans une ferme pour 10.000 roupies par mois (moins de 60 €) – le salaire minimum étant de 16.500 roupies. Non seulement il était mal payé mais il devait supporter les vexations constantes de ses patrons musulmans. Il l’acceptait pour faire vivre sa femme et son enfant handicapé.

    Puis il a trouvé mieux. Un emploi payé 20.000 roupies, un mois payé d’avance.

    Son employeur lui a alors fait savoir que s’il voulait quitter son poste il devait lui rembourser les 6.000 roupies dont il lui avait fait avance lors de l’embauche. Le nouvel employeur de Javed Masih lui a fourni ces 6.000 roupies. Et Javed est allé donner cet argent à l’ancien employeur. Lequel, avec son beau-frère, un cousin et un ami, ont torturé Javed à mort et ont balancé son corps dans un canal.

    Les funérailles ont eu lieu le 19 mai. Le même jour, le ministre du Pendjab pour les droits de l’homme et les minorités, Ejaz Augustine (lui-même chrétien, donc) a rendu visite à la famille et a promis que les coupables seraient traduits en justice. Mais pour l’heure personne n’a été arrêté.

  • En Turquie

    Arthur, 13 ans, est un garçon arménien de Turquie orientale. Samedi dernier, il est apparu dans une émission de télévision où il s’est « converti » à l’islam en direct, sous la direction d’un « théologien », Nihat Hatipoğlu, recteur de l’université de science et de technologie de Gaziantep. Il a donc répété la chahada après le professeur, puis celui-ci lui a demandé s’il voulait changer de nom, pour s’appeler désormais Nihat. Et il a souligné que bien entendu c’était avec l’autorisation des parents du garçon.

    Mais la mère, Alina Yengibaryan, a vigoureusement démenti : « Mon fils ne s’est pas converti à l’islam. Nous sommes arméniens et chrétiens. Si j’avais su, je serais allée avec mon fils. Arthur est un garçon naïf de 13 ans. Un de ses amis syriens lui a dit: “Viens, on va parler à la télévision en direct. Ils nous donneront des jouets et nous mangerons avec des stars.” Et mon fils est parti avec lui. C'est un enfant, il a commis une erreur, mais il ne s'est pas converti et n'a pas été circoncis. »

    Alina a contacté un député arménien du Parlement turc, Garo Paylan. Celui-ci a décidé de présenter « une note de protestation officielle au Conseil supérieur de la radio et de la télévision et à la Justice pour utilisation abusive des jeunes sans autorisation des parents ».

    Nouvelles d’Arménie commente : « Ce prosélytisme qui fut très développé en Turquie durant de nombreux siècles a abouti toutefois à la « conversion » de millions de chrétiens à l’islam, dont deux à trois millions d’Arméniens. »

    D’autres arméniens rappellent que ce genre de pratique viole les dispositions du traité de Lausanne sur les droits des minorités, et que la conversion forcée relève de la définition du génocide.

  • Au Pakistan

    Neha, 15 ans, est la fille de Parvaiz and Jamila Masih, couple chrétien comme leur nom l’indique, vivant à Itihad, près de Karachi. Le 28 avril dernier, la demi-sœur de Jamila, Sundas, mariée à un musulman, Rehan, et donc devenue musulmane, demande que Neha vienne quelques jours pour s’occuper de leur fils hospitalisé. Parvaiz and Jamila Masih acceptent. mais au lieu d’aller à l’hôpital, Neha est conduite chez le couple musulman, où l’attendent Imran et Azra, frère et sœur de Rehan, Ils veulent que Neha (15 ans) se marie avec Imran (45 ans) et devienne donc d’abord musulmane. L’adolescente refuse. Elle va être frappée, puis violée, et elle refuse toujours. Alors Imran et Azra menacent de tuer le frère de Neha, qui a deux ans et demi : « Si tu ne te convertis pas, nous jetterons ton frère du toit. » Neha accepte donc finalement pour sauver la vie de son frère. Elle est emmenée chez Imran et devient son épouse, à savoir son esclave sexuelle. Quelques jours plus tard elle réussit à s’enfuir. Ses parents veulent porter plainte. La police refuse d’enregistrer la plainte. En revanche elle va enregistrer la plainte du « mari » pour enlèvement et séquestration de son épouse. Toutefois, le 13 mai, sur pression d’un pasteur de l’Eglise du Pakistan (anglicane), qui a rappelé que le mariage était interdit au Pakistan en dessous de 18 ans, la plainte des parents a été enregistrée… Et la jeune fille vit cloîtrée chez ses parents…

  • En Syrie

    Dimanche, un tir d’artillerie des milices islamistes ou de la soi-disant Armée syrienne libre ont fait 6 morts à Sqaylabiyeh, dans le gouvernorat de Hama, près de la frontière du gouvernorat d’Idlib où continue la guerre sans fin.

    Les victimes sont 5 enfants et une enseignante. Il y a également des blessés graves.

    Sqaylabiyeh est une ville majoritairement orthodoxe. Avec la ville voisine de Mhardeh, c’est un des principaux centres des « Forces nationales de défense » (milices loyalistes liées à l’armée syrienne) et des « chasseurs de Daech ». Ces deux villes n'ont jamais été prises par les rebelles.

    Les tirs d’artillerie et de missiles se sont poursuivis lundi.

  • En Afrique

    Un groupe de jihadistes en motos (une trentaine ou une centaine selon les sources...) a attaqué hier le village de Dablo, à 90 km de Kaya, dans le centre nord du Burkina Faso. Ils se sont immédiatement dirigés vers l’église, où était célébrée la grand messe. Ils ont tué six personnes, dont le prêtre, le P. Siméon Yampa. Puis ils ont incendié l’église, et incendié et saccagé divers commerces.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, des membres de Boko Haram ont attaqué Gossi, dans le nord du Cameroun. Des dizaines de maisons et commerces ont été dévastés. Ordinairement on omet de nous dire que Boko Haram s’attaque à des villages chrétiens. Mais cette fois on apprend que parmi les bâtiments incendiés figure l’église.