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Ils sont vraiment nuls

Le 11 février, François Hollande annonçait l’organisation d’un « référendum local » (sic) sur l’aéroport de Notre-Dame des Landes, « afin de savoir ce que veut vraiment la population ».

C’était la condition sine qua non pour l’entrée au gouvernement d’Emmanuelle Cosse, la potiche gauchiste verdâtre très mal polie mais nécessaire au décor de la campagne de 2017.

Embarras manifeste à Matignon, où l’on finit par préciser que le référendum en question « sera défini à l'initiative des collectivités locales » et qu’il « pourrait (sic) correspondre au département de la Loire-Atlantique ».

Bref, on ne sait pas trop où l’on va, ni même si on peut y aller…

Ce qui n’a pas traîné, c’est la réponse du conseil départemental de Loire-Atlantique : « En l’état actuel du droit, le département ne peut pas organiser de référendum sur la question de l’aéroport. Il ne peut organiser une consultation que sur des politiques publiques dont il a la compétence. » Or le département ne finance que 4% de l’opération, et c’est l’Etat seul qui a signé la déclaration d’utilité publique.

Naturellement la question a été posée à Manuel Valls tout à l’heure à l’Assemblée. Il a assuré que les modalités du référendum seront établies d’ici un mois et que le référendum aurait lieu. Il a évoqué « une série de problématiques juridiques » « que personne ici n’ignore », mais sans suggérer la moindre solution. Qu’il va donc falloir bricoler…

Commentaires

  • Des problèmes juridiques, c'est bien possible. Des "problématiques" ? C'est plus douteux. Mais plus c'est ronflant plus ça donne l'impression qu'on sait de quoi on parle. Donc on a droit aux "ruralités", qui sont "une chance pour la France". Aux réformes "sociétales".

    Je suis injuste. Dans certains cas, on sait très bien de quoi on parle, mais on enrobe la chose. On reste admiratif devant les "droits reproductifs".

  • Le dictateur Valls ne va pas s'encombrer avec des considérations juridiques, il changera la loi ou agira par diktat.
    D'ailleurs les magistrats et hommes politiques ne s'encombrent plus de rien.

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