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Immigration - Page 24

  • L’axe Berlin-Ankara est passé

    Mercredi dernier, je titrais « L’axe Berlin-Ankara ne passe pas », en soulignant les oppositions au projet Merkel-Erdogan sur les « réfugiés ». Mais les Allemands et les Turcs ont quand même réussi à faire passer l’essentiel de leur accord (dont la teneur exacte n’a été que discrètement et tardivement publiée) dans la nuit de vendredi à samedi.

    J’avais signalé trois vetos. En fait celui de Viktor Orban était déjà sans objet dans le projet final d’accord, qui ne mentionnait pas de nouveaux quotas obligatoires de « réfugiés ».

    L’éventuel veto britannique concernait la suppression des visas pour les Turcs entrant dans l’espace Schengen. Finalement on se contentera… d’accélérer le processus de libéralisation, ce qui revient au même à court terme. Mais de toute façon le ministre qui avait évoqué ce veto vient de démissionner (pour des raisons de politique intérieure).

    Restait le veto chypriote. Mais comme d’habitude on a demandé à ce petit pays qui ne compte pas, humilié en permanence par la Turquie qui occupe un bon tiers de son territoire, de bien vouloir avaler une nouvelle couleuvre. On ne va pas « relancer le processus d’adhésion » de la Turquie, on va… ouvrir un nouveau chapitre…

    La disposition essentielle est donc la disposition « temporaire et extraordinaire » qui prévoit le renvoi vers la Turquie de tous les nouveaux migrants qui arriveront sur les îles grecques, à partir du dimanche 21 mars selon les termes de l’accord, en fait à partir du 4 avril, a dit ensuite Angela Merkel… Pour chaque Syrien renvoyé, les Européens s’engagent à « réinstaller » dans l’UE un autre Syrien depuis la Turquie. Jusqu’à concurrence de 72.000 personnes… (alors que plus d’un million de personnes sont déjà passées par la Turquie et la Grèce).

    Pour amadouer l’ONU et les organisations de défense des droits de l’homme, l’accord stipule que chaque demandeur d’asile qui arrivera sur les côtes grecques aura droit à un examen individualisé de sa requête et le droit de faire appel de la décision de renvoi… (Quelque 2.300 experts vont être envoyés en Grèce…)

    Pour la Turquie c’est un accord « historique ». Parce que, en attendant de voir s’il va changer quoi que ce soit, l’UE s’engage à accélérer le versement des 3 milliards d’euros déjà promis, et à ajouter 3 milliards d’euros d’ici la fin de 2018…

  • L’AfD entre dans trois nouveaux parlements

    Comme on s’y attendait, les deux partis de la coalition droite-gauche allemande ont perdu des plumes ce dimanche dans les trois Länder où il y avait des élections, au profit de l’AfD qui se présentait pour la première fois.

    Le scrutin le plus spectaculaire est celui de Saxe-Anhalt, où l’AfD obtient 24,2% des voix et arrive deuxième derrière la CDU. Dans le Bade-Wurtemberg, l’AfD obtient 15,1%, et en Rhénanie-Palatinat 12,6%.

    L’AfD, Alternative pour l’Allemagne, a été créé comme un parti anti-euro. Aujourd’hui c’est contre l’immigration qu’il cartonne…

    (Les médias insistent sur la défaite d'Angela Merkel et de la CDU. Mais si la CDU perd en effet 12 points dans le Bade-Wurtemberg, elle ne perd que 3,4 points en Rhénanie-Palatinat et 2,7 en Saxe-Anhalt. Le SPD perd 10,9 points - la moitié de son score précédent - en Saxe-Anhalt, et 10,4 points dans le Bade-Wurtemberg, et améliore son score d'un demi-point en Rhénanie où il est en tête. Dans le Bade-Wurtemberg, les Verts sont passés devant la CDU en gagnant 6,1 points à 30,3%...)

