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Gouvernement - Page 64

  • Hortefeux : un rideau de fumée

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le ministre de l’Immigration annonce triomphalement une augmentation de 80% des reconduites à la frontière d’immigrés clandestins. Soit 14.600 en cinq mois, ce qui est un nombre dérisoire.

    En outre, selon le ministre, 38% de ces reconduites sont ce qu’il appelle pudiquement des « départs volontaires ». Il s’agit de clandestins, qui n’ont donc aucun droit à séjourner sur notre territoire, mais auxquels la République offre un pécule pour qu’ils retournent dans leur pays...

    La prétendue immigration choisie, quant à elle, bat son plein. Le ministre se félicite de la hausse de 16% du nombre des cartes de séjour professionnelles, et appelle cela « un rééquilibrage très net en faveur de l’immigration professionnelle ».

    Cela s’appelle simplement une nouvelle hausse de l’immigration.

  • Hortefeux fait joujou avec les chiffres

    Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux annonce que 14.660 étrangers en situation irrégulière ont été « reconduits à la frontière » au cours des cinq premier mois de l’année, ce qui représente une augmentation de 80% par rapport à la même période de 2007.

    80%, c’est formidable.

    Sauf que 14.600, ce n’est rien par rapport au nombre des clandestins qui ne cesse de grossir et va évidemment continuer de grossir puisque les candidats à l’immigration savent qu’ils seront régularisés « au cas par cas ». Mais Hortefeux ne craint pas de prétendre que le nombre des étrangers en situation irrégulière a baissé de 8% en un an. Comment le sait-il ? C’est qu’il y a eu 8% de clandestins de moins à demander l’aide médicale gratuite…

    Et pendant ce temps-là, on embauche des immigrés, conformément à la volonté de Sarkozy d’accélérer l’immigration de travail : au cours de ces cinq premiers mois de 2008, le nombre des cartes de séjour délivrées pour motifs professionnels a crû de 16%, ce que Hortefeux appelle un « rééquilibrage très net en faveur de l'immigration professionnelle ». Sur la période du 1er juin 2007 au 31 mai 2008, le nombre d'étrangers venus travailler en France s'est élevé à 30.170, soit une progression de 36,7%.

    Au total, l'ensemble des cartes de séjour pour motif de travail, qui représentait 7% du flux des entrées durables en 2006, est passé à 9,4% en 2007 et 16% pour les cinq premiers mois de 2008. L'immigration familiale a donc proportionnellement « baissé » de 12,6% en un an.

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    (Voir les commentaires)
  • Travailleurs sans papiers : le mouvement « est en train de s’ancrer »

    La CGT fait savoir qu’il y a aujourd’hui « 41 sites occupés, un millier de grévistes et quelque 1.500 dossiers de régularisation déposés dans les préfectures », et que par conséquent le mouvement des « travailleurs sans papiers » est « en train de s’ancrer ». Et si cela a commencé dans la région parisienne, « il y a maintenant un frémissement dans une quinzaine de départements »...

    Le 1er juin, Brice Hortefeux a indiqué que 260 « travailleurs sans papiers » avaient déjà été régularisés. Il va falloir redoubler d’efforts. Il est vrai que, régulariser tout le monde au « cas par cas », c’est beaucoup plus long que de faire une régularisation massive. Mais puisqu’il n’est pas question de faire de régularisation massive...

  • « Service minimum » ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le ministre du Travail Xavier Bertrand ose claironner que « le service minimum est devenu une réalité », parce que le trafic SNCF n’est pas paralysé par la grève.

    Il est évident que lorsqu’il y a, comme aujourd’hui, 6,5 % de grévistes à la SNCF , il y a de nombreux trains en circulation.

    Xavier Bertrand croit montrer que le président de la République a tenu sa promesse, mais il se couvre de ridicule.

  • La consommation d’énergie selon Borloo et son ministère

    Titre d’une dépêche AFP, le 4 juin à 19h04 :

    « La France a réduit sa consommation d’énergie en 2007, une première (Borloo) »

    (Dans le corps de la dépêche, la citation du ministre de l’Ecologie : « Pour la première fois en 2007, la France a dépensé moins d’énergie que l’année précédente. »)

    Titre d’une dépêche AFP, le 5 juin à 00h01 :

    « Les Français ont consommé autant d’énergie en 2007 qu’en 2006 (ministère) »

    (La dépêche cite les chiffres du Bilan énergétique publié par le ministère de l’Ecologie.)

    Cette contradiction montre que l’on fait dire ce que l’on veut aux statistiques.

    La consommation d’énergie primaire a été de 276,1 millions de tonnes équivalent pétrole en 2007, soit 0,1% de plus qu’en 2006. Donc les Français ont consommé « autant » d’énergie qu’en 2006, et même un tout petit peu plus.

    Mais ces chiffres sont « corrigés du climat » (comme tant d’autres sont « corrigés des variations saisonnières », expression que l’on pourrait également utiliser pour la consommation d’énergie). Or, en raison de la douceur de l’hiver 2006-2007, la consommation d’énergie, en données réelles, a baissé de 1,7%.

