François faisait ouvertement et obstinément la gueule en recevant François Hollande au Vatican. Le pape nous ayant donné l’habitude d’arborer son sempiternel et éclatant sourire de pizzaïolo dès qu’il est en représentation, c’était vraiment spectaculaire.
Dommage qu’il n’en reste strictement rien dans le très banal communiqué du Saint-Siège, qui évoque même des entretiens « cordiaux ».
Deux jours avant, Manuel Valls appelait les députés socialistes à combattre « avec la même vigueur » les « intégristes de l’ultra-droite catholique » et les « communautarismes » dans les « quartiers populaires ».
Les intégristes de l’ultra-droite catholique, précisait-il, ce sont ceux qui sont contre le « mariage » homosexuel et contre l’avortement. Moins de 48 heures plus tard, Manuel Valls était au Vatican devant le chef des intégristes de l’ultra-droite catholique. On aura remarqué que le ministre qui se hausse du col en permanence faisait profil bas.
Commentaires
Ce régime est soutenu par les forces surnaturelles infernales;ses représentants n'auraient jamais dû obtenir une audience du pape François.
Ce régime est soutenu par les forces surnaturelles infernales;ses représentants n'auraient jamais dû obtenir une audience du pape François.
Le moins que l'on puisse est que le communiqué officiel est passablement hypocrite, parce que truffé de termes maçonniques à double sens ou d'expressions sibyllines faits pour abuser le naïf, alors que l'initié saura reconnaître la signature de son maître. Depuis des siècles, la franc-maçonnerie travaille à subvertir la religion catholique en pervertissant ses valeurs qui ont perdu leur sens surnaturel pour migrer au fil des générations vers un sens à connotation laïque. Que l'on en juge, devant ce modèle de prose maçonnique:
Au cours des entretiens cordiaux, la contribution de la religion au bien commun a été évoquée. Rappelant les bonnes relations qui existent entre la France et le Saint-Siège, a été réaffirmé l’engagement mutuel à maintenir un dialogue régulier entre l’État et l’Église catholique et à coopérer de manière constructive dans les questions d’intérêt commun. Dans le contexte de la défense et de la promotion de la dignité de la personne humaine, quelques arguments d’actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte.
La conversation s’est poursuivie sur des thèmes à caractère international, comme la pauvreté et le développement, les migrations et l’environnement. Elle s’est étendue, en particulier, sur les conflits au Moyen-Orient et dans quelques régions de l’Afrique, en souhaitant que dans les différents pays concernés la coexistence sociale pacifique puisse être rétablie à travers le dialogue et la participation de toutes les composantes de la société, dans le respect des droits de tous, spécialement des minorités ethniques et religieuses".
Partant du principe que Jésus est aussi entré chez les pharisiens, je suis revenue de ma première idée (qui était de refuser de recevoir F. Hollande au Vatican dans les conditions actuelles), mais je pense que le discours qui lui a été tenu aurait dû être beaucoup plus ferme, et beaucoup plus explicite !
Jésus n'a pas mâché ses mots face aux pharisiens ("Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez devant les hommes le royaume des cieux ; car vous-mêmes, vous n'y entrez point, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer (...) Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au-dehors, mais qui, au-dedans, sont remplis d'ossements de morts et de toute impureté..." Mt. 23, 1-34).
François Hollande aurait dû lui aussi être reçu sans cérémonial, sans échange de cadeaux, et avec un discours vaillant sur les valeurs.
Comme les pharisiens, il aurait sans doute grincé des dents (et il n'aurait probablement plus eu envie de revenir).
Comme les pharisiens qui ont cherché à faire périr Jésus à partir de cet instant là, cela aurait pu conduire comme à un "rejet", une "condamnation", de l’Église.
Mais dans l'invisible, quelle Puissance ne se serait pas levée !
Bien vu, j'approuve votre commentaire !
On a reproché au Christ d'accepter les invitations des pécheurs. Le Pape pourrait-il se permettre de ne pas les recevoir ?
A ce compte là, il n'aurait pas beaucoup de visites.
