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Immigration - Page 21

  • Orban et Jobbik

    Il a manqué deux voix, au Parlement hongrois, pour inscrire dans la Constitution l’illégalité de la réinstallation en Hongrie de populations étrangères.

    Cet amendement, qui nécessite une majorité des deux tiers, était la suite du référendum du mois dernier. Référendum qui avait donné 98,3% de votants contre la relocalisation en Hongrie de « réfugiés », mais qui n’était pas contraignant parce qu’il avait mobilisé moins de 50% des inscrits.

    Viktor Orban avait besoin de voix du parti d’extrême droite Jobbik pour faire passer l’amendement. Jobbik en a profité pour faire du chantage : il voterait l’amendement si le gouvernement cesse d'accorder des permis de résidence aux riches extra-européens qui, pour 300.000€, peuvent ainsi être de plain pied dans l’espace Schengen. Viktor Orban a refusé. Jobbik s’est donc abstenu, non sans déployer une banderole incendiaire : « Le traître, c'est celui qui laisse entrer les terroristes contre de l'argent », faisant allusion à des ressortissants de pays du Golfe devenus « résidents » hongrois.

    C’est la première fois que Viktor Orban, qui a fait voter plus de 600 lois et six amendements constitutionnels, essuie un échec. En fait il aurait pu s’en passer, car cet amendement n’aurait rien changé en Hongrie sur le plan juridique. C’était juste un pied de nez à Bruxelles. Or c’est raté, et toute l’intelligentsia européiste le souligne à qui mieux mieux...

  • Geert Wilders

    Geert Wilders a annoncé qu’il ne se présentera pas à son procès pour « incitation à la haine raciale », qui doit s’ouvrir lundi prochain.

    Ce procès fait suite à… 4.600 plaintes déposées contre lui pour des propos prononcés en mars 2014. Il avait demandé à ses sympathisants lors d’un meeting pour les municipales de La Haye s’ils voulaient plus ou moins de Marocains dans leur ville et dans le pays. Ils avaient évidemment répondu : Moins. Wilders avait embrayé : « Nous allons nous en charger. »

    Le président du parti de la liberté déclare :

    « C’est une parodie de justice que j’aie à comparaître parce que j’ai parlé de moins de Marocains. Des millions de citoyens néerlandais – 43% de la population – veulent moins de Marocains. Non pas parce qu’ils méprisent tous les Marocains ou veulent que tous les Marocains quittent le pays, mais parce qu’ils en ont assez des nuisances et de la terreur que causent certains Marocains. Si parler de cela est répréhensible, alors les Pays-Bas ne sont plus un pays libre mais une dictature. »

    Geert Wilders risque théoriquement une peine de prison ou une assez forte amende. Mais en 2011 il avait été relaxé alors qu’il était poursuivi pour avoir comparé le Coran à Mein Kampf et avoir appelé les musulmans à se conformer à la culture dominante aux Pays-Bas ou à s’en aller.

  • Margrethe et les migrants

    Margrethe II est reine du Danemark depuis… 1972. Elle n’intervient pas dans les débats politiques, car ce n’est pas son rôle. Néanmoins elle a déjà montré qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche, et elle récidive, dans un livre rédigé avec le journaliste danois Thomas Larsen. Pour parler de l’immigration. Et pour en parler de façon responsable, en harmonie avec son peuple.

    Le gouvernement est exclusivement composé de membres du parti libéral du Premier ministre Rasmussen (34 sièges au Parlement), mais il doit s’appuyer notamment sur le parti du peuple danois (37 sièges) – le parti dit populiste qui a véritablement renversé la domination sociale-démocrate, pour avoir une majorité. C’est pourquoi les contrôles aux frontières ont été rétablis, une loi permet aux autorités de saisir les actifs des migrants pour payer leur séjour, et le pays n’a accueilli que moins de 15.000 « réfugiés ».

    « Ce n’est pas une loi de la nature que l’on devienne danois en vivant au Danemark, dit la reine. Cela n’arrive pas nécessairement. Nous pensions que ces choses-là se faisaient d’elles-mêmes. Que si vous marchez dans les rues, de Copenhague et buvez l’eau municipale et prenez le bus municipal, vous devenez vite un Danois. C’était tellement évident pour nous que nous pensions que c’était évident aussi pour ceux qui s’installent pour vivre ici. Ce ne l’était pas. »

    Il n’y a pas eu de problème avec les migrants d’Asie du Sud-Est, mais ceux qui viennent du Proche Orient « mettent longtemps à trouver leurs marques ».

    Elle admet que l’ampleur des nouvelles arrivées à travers l’Europe ces 18 derniers mots ont changé son opinion sur l’immigration qu’elle trouvait « géniale », comme tous les Danois, dans les années 60 quand elle était jeune.

    A propos des « valeurs culturelles » qu’apportent les nouveaux migrants elle dit : « Nous ne pouvons pas prétendre qu’elles vont s’estomper d’elles-mêmes. Elles ne le feront pas. Beaucoup d’entre nous pensaient que les gens qui viennent dans un lieu étranger sont une sorte de papier buvard qui absorbe tout ce qui est nouveau pour eux. Et la tâche devient plus difficile quand arrivent en même temps tant de gens avec des coutumes diverses et une religion particulière… »

    Et elle accuse les personnalités politiques de trahir les valeurs européennes au nom du politiquement correct :

    « Si vous ne pouvez pas formuler ce pour quoi vous vous battez, il est difficile de l’expliquer aux autres. Vous devez être convaincants et, chaque fois que c’est nécessaire, taper du poing sur la table et dire : “Hé, ça ne va pas !”. »

    Le ministre de la Culture, Bertel Haarder, a déclaré que la reine exprimait les préoccupations de nombreux Danois. Il a ajouté : « La reine a décrit précisément le cheminement par lequel sont passés beaucoup d’entre nous. Je me rappelle que je disais, au début de mon mandat comme ministre de l’Intégration, que le nombre de migrants et de réfugiés n’avait pas d’importance tant qu’ils trouvaient du travail. Cela sonnait bien, mais malheureusement ce n’est pas vrai. C’est le nombre le problème. »

  • Fuyons… en Hongrie

    Les Allemands sont de plus en plus nombreux à s’installer en Hongrie : un pays moins cher et... sans migrants.

