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Gouvernement - Page 52

  • Encore un ignare

    Brice Hortefeux était poursuivi aujourd’hui par un homme nommé Ryad Hennouni, mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes, qu’il avait traité de « jihadiste ». Ryad Hennouni attaque le ministre pour atteinte à la présomption d’innocence, car en le traitant de jihadiste il l’a traité de terroriste.

    L’avocat d’Hortefeux, Me Jean-Yves Dupeux, s'est lancé dans une définition du jihad comme "action spirituelle sur soi-même", "une simple lutte pour le développement et la justice sociale", et a conclu que le terme était "trop vague pour donner prise à une condamnation pour atteinte à la présomption d'innocence".

    S’il connaissait un peu l’islam, il lui aurait suffi de remarquer que tout musulman, selon le Coran, doit participer au jihad, donc qu’un vrai musulman doit être jihadiste. Ce qui n’implique pas d’être terroriste, le jihad étant l’effort que l’on fait pour étendre l’islam… même si dans le Coran il s’agit de lutte armée.

    Il faudrait aussi que les avocats lisent le Coran.

  • C’est la démocratie égyptienne qui était visée…

    Mais non, ce n’était pas les chrétiens qui étaient visés dans la tuerie de l'église des Saints à Alexandrie : « C'est l'Etat égyptien, avec ses caractéristiques de démocratie et de tolérance (…). Toutes nos démocraties, parce qu'elles sont tolérantes et affirment dans leurs textes et dans les déclarations de leurs gouvernements la liberté de pensée et d'exercice du culte, sont contestées par les terroristes. »

    Déclaration de notre ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie. D’abord c’est un mensonge, ignoble si l’on pense un tant soit peu aux victimes. Ensuite c’est une absurdité. Enfin, on lui rappellera ces propos après la chute du clan Moubarak, quand toute la classe politico-médiatique dénoncera la « dictature » qui régnait en Egypte avant la révolution de… de papyrus, peut-être…

  • Fadela Amara recasée

    L'ancienne secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara a été nommée mercredi en conseil des ministres inspectrice générale des affaires sociales (IGAS).

    Normalement, pour faire partie de cet aréopage très fermé, il faut être sorti de l’ENA dans le premier quart du classement, ou avoir gravi les échelons de l’institution.

    Mais Fadela Amara est nommée « au tour extérieur ». C’est bien pratique pour recaser les anciens ministres.

  • Casser le thermomètre, c’est toujours la bonne solution…

    Brice Hortefeux a annoncé qu'il n'y aurait pas de bilan du nombre des voitures brûlées au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre : « J'ai pris la décision de mettre fin au concours, au palmarès, et de ne plus communiquer sur le nombre de véhicules brûlés. »

    Il oublie seulement que les agences de presse font leur propre bilan. Et que les “jeunes” des “cités sensibles” ne s'intéressent pas forcément au “palmarès”...

  • Un communiste rejoint un ancien communiste au gouvernement

    Le communiste Dominique Touraine, secrétaire général du groupe GDR à l’Assemblée nationale, va rejoindre le cabinet du ministre de la Ville, Maurice Leroy (secrétaire général du groupe PCF au Sénat entre 1984 et 1990).

    "Dominique Touraine a un vrai savoir faire. C'est un homme de terrain et je veux être entouré d'hommes de terrain. Bien sûr, il reste communiste", dit Maurice Leroy.

    (AFP)

  • J’étais en retard… Merci Brice pour la précision !

    On m’avait dit il y a longtemps que les peines de prison inférieures à un an n’étaient jamais effectuées.

    Mais voici que Brice Hortefeux se dit favorable à modifier la loi pénitentiaire de 2009 afin de mettre fin au fait que les personnes condamnées à deux ans de prison sont assurées de ne pas y passer une seule journée :

    Brice Hortefeux veut rétablir la prison pour les condamnés à moins de deux ans…

  • Politique fiscale…

    Neuf associations* dénoncent des mesures du projet de loi de finances (dans le cadre de la chasse aux « niches fiscales ») qui vont augmenter de 30 à 40% le coût de la masse salariale des 2.200 PME ayant le statut de « jeune entreprise innovante ».

    Le Figaro a contacté trois de ces entreprises. La première dit qu’elle pourrait aller s'installer à Londres : « L'Ambassade de Grande-Bretagne à Paris nous a contactés. Les Anglais souhaitent attirer de petites entreprises innovantes comme la nôtre. »

    La deuxième, qui est la première au monde dans son secteur, remarque que si ces dispositions sont adoptées ce sera une incitation à aller s’installer ailleurs.

    La troisième constate que les mesures annoncées lui coûteront 500.000 euros : « Nous devrons soit baisser nos efforts de recherche soit délocaliser notre recherche à Taiwan où elle coûte moins cher. »

    * France Biotech, CroissancePlus, le comité Richelieu, Esprits d'Entreprises, le Medef, le syndicat national du jeu vidéo, l'association française des éditeurs de logiciels, le Leem, l'association des entreprises du médicament, et le pôle de compétitivité Cap Digital.

  • Petits arrangements entre amis

    Le CRAN (soi-disant Conseil représentatif des associations noires) s'est désisté de l'action judiciaire qu'il avait engagée contre le directeur de cabinet de Brice Hortefeux pour incitation à la haine raciale en raison de la circulaire sur les évacuations des campements de Roms.

    L’avocat du CRAN, Me Terquem, explique à l'AFP : « Le ministre de l'Intérieur a fait savoir au Cran qu'il s'engageait à ce qu'un Observatoire contre le racisme soit créé. Il est donc apparu utile au Cran d'apaiser ses relations avec le ministère. »

    Et voilà un machin « antiraciste » de plus…

  • S’il faut leur mettre les points sur les i…

    Sarkozy déjeune pendant deux heures avec Borloo, Marc-Philippe Daubresse, nouveau secrétaire général adjoint de l’UMP, déclare : « Borloo est le fédérateur des centres », Jean-François Copé répond au Figaro qui lui demande si Jean-Louis Borloo a accepté de rester vice-président du conseil national de l’UMP : « Nous nous parlons quotidiennement, et je ne l'ai jamais entendu dire qu'il voulait quitter l'UMP. Outre le secrétariat général, il y a un quatuor extrêmement important pour moi, composé de Jean-Pierre Raffarin, Michèle Alliot-Marie, Jean-Louis Borloo et Brice Hortefeux. Je n'imagine pas que les décisions importantes de notre mouvement puissent être prises autrement qu'avec eux. »

    C’est du lourd, lourdingue, même. Mais il semble que les « politologues » n’aient toujours pas compris