On savait bien que les communiqués seraient hypocrites. Mais devraient-ils n'être que des critiques ?
"Rendez à César etc". Il s'agissait juste d'un acte diplomatique. Je ne sais plus quel pape donnait automatiquement un chapelet à chacun de ses visiteurs et aux membres de sa suite. Le Pape François continue-t'il cette excellente chose ?
Comme Pie XI a poignardé dans le dos les Cristeros du Mexique,François,alors que les catholiques de France sont persécutés comme jamais ils ne l'ont été même sous Combes par un régime qui met en oeuvre les mots d'ordre du Diable, n'apporte pas le soutien qu'il devrait.
Vendredi 17 janvier, Vals en visite à Carpentras, dans sa tournée des villes qui risquent de mal voter, est venu à la cathédrale St Siffrein avec le maire socialiste. Droit vers le reliquaire qui contient le St Mors, frein du cheval de Constantin forgé avec un clou de la crucifixion. Et cadeau de ste Hélène à son fils.
Ces dictateurs sont sur la voie de la conversion, je vous dis. On commence par un pèlerinage électoral (aux frais du contribuable), une visite à une relique insigne et on finit au confessionnal au Vatican. Enfin..., pas tout de suite, Damas n'était pas sur le trajet.
L'heure n'est pas à la plaisanterie mais au combat.
à Amédée
Au milieu de la plaisanterie, il y a des informations intéressantes (pas pour tout le monde).
Venez-vous aux "comités d'accueil" des ministres en déplacement? Quand ces petits dictateurs ne pourront plus faire un pas sans une armada de CRS aux trousses, ils comprendront peut être qu'ils ont le pays réel en face d'eux.
Et le nullard hexagonal franchit le seuil de la bibliothèque pontificale AVANT le Pape. Le Pape, comme s'il était son subalterne, franchit le seuil APRÈS et derrière lui.
C'est la faute de François Ier, peu vigilant sur lui-même et sur sa suprême et imprescriptible souveraineté apostolique, qui écrabouille toute souveraineté de chef d'Etat de ce monde.
Il n'a pas fait respecter le fait qu'il est CHEZ LUI, et qu'il est le Vicaire de Jésus-Christ sur la terre : au-dessus de toute créature sur le globe terrestre, Vicaire de ce Verbe créateur "par Qui tout a été fait, et sans Qui rien de ce qui existe n'aura été fait" (Jn 1, 3). Et cela DOIT se traduire dans les gestes protocolaires.
Ce n'est pas Benoît XVI, ni Jean-Paul II, ni Jean-Paul Ier, ni Paul VI, ni Jean XXIII, ni Pie XII qui auraient commis un tel impair contre leur propre statut papal (ne parlons même pas de Pie XI, qui était une TERREUR à cet égard, et qui ne s'est jamais même levé du trône pontifical pour une créature humaine lui demandant audience : lui siégeant, la tourbe des empereurs, des rois, des reines et des tartempions présidents entraient, s'inclinaient, s'avançaient, s'agenouillaient et lui baisaient la main).
Il ne faut pas reprocher cela au nullard hexagonal. Il en a profité. Mais c'est la faute protocolaire de François Ier. Il a fait un geste de courtoisie excessive, et instinctive, (oubliant ce qu'il représente), invitant ce quidam à passer devant lui par la porte. Evidemment, l'autre en a immédiatement profise rengorgeant comme un dindon. Et le PAPE entra à sa traîne. Quelle "belle" et "digne" image.
Ca n'a pas échappé aux TV françaises du Système : elles s'en sont donné à coeur joie aux journaux télévisés : toutes, elles ont supprimé les quelques secondes où l'on voit François Ier faisant le geste courtois qui autorise le passage devant lui, et elles ont toutes enchaîné la poignée de mains initiale directement sur l'entrée triomphale. Effet garanti, quoique trafiqué : "c'est le nullard le plus important... c'est lui qui entre d'autorité le premier... Voyez commnt le Pape derrière lui, secondairement, avec une suite de personnes...".