  • Homosexuel demande asile

    Un Nigérian de 22 ans, Kenneth Udeh, demandeur d’asile en Irlande parce qu’il était homosexuel et en danger dans son pays musulman, a été condamné à cinq ans de prison… pour le viol d’une jeune femme.

    Kenneth Udeh était venu une première fois en Irlande en 2009, et avait demandé l’asile parce qu’il était un chrétien persécuté dans un pays musulman. Sa demande avait été rejetée et il est retourné dans son pays. Puis il est revenu, affirmant cette fois qu’il était un homosexuel persécuté dans son pays musulman. Sa demande a été de nouveau rejetée. Il était en appel…

    (Tous les faux homosexuels africains ne sont pas des violeurs, mais les sites internet africains expliquent depuis des années, en long et en large, que se faire passer pour homosexuel est la bonne méthode pour obtenir l’asile. Il semble que ce ne soit plus tout à fait le cas. Du moins en Irlande.)

  • Dernières nouvelles des Arabes

    Concernant les étrangers qui ne cessent d’affluer en Grèce, Alexis Tsipras parle obstinément et uniquement de « réfugiés », et il précise qu’il s’agit de gens qui ont fui leurs maisons bombardées. Dans un reportage de BFM, ce sont des Afghans et des Pakistanais qui parlent. Ils n’ont été bombardés par personne et ils ne fuient rien d’autre qu’un pays où l’islam rend malheureux. Mais comme dit François, tout ça ce sont des Arabes qu’il faut accueillir puisqu’ils nous envahissent…

  • Le scandale Steinbach

    Erika Steinbach est porte-parole du groupe CDU/CSU au Bundestag pour les droits de l’homme et l’aide humanitaire. Elle a publié cela sur son compte Twitter :

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    Allemagne 2030. « Mais d’où est-ce que tu viens ? »

    Cela a déclenché un tollé dans toute la classe politique allemande, y compris à la CDU. C’est à qui dénoncera avec le plus de vigueur le « racisme » abject de Mme Steinbach et demandera les plus lourdes sanctions contre cette « incendiaire ».

    Naturellement, l’archevêque de Cologne, le cardinal Rainer Maria Woelki, dont on connaît la dhimmitude, n’est pas en reste. C’est « une insulte pour les milliers de bénévoles qui sont engagés dans le domaine de l’intégration », a-t-il dit.

  • « Invasion arabe » ?

     La Vie rapporte ces propos du pape :

    « On peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social… Combien d’invasions l’Europe a connu tout au long de son histoire ! Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures. »

    Bref : il y a une invasion arabe et ça va être très bon pour l’Europe.

    Ainsi le pape voit-il des Afghans arabes, des Iraniens arabes, des Kabyles arabes, des Turcs arabes, des Maliens arabes, des Soudanais arabes…

    Le point commun entre ces envahisseurs n’est pas qu’ils sont arabes, mais qu’ils sont (à quelques exceptions près) musulmans. Ce n’est pas une invasion arabe, c’est une invasion musulmane. Il n’y a aucun « échange » avec l’islam. Quand l’Europe sera « agrandie » par l’invasion islamique, elle sera une Europe musulmane. Et tout le monde sait désormais, à moins d’être spécialement demeuré (ou de très mauvaise foi) quel est le sort des chrétiens dans les pays musulmans.

    Ce pape est une catastrophe permanente.

  • L’Autrichien renâcle

    Dimanche, le chancelier autrichien, Werner Faymann (qui est aussi président du parti social-démocrate), accusait la Grèce de se comporter « comme une agence de voyages » au service des migrants. Hier, face à Donald Tusk qui venait le voir à Vienne, il a justifié la politique de quotas mise en place par son gouvernement : « L’Autriche n’est pas la salle d’attente de l’Allemagne. Nous avons toujours dit que nous étions contre une politique de laissez-passer. »

    Il a ajouté que la situation est « un chaos qui doit cesser » : « Je ne vais pas mentir au peuple en disant que nous pouvons continuer à donner l’asile à 2, 3 ou 400.000 personnes cette année. Nous ne pouvons pas le faire. » (Ce qui est une réponse à Angela Merkel : « Nous pouvons le faire. »)