    « Tous me parlent de leur crainte d’être envahis par les étrangers, c’est la raison principale de leur déménagement », dit le patron de la première agence immobilière hongroise.

  • Omerta

    Les violences contre les enseignants se multiplient. Dans des communes ou des zones où chacun voit bien de quelle « communauté » sont les agresseurs. Mais on ne nous en dit absolument rien. On ne nous donne même pas le moindre prénom. Tout juste sait-on qu’à Argenteuil ils ont répondu à l’enseignant que « le seul maître est Allah ».

    Bien évidemment Najat Belkacem observe le même silence et pérore pour ne rien dire.

    Les victimes se soumettent donc au diktat de la pensée unique et du politiquement correct, et du vivre ensemble qui les envoie à l’hôpital. En faisant cela, les victimes se rendent tout simplement complices de leurs agresseurs. Ce n’est pas chez moi qu’elles trouveront la moindre compassion.

  • Etat de droit

    Un peu partout, là où le gouvernement impose la présence de « migrants » que l’on va sortir de la « jungle », la population manifeste, souvent avec l’appui du maire, qui fait savoir qu’il ne peut rien faire d’autre que manifester avec ses administrés, car il n’a pas le pouvoir d’empêcher la venue dans sa commune de dizaines de jeunes hommes désœuvrés entretenus par l’Etat.

    Mais on ne nous dit jamais comment l’Etat peut juridiquement imposer dans des communes des personnes qui n’ont aucun titre légal à séjourner en France. D’autant que la plupart de ces gens-là refusent de faire une demande d’asile en France puisqu’ils veulent aller en Angleterre. Je suppose qu’il y a une combine juridique tordue. J’aimerais savoir laquelle. A votre bon cœur…

  • L’Autriche soutient la Hongrie

    Le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz déclare dans une interview que le mécanisme de relocation des demandeurs d’asile est « mauvais », « complètement irréaliste », et que l’UE doit l’abandonner. Il exprime son soutien aux pays qui le rejette, comme la Hongrie, et avertit que c’est « dangereux que certains pays de l’UE veuillent donner l’impression qu’ils sont moralement supérieurs à d’autres Etats membres ».

  • Dommage

    Le peu de goût des citoyens d’Europe de l’Est pour le vote et le boycott de la gauche, donc aussi l’évidence du résultat, a fait que le référendum hongrois sur les migrants n’a pas atteint les 50% de participation, et qu’il n’est donc pas valide.

    La participation n’a même été que de 40%.

    Sans surprise, le non (aux quotas de « migrants ») a recueilli plus de 98% des suffrages.

    « Bruxelles ou Budapest, telle était la question. Et nous avons dit Budapest. Nous avons décidé que la question migratoire relevait de la juridiction de la Hongrie », a déclaré Viktor Orban, se disant fier que les Hongrois soient les premiers en Europe à avoir été appelés à se prononcer sur l'accueil des réfugiés pour combattre les décisions de « l'élite à Bruxelles ».

    Si la participation est décevante, c’est toutefois très relatif. Car le référendum sur l’entrée dans l’Union européenne n’avait pas non plus atteint les 50% : il y avait même eu 150.000 votants de moins, et, curieusement, les eurocrates n’avaient pas daubé sur « l’échec » du gouvernement hongrois…

  • Fico dixit

    Propos de Robert Fico, Premier ministre slovaque, hier, à des journalistes, dont l’agence Reuters, à propos de la répartition des « réfugiés » :

    « Les quotas divisent aujourd'hui clairement l'Union européenne. Je pense par conséquent qu'ils sont politiquement finis… Ce que les pays du groupe de Visegrad - à savoir Slovaquie, République tchèque, Hongrie et Pologne - disent depuis un an et demi est désormais la position officielle de l'UE… Si quelqu'un veut diviser l'Europe, qu'il mette les quotas sur la table. Que ceux qui veulent l'unir proposent un concept différent pour lutter contre l'immigration clandestine. »

    Or la Slovaquie assume en ce moment la présidence tournante de l’Union européenne…

    Robert Fico fonde son affirmation sur le fait qu’Angela Merkel, au sommet de Bratislava, a reconnu que le groupe de Visegrad avait raison d’invoquer un principe de « solidarité flexible » (les pays qui ne veulent pas de migrants aideront autrement), et qu’elle a été rejointe par Jean-Claude Juncker, Martin Schulz (président socialiste du Parlement européen) et le président du groupe PPE.

    Mais ce matin un porte-parole de la Commission européenne a déclaré :

    « Rien n’est en option quand il s’agit de l’application d’une loi communautaire. »

    Bref, la loi est qu’il y a une répartition des migrants selon des quotas par pays, cela a été décidé et il n’est pas question de revenir en arrière. La Commission européenne est l’exécutif et c’est elle qui décide.

    Dimanche prochain, il y aura le référendum en Hongrie sur les quotas, qui permettra à Viktor Orban de rebondir sur la question. Car le résultat ne fait évidemment aucun doute, d’autant que la gauche appelle à… l’abstention.