L'image a été répétée en boucle et avec insistance, à tous les journaux télévisés.
A part ça, bravo à François Ier pour son visage sévère et fermé pendant la poignée de mains initiale.
Laisser entrer F. Hollande le premier n'est pas le plus choquant (Jésus s'est bien agenouillé devant Judas pour lui laver les pieds).
Par contre, l'absence de CONDAMNATION OFFICIELLE de sa politique l'est d'avantage (car ce n'est pas une destruction lente et progressive de notre pays que F. Hollande, depuis son élection, a amorcé. Mais une ruine rapide et violente : en un peu plus d'un an, la plupart des valeurs fondamentales ont déjà été bafouées, et au rythme où il avance, elles auront toutes été piétinées d'ici la fin de son mandat).
Les autorités de l’Église feraient mieux de se préoccuper d'être aux affaires de Dieu, et de défendre le troupeau qu'Il leur a confié, plutôt que de se soucier d'entretenir de bonnes relations diplomatiques avec l’État voisin (c'est pourquoi, l'expression d'un visage n'est pas suffisant lorsque la situation exige un témoignage).
Dernier paragraphe, sans quelques fautes de saisie clavier :
"Evidemment, l'autre en a immédiatement PROFITÉ, SE rengorgeant comme un dindon. Et le PAPE entra à sa traîne. Quelle "belle" et "digne" image.
Ca n'a pas échappé aux TV françaises du Système : elles s'en sont donné à coeur joie aux journaux télévisés : toutes, elles ont supprimé les quelques secondes où l'on voit François Ier faisant le geste courtois qui autorise le passage devant lui, et elles ont toutes enchaîné la poignée de mains initiale directement sur l'entrée triomphale. Effet garanti, quoique trafiqué : "c'est le nullard QUI EST le plus important... c'est lui qui entre d'autorité, le premier... Voyez COMMENT le Pape ENTRE derrière lui, secondairement, avec une suite de personnes...".
L'image a été répétée en boucle et avec insistance, à tous les journaux télévisés.
Ce régime est soutenu par les forces surnaturelles infernales;ses représentants n'auraient jamais dû obtenir une audience du pape François.
Écrit par : amédée | 24 janvier 2014
________________________________
Dans l'absolu, vous raison.
Mais le Christ n'a pas refusé de discuter avec les Pharisiens, qui étaient eux aussi sataniques, puisque le Christ leur a dit :
"Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père." (Jn 8, 44)
Malgré cela, Il dialoguait avec eux. Son Vicaire sur la terre fait comme lui. Tous ses prédécesseurs ont fait comme lui.
Pierre ne peut fermer sa porte à personne, à aucun être humain qui veut venir le voir.
Pour le reste, le Jugement de Dieu s'exercera.
François devait condamner ce régime dans son communiqué officiel de la façon la plus ferme,il y avait de quoi!Il ne l'a pas fait ne suivant donc pas la voie de Jésus et de sa colère:les catholiques attendent un chef pour la période de persécutions qui est déjà commencée et s'ils ne le trouvent pas en la personne du pape,ils emprunteront d'autres voies.
On se souviendra des Cristeros et de Pie XI,nous n'avons pas besoin d'une nouvelle réédition.
Je me demande si certains papolâtres n'en font pas trop avec la photo visage fermé, censée illustrer la fermeté pontificale.
Vatican Insider en publie une autre où François est tout sourire devant Hollande.
http://vaticaninsider.lastampa.it/vaticano/dettaglio-articolo/articolo/francesco-francis-francisco-francia-france-francia-31506/
Amédée : "François devait condamner ce régime dans son communiqué officiel de la façon la plus ferme (comme le Christ, etc.) ,il y avait de quoi!"
Le Christ, c'est autre chose. L'Eglise n'était pas encore née quand le Christ parlait. Lui seul pouvait parler comme il a parlé : Il est Dieu. Il n'était pas un être humain, il n'était pas un homme : Il était la Personne même de Dieu ayant assumé la nature humaine en ce monde __ ce qui est tout autre chose.
