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Immigration - Page 24

  • Ils appellent cela l’"Union" européenne

    De l’avis général des observateurs, la réunion des ministres de l’Intérieur des 28, hier, a été une véritable foire d’empoigne, un « chaos » selon Open Europe. Tous contre tous, chacun accusant l’autre de détruire Schengen et l’Europe… Celui qui ne fait rien étant responsable de l’invasion tandis que celui qui fait quelque chose agit contre les règles européennes et brise l’unité…

    Le plus spectaculaire cavalier seul est l'Autriche qui venait d’organiser une réunion avec les pays des Balkans, au cours de laquelle ils avaient défini leurs normes communes : ne plus laisser passer que les migrants pouvant prétendre à une protection internationale, refouler ceux qui présentent de faux documents ou font de fausses déclarations.

    Le gouvernement grec a été ulcéré de ne pas avoir été invité à cette réunion, et il a rappelé hier son ambassadeur à Vienne « pour consultations ». Aujourd’hui, il a refusé de recevoir le ministre autrichien de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner. Guerre froide austro-grecque !

    La même Johanna Mikl-Leitner qui déclarait à la réunion des ministres européens : « Pour le dire franchement, si la Grèce répète encore et encore qu’il est impossible de protéger la frontière grecque, nous devons nous poser la question s’il est possible de maintenir la frontière extérieure de Schengen en Grèce. »

    Cela fait quand même un certain nombre de mois que l’on constate qu’il n’y a ni frontière Schengen ni aucune autre frontière entre la Turquie et la Grèce, surtout dans les îles, où il n’y a que quelques kilomètres d’eau salée (ce que nos jobards de l’information osent appeler « traverser la Méditerranée »).

  • Viktor Orban en appelle au peuple

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a déjà porté plainte devant la Cour européenne de Justice contre le plan de relocalisation des terroristes clandestins migrants réfugiés, a décidé d’organiser un référendum. Il l’a annoncé aujourd’hui au cours d’une conférence de presse, soulignant que l'imposition de quotas ne peut que bouleverser les équilibres ethniques, culturels et religieux de l'Europe. « Le gouvernement, aujourd'hui, ne fait que répondre au sentiment de la population : nous pensons qu'introduire des quotas d'installation de migrants sans l'aval du peuple est tout simplement un abus de pouvoir. »

    La date n’est pas encore fixée, mais la question a déjà été soumise au bureau national des élections :

    « Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois ? »

    Hier, le président du Parlement, László Kövér, a déclaré à la radio que la gauche, en soutenant l’immigration, ne voulait pas seulement importer des électeurs, mais cherchait à dissoudre la civilisation européenne fondée sur la diversité des cultures nationales et le christianisme. Et que le système de quotas « n’est pas une solution mais un précédent » et une étape vers la création des Etats-Unis d’Europe sans modifier les traités. Il a ajouté que la gauche veut la disparition des nations, de la religion et de la famille, et il a pris comme exemple le « succès significatif » des attaques de la gauche contre l’identité sexuelle. Il a également souligné l’importance de la coopération stratégique du V4 (groupe de Visegrad), précisant que si le travail commun entre les quatre pays avait été jusqu’ici de caractère pratique et surtout économique, le moment est venu de nous souvenir de notre appartenance à un culture partagée : les pays d’Europe centrale devront préparer l’avenir ensemble lorsque « nous aurons à protéger conjointement le bassin des Carpathes ».

  • Un fantasme, qu'ils disaient

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    (Sur twitter, via Novopress)

  • Finalement…

    La presse européenne avait largement répercuté le geste généreux du Premier ministre finlandais, Juha Sipilä, qui au début du déferlement des clandestins migrants réfugiés avait déclaré qu’il allait accueillir trois ou quatre familles dans sa grande résidence secondaire.

    On apprend seulement aujourd’hui que, tout compte fait, il n’a ouvert à personne. Pour des « raisons de sécurité »…

  • Le Danemark fait front

    Le projet de loi réformant le droit d’asile au Danemark était condamné par l’ONU, par l’OSCE, par Amnesty International et tous les lobbies des droits de l’homme. Il a été voté hier par 81 députés sur 109 : 75% des suffrages exprimés, les sociaux-démocrates joignant leurs voix à celles du parti du peuple danois – l’« extrême droite » - pour adopter le texte des libéraux au pouvoir (70 élus n’ont toutefois pas participé au scrutin).

    Pour financer le séjour des « réfugiés » en attendant leur régularisation, la police pourra saisir leur argent liquide au-delà de 1 300 euros, ainsi que leurs biens, comme leurs bijoux, à l’exception des alliances. Le permis de séjour des demandeurs d’asile personnellement menacés dans leur pays sont raccourcis de 5 à 2 ans. S’ils veulent rester, ils devront travailler deux ans et demi sur trois, et perfectionner leur danois. Quant aux personnes qui fuient une menace générale comme une guerre, elles devront attendre trois ans avant de pouvoir demander un regroupement familial.