    Au Kurier, il a déclaré que l’Allemagne devait « mettre en place un quota journalier, et amener ces réfugiés directement de Grèce, de Turquie ou de Jordanie. L’Autriche ne peut pas, et ne doit pas, devenir une plateforme de distribution. »

    Werner Faymann est chancelier depuis 2008. On ne l’avait jamais entendu parler autant…

  • Ils appellent cela l’"Union" européenne

    De l’avis général des observateurs, la réunion des ministres de l’Intérieur des 28, hier, a été une véritable foire d’empoigne, un « chaos » selon Open Europe. Tous contre tous, chacun accusant l’autre de détruire Schengen et l’Europe… Celui qui ne fait rien étant responsable de l’invasion tandis que celui qui fait quelque chose agit contre les règles européennes et brise l’unité…

    Le plus spectaculaire cavalier seul est l'Autriche qui venait d’organiser une réunion avec les pays des Balkans, au cours de laquelle ils avaient défini leurs normes communes : ne plus laisser passer que les migrants pouvant prétendre à une protection internationale, refouler ceux qui présentent de faux documents ou font de fausses déclarations.

    Le gouvernement grec a été ulcéré de ne pas avoir été invité à cette réunion, et il a rappelé hier son ambassadeur à Vienne « pour consultations ». Aujourd’hui, il a refusé de recevoir le ministre autrichien de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner. Guerre froide austro-grecque !

    La même Johanna Mikl-Leitner qui déclarait à la réunion des ministres européens : « Pour le dire franchement, si la Grèce répète encore et encore qu’il est impossible de protéger la frontière grecque, nous devons nous poser la question s’il est possible de maintenir la frontière extérieure de Schengen en Grèce. »

    Cela fait quand même un certain nombre de mois que l’on constate qu’il n’y a ni frontière Schengen ni aucune autre frontière entre la Turquie et la Grèce, surtout dans les îles, où il n’y a que quelques kilomètres d’eau salée (ce que nos jobards de l’information osent appeler « traverser la Méditerranée »).

  • Viktor Orban en appelle au peuple

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a déjà porté plainte devant la Cour européenne de Justice contre le plan de relocalisation des terroristes clandestins migrants réfugiés, a décidé d’organiser un référendum. Il l’a annoncé aujourd’hui au cours d’une conférence de presse, soulignant que l'imposition de quotas ne peut que bouleverser les équilibres ethniques, culturels et religieux de l'Europe. « Le gouvernement, aujourd'hui, ne fait que répondre au sentiment de la population : nous pensons qu'introduire des quotas d'installation de migrants sans l'aval du peuple est tout simplement un abus de pouvoir. »

    La date n’est pas encore fixée, mais la question a déjà été soumise au bureau national des élections :

    « Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois ? »

    Hier, le président du Parlement, László Kövér, a déclaré à la radio que la gauche, en soutenant l’immigration, ne voulait pas seulement importer des électeurs, mais cherchait à dissoudre la civilisation européenne fondée sur la diversité des cultures nationales et le christianisme. Et que le système de quotas « n’est pas une solution mais un précédent » et une étape vers la création des Etats-Unis d’Europe sans modifier les traités. Il a ajouté que la gauche veut la disparition des nations, de la religion et de la famille, et il a pris comme exemple le « succès significatif » des attaques de la gauche contre l’identité sexuelle. Il a également souligné l’importance de la coopération stratégique du V4 (groupe de Visegrad), précisant que si le travail commun entre les quatre pays avait été jusqu’ici de caractère pratique et surtout économique, le moment est venu de nous souvenir de notre appartenance à un culture partagée : les pays d’Europe centrale devront préparer l’avenir ensemble lorsque « nous aurons à protéger conjointement le bassin des Carpathes ».

  • Un fantasme, qu'ils disaient

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    (Sur twitter, via Novopress)