Pierre et les Successeurs de Pierre sont des hommes et ils ont la charge de l'Eglise.
Le Pape pourrait tenir un langage très dur, dire brutalement la vérité à la face des loups. Mais on y gagnerait quoi ? Le déchaînement de leur fureur contre les brebis du Christ. Or le premier devoir du berger est de les en préserver, pas de les y exposer par des paroles, certes archi-vraies, mais qui peuvent provoquer des incendies planétaires.
Souvenez-vous de la parole de Benoît XVI sur l'islam, à Ratisbonne : parole archi vraie, et si mesurée... Malgré cela, une religieuse catholique l'a aussitôt payée de sa vie en Afrique, et des dizaines d'églises ont été brûlées et saccagées à travers le monde, à cause de cette parole de vérité, pourtant dite avec tant de mesure.
Pie XII pouvait bien dire haut et fort que le nazisme et Hitler étaient sataniques : mais cela aurait déchaîné encore plus la fureur et les meurtres sur les catholiques et les juifs.
La parole pontificale est d'un poids planétaire énorme. Elle doit être maniée par son titulaire avec Prudence, la première des 4 vertus cardinales. Le Pape ne doit pas exposer gratuitement les catholiques à la hargne de la société déchristianisée dans laquelle ils vivent.
"le Christ n'était pas un homme" !
qu'en auraient pensé les Pères des premiers conciles ?
A théofrède :
Non, le Christ n'était pas un homme.
Non, le Christ n'était pas, et n'est pas, ce qu'on appelle usuellement un "être humain".
Le Christ est le Verbe de Dieu qui s'est fait chair. Il est __ comme disent les premiers conciles et tous les conciles, comme disent les Docteurs et les Pères de l'Eglise, et comme le dit le Credo __ Il est "le Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles ; Dieu, de Dieu ; Lumière, de Lumière ; vrai Dieu, du vrai Dieu".
Il est le Monogène, engendré de toute éternité du Père, et en perpétuel engendrement puisqu'il est engendré de toute éternité.
Il a pris chair de la Vierge Marie dans le temps, devenu consubstantiel à nous selon la chair, tout en demeurant consubstantiel de toute éternité au Père. Il a pris cette chair, désormais glorifiée et réelle depuis l'instant de sa résurrection de la mort, résurretion prémice de la nôtre quand Il nous relèvera tous de la mort à la fin des temps.
Jésus de Nazareth est "L'UN DE LA SAINTE TRINITÉ".
Comme dit saint Léon le Grand, Pape, Docteur et Père de l'Eglise, Jésus-Christ a pris une véritable et entière nature humaine, a pris vraiment les sens de notre corps et les sentiments de notre âme. Comme sa nature divine, impassible, ne pouvait recevoir les coups de la souffance et les traits de la mort, le Christ a pris, en assumant notre chair, ce qu’il pourrait offrir pour nous.
"Oui, elle nous a assumés, cette Nature divine, sans détruire ses attributs au contact des nôtres, ni les nôtres au contact des siens. Elle a fait en elle une Personne unique, de la Divinité et de l’humanité, de telle manière ineffable que __ dans cette économie d'immortalité et de mortalité __, ni la chair ne puisse être inviolable du fait de l'union hypostatique, ni la Divinité ne devienne passible du fait de son union à la chair."
Non, Jésus-Christ n'est pas un homme. Il est le Seigneur, Dieu fait homme. Et ce n'est pas la même chose.
Voilà ce que vous disent les saints conciles, les saints Docteurs et la Doctrine de la Foi.
Jésus est "VRAI DIEU", mais aussi "VRAI HOMME", "FRUIT DES ENTRAILLES" de Marie, une créature (qui n'était pas Sa mère par adoption, mais Sa VRAIE MÈRE, Qui Lui a donné CHAIR et Qui L'a ENGENDRE sur la terre) : "Par l'Esprit-Saint, Il a PRIS CHAIR de la Vierge Marie, et s'est fait HOMME" (crédo).
Donc, écrire "le Christ n'était pas un homme" ou "le Christ n'est pas un être humain" est faux.