    Naturellement, l’évêque de Copenhague a joint sa voix à celle des lobbies pour regretter que la « stabilité du pays et le bien-être des Danois » passe avant « leur devoir » d’accueillir les frères réfugiés.

    N.B. On remarque que dans toute cette affaire on ne parle pas du tout de l'Union européenne. C'est que le Danemark, comme on l'oublie souvent, ne fait que nominalement partie de l'UE, ne participant ni à l'union économique et monétaire, ni à la politique étrangère et de sécurité commune, ni à "l'espace de liberté, de sécurité et de justice", ni à la... citoyenneté européenne.

  • Et alors ?

    Citant un rapport de l’agence Frontex, Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, déclare : « Plus de la moitié des gens qui viennent en ce moment en Europe viennent de pays où vous pouvez être sûr qu’ils n’ont aucune raison de demander le statut de réfugié, plus de la moitié, 60%. »

    Ces 60%, précise-t-il, viennent essentiellement du Maroc et de Tunisie, en passant par la Turquie (pour faire croire qu’ils sont syriens ou irakiens).

    La seule option immédiate, ajoute Timmermans, est de les renvoyer dans leur pays aussi vite que possible, afin de pouvoir soutenir les vrais réfugiés…

    Et alors ?

    Il ne se passe évidemment rien. De toute façon on sait que les autorités allemandes ont déjà perdu la trace d’une bonne partie de leurs « réfugiés »…

  • En Slovaquie ils ont un Premier ministre

    Quelques propos de Robert Fico, Premier ministre de Slovaquie, à un journal tchèque.

    « J’ai le sentiment que, dans l’UE, nous sommes en train de commettre un suicide rituel et que nous nous contentons de le regarder… Si cela doit attendre la fin de 2016 ou 2017 pour que l’Europe mette en place la force de surveillance des frontières qu’elle a programmée, l’UE se sera tuée elle-même… Nous mijotons dans notre jus, nous attelant à des quotas qui n’ont aucun sens… et pendant ce temps-là des milliers de migrants arrivent en Europe tous les jours. Ce système est un fiasco complet… Si on veut, sur la base de quotas temporaires ou permanents, nous forcer à importer 50.000 personnes qui ont des mœurs et des religions complètement différentes – et ce sont essentiellement de jeunes hommes – je ne peux pas imaginer comment nous pourrions les intégrer. Nous ne le pouvons pas. Ils se retrouveraient dans un espace qui a sa propre vie et ses propres règles, et c’est pourquoi je dis que cette idée et mauvaise et irréalisable. »

    Rappelons que la Slovaquie et la Hongrie ont porté plainte devant la Cour européenne de Justice contre le système de quotas.

    Le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, a déclaré quant à lui que la République tchèque, qui préside actuellement le groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie), organisera un sommet extraordinaire de ce groupe le 15 février sur la question des migrants.

  • 20 réfugiés…

    L’Irish Times nous apprend que 20 demandeurs d’asile inscrits dans le plan européen de relocalisation des « réfugiés » ont demandé à s’installer en Irlande.

    20 sur 160.000 : il est clair que les Syriens n’aiment pas la Guinness.

    L’Irish Times constate aussi que sur les 160.000 demandeurs d’asile, 322 ont été réellement relocalisés jusqu’ici…

  • Médias de l’Est

    Le Courrier international a traduit un article de la section bulgare de la Deutsche Welle, qui est une brève revue de presse sur les événements de Cologne et autres lieux : « Que cela soit en Pologne, en République tchèque, en Hongrie ou en Slovaquie, les médias disent une seule et unique chose : “Ce qui s’est passé à Cologne était logique et inéluctable, et nous vous avions prévenus de ce danger”. »

    « La crise migratoire a donné naissance à une sous-culture d’altruistes naïfs et bien-pensants. » (Sme, Slovaquie)

    « Il aurait fallu qu’une chaîne de télévision fasse son direct depuis la place de la gare à Cologne au moment des émeutes pour que s’écroule la vision angélique qu’ont certains des migrants. Mais cela ne s’est pas fait, parce que les journalistes allemands sont eux-mêmes sous l’emprise du politiquement correct. » (Magyar Idök, Hongrie)

    « Les Européens de l’Ouest regardent avec des yeux grand fermés la vague migratoire qui les submerge et le compte à rebours des bombes humaines jihadistes qui sillonnent les rues de leurs villes. Les élites sont désorientées et incapables d’arrêter ce flux, de juguler la radicalisation tout comme d’intégrer efficacement les nouveaux venus. La grande cloche de la cathédrale de Cologne sonne la fin de paix civile sur le Vieux Continent. » (Standart, Bulgarie)

  • L’Orient…

    Le premier bébé de l’année à Lorient s’appelle Aïda. Elle est la fille de Saïd et Mina. Elle a deux sœurs, Manal et Basma, et un frère : Islam.