    C’est pourquoi Borloo peut affirmer que la consommation d’énergie a baissé, quand son propre ministère peut affirmer qu’elle a légèrement augmenté...

  • Chômage : la méthode Coué a atteint ses limites

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement se félicite bruyamment d’une baisse « historique » du taux de chômage au mois de mai.

    Le problème est que dans l’indice mensuel du « moral des ménages », au même mois de mai, le chômage était plus que jamais l’un des plus grands sujets de préoccupation, comme l’a relevé la presse économique, et comme le soulignait l’INSEE : « L’opinion des ménages sur les perspectives d’évolution du chômage se dégrade. » Le solde d'opinion des personnes estimant que le taux de chômage va repartir à la hausse faisait même un bond, réellement historique, de 14 points.

    Le fossé est béant entre les statistiques officielles du chômage et ce que vivent les Français.

    Le gouvernement devrait abandonner la méthode Coué, qui a manifestement atteint ses limites.

  • Encore un départ chez Rachida Dati

    Le directeur adjoint du cabinet de Rachida Dati, Mathieu Hérondart, a été « promu » directeur de l’administration du ministère de la Justice.

    Il est remplacé par Philippe Logak, conseiller juridique au cabinet de Christine Lagarde.

  • Les « avancées » des pêcheurs

    Les présidents des comités de pêche bretons ont salué des « avancées » après leur rencontre à Rennes avec Michel Barnier. André Le Berre, le président du comité régional, est intarissable, pour expliquer par le menu ce qu’il a obtenu : « Le gazole à 0,40 euro le litre, on réussit à l’avoir », claironne-t-il. Bien sûr, ce ne sera pas à la pompe, car « c’est formellement interdit par Bruxelles », mais il va y avoir « des aides à tous les marins pour un gazole à 40 centimes quel que soit son prix et de façon définitive » : « On demande à chaque marin d’amener sa fiche de paie avec les carburants consommés par son navire. Il sera remboursé de la différence. »

    Et cela est tout autant formellement interdit par Bruxelles, surtout quand on insiste bien, et de façon aussi précise, qu’il s’agit d’une aide destinée à compenser la hausse du gazole...

    La réplique de Bruxelles ne va pas tarder, et c’est François Fillon qui va la prendre en pleine tronche, lui qui vient tout juste d’annoncer qu’il avait « l'accord des autorités européennes sur les dispositions qui ont été proposées pour aider les pêcheurs français à surmonter la crise » Il s’agit des honteuses mesures annoncées par Michel Barnier le 21...

  • Marins pêcheurs : ce n’est pas fini

    Les marins pêcheurs de plusieurs ports ont décidé de poursuivre leur mouvement, voire de le durcir. D’autres devraient prendre la même décision dans la journée. L’AFP a constaté qu’à Saint-Quay-Portrieux de nombreux pêcheurs demandent la démission du président du comité national des pêches, qui avait manifesté sa satisfaction après les annonces de Michel Barnier et avait appelé à la reprise immédiate du travail.

    Il semble que cette fois les marins pêcheurs en aient assez d’être trahis par leurs représentants. Il est vrai que le fossé est spectaculaire entre ce qu’ils demandent et les mesures annoncées.

    Les « 110 millions d’euros » promis se décomposent selon une sorte de note d’épicerie. Il y a 22 millions d’aide d’urgence pour la flotte de pêche, 8,8 millions pour l’envoi de bateaux à la casse, 15 millions pour les pêcheurs de cabillaud (qui n’ont pas le droit de pêcher en raison des quotas, pendant que le cabillaud d’importation inonde le marché...), 2,5 millions pour les pêcheurs effectuant des missions d’intérêt public (autrement dit qui ramassent les déchets en mer), et diverses miettes (rémunération pour ceux qui s’engagent à pratiquer une « pêche durable », allègement de charges portuaires, etc.)

    La somme la plus importante, ce sont les 40 millions d’« aide sociale ». Ce qui est une insulte aux travailleurs de la mer, comme le souligne Jean-Marie Le Pen : « Les marins pêcheurs ne veulent pas d’une assistance sociale, ils veulent pouvoir vivre du fruit de leur travail. »

  • Une insulte aux marins pêcheurs

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les mesures annoncées par Michel Barnier en faveur des marins pêcheurs, et accueillies favorablement par leurs représentants, constituent un saupoudrage dérisoire. Pour arriver au chiffre de 110 millions d’euros, on doit additionner une aide à la casse des navires, une aide d’urgence à ceux qui subsistent, une aide aux pêcheurs de cabillaud, une subvention aux pêcheurs d’ordures (sic), aux contrats de « pêche durable », etc.

    Il y a enfin les 40 millions d’« aide sociale ». S’il est vrai que de nombreuses familles sont en difficulté, une telle mesure ne répond évidemment pas aux attentes de la profession.

    Les marins pêcheurs ne veulent pas d’une assistance sociale, ils veulent pouvoir vivre du fruit de leur travail.

    Ces mesures sont une insulte aux travailleurs de la mer, qui sont une fois de plus trahis par ceux qui sont censés les représenter, et sacrifiés sur l’autel de Bruxelles.