Vous avez en outre écrit plus haut (au sujet de la fonction papale): "le premier devoir du berger est de préserver les brebis du Christ ("de la fureur des loups"), pas de les y exposer par des paroles, certes archi-vraies, mais qui peuvent provoquer des incendies planétaires."
Je vous réponds qu'il faut en effet savoir faire preuve de prudence lorsque c'est préférable. Mais il faut aussi, comme le dit Saint Paul, savoir "parler à temps et à contre-temps."
Sans que "préserver les brebis", ne pas les "exposer à la fureur des loups" ou "provoquer d'incendies planétaires" ne deviennent des "freins" : quand le Christ (Premier de tous les Bergers) a témoigné de la Vérité, Il a été conduit à la mort.
Et Ses "Brebis" au martyr...
... mais pour un plus Grand Bien.
Cette rencontre, c'était l'occasion : F. Hollande se déplaçait pour la première fois au Vatican...
... dans un contexte très particulier : après le "mariage homosexuel", pendant l'avortement, et avant l'euthanasie.
Situation inédite : les catholiques de France avait adressé à leur chef une "supplique" (100 000 signatures en une semaine : une mobilisation massive qui avait même interpellé la presse).
Sans parler de l’accueil place Saint Pierre de F. Hollande par un drapeau géant de "la manif pour tous."
La situation EXIGEAIT donc que le "pape" s'exprime.
Qu'il privilégie "son troupeau" ("l'appel" de "son troupeau"), plutôt que son image et ses relations publiques.
Mais rien. Un communiqué officiel laconique.
Pas un mot sur la situation en France.
Pas un mot sur l'actuel amendement au sujet de l'avortement (qui met pourtant gravement en danger la liberté d'expression des catholiques),
Et pas un mot sur la "supplique" : Rome n'a défendu, ni ses laïcs, ni ses prêtres...
1 - Sur la christologie :
Vous n'avez pas tort, et ce que j'ai dit n'est pas faux. C'est la vérité catholique.
Mais j'ai dit exprès les choses d'une manière un peu "raide", en formulant : "Jésus-Christ n'est pas un homme", afin de contrer un peu toute cette "dérive" contemporaine, surtout depuis Vatican II mal interprété (le fameux et fumeux "esprit du Concile"), dérive réductrice qui n'a que trop tendance à ne plus voir dans le Christ Seigneur __ Verbe de Dieu "par qui tout a été fait", que le simple homme, le "copain", le "pote", le "frérot", le "camarade"...
Car en réalité, oui : Jésus-Christ n'est pas un homme au sens de la définition universelle de ce mot, c'est-à-dire un individu né du sperme d'un mortel fécondant l'ovule d'une mortelle. Dans ce sens-là, ordinaire et commun, non, Jésus-Christ n'est pas un homme. Il est Dieu en Personne.
Ce Dieu qui est Amour a assumé notre nature humaine pour l'amour de nous et pour notre salut. Pour cela, il prit chair de la Vierge Marie, devenant alors, lui qui est Dieu, VRAI HOMME de la plus vraie humanité, tout en demeurant VRAI DIEU, de sa parfaite Divinité. Sommes-nous bien d'accord maintenant ?
2 - Sur l'action de François Ier :
Ce n'est pas nous qui allons enseigner au Pape ce qu'il doit dire et faire, ni comment le dire et le faire. Vous ne savez pas ce qu'il a dit en tête en tête à cet homme-là, durant 30 minutes, toutes portes closes, sans caméra ni témoins.
Quant à la prudence externe, elle est du devoir du Pape pour ne pas exacerber des tensions dont peuvent pâtir les brebis. Sur l'avortement ? Il a été archiclair déjà, et dur, condamnantcette horreur qui fait de "l'enfant à naître un déchet". Et on sait sa position sur l'euthanasie.
N'oubliez pas qu'il y a un principe dans le gouvernement de l'Eglise : un Pontife ne répète pas les condamnations déjà portées par ces prédécesseurs. C'est la règle du "Non bis in idem". Doctrinalement, Jean-Paul II a déjà définitivement condamné et frappé d'excommunication ''latae sententiae" tout auteur ou collaborateur d'avortement et d'euthanasie.
Cela vaut à perpétuité.
Quand Pie XI condamna doctrinalement le nazisme et le communisme, Pie XII n'avait plus à y revenir au même plan condamnatoire solennel. Ce que Pie XI avait dit, valait pour tout l'avenir. Tout le monde sait que l'Eglise condamne l'avortement, l'euthanasie et tout ce qui défigure la famille, le mariage et la loi naturelle.
"Parler à temps et à contre-temps" ? Le Pape seul est juge en la matière. Dans les pires moments des atrocités de la Révolution française, Pie VI, futur martyr de cette "révolution", a-t-il fulminé des condamnations "ex cathedra" pendant que l'on décapitait à la chaîne les carmélites, place de la future "Concorde" ? pendant que Carrier noyait par centaines les prêtres catholiques dans des bateaux à fond ouvrant dans la Loire ? Rome a-t-elle fulminé après les atroces massacres de Septembre, d'évêques, de prêtres et de moines français ? Lisez un peu les Mémoires de l'Abbé de Salamon, qui a failli y passer, qui les a vus de ses yeux durant toute une nuit, dont les cheveux ont blanchi en une seule nuit et qu'il s'arrachait par touffes en assistant à l'horreur, et qui était pro-nonce apostolique secret de Pie VI à Paris. Pie VI a-t-il alors parlé "à temps et à contre-temps" ?
C'est très facile de parler, quand on ne tient pas le gouvernail de l'Eglise.
Rome sera toujours Rome. Il faut avoir confiance en cela.
Et pour le reste, s'en remettre à la Providence. Elle veille à tout et dirige tout, forçant même le mal __ qu'elle ne veut pas et qu'elle châtiera __ à servir en finalité le bien.
Vous dites: "Rome sera toujours Rome. Il faut avoir confiance en cela. Et pour le reste, s'en remettre à la Providence."
Rome a laissé tomber les chrétiens orthodoxes au temps de la dictature communiste.
Rome a laissé tombé les christeros au Mexique.
Rome a oublié les chrétiens d'Europe centrale et orientale derrière le rideau de Fer.
Rome ne manque pas une occasion de tomber dans les bras de la synagogue.
Rome appelle de ses voeux un Nouvel Ordre Mondial placé dans les bras de l'enfant Jésus (c'est du BXVI).
Rome passe sous silence tous les génocides du XXème siècle, sauf un seul.
Rome est-elle encore digne de confiance?
"Rome est-elle encore digne de confiance ?"
Oui.
Sinon, vous avez désespéré de la Parole du Christ à saint Pierre : "Je te donne les Clefs du Royaume. Je bâtirai mon Eglise sur toi. Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. J'ai prié pour que ta foi ne défaille pas."
Ne pas confondre Rome et l’Église.
L’Église est éternelle, et "les portes de l'Enfer ne prévaudront pas sur Elle". Mais Rome, elle, est temporelle, et susceptible de faillir (l’Église n'est pas suspendue à une fonction, fut-elle la plus haute, celle du pape : et quand bien même il n'y aurait plus qu'un fidèle, l’Église subsisterait toujours à travers lui).
Certains papes, au cours de l'histoire, ne se sont pas toujours comportés droitement. Mais leur exemple ne peut servir d'excuse pour exempter le silence de Bergolio face à François Hollande (d'autres papes, au contraire, ont dénoncé des politiques malsaines : avec l'encyclique "Mit brennender Sorge" Pie XI a condamné publiquement la politique perverse de l'Allemagne nazie. A travers celle du "Divini Redemptoris", c'est le communisme de l'Union Soviétique qui fut qualifié "d'intrinsèquement pervers").
Qu'aurait fait Jésus face à François Hollande ?
Aurait-Il "évité les sujets qui fâchent?" Non.
Aurait-Il fermé les yeux sur le renforcement de l'avortement, votée au même moment ? Non.
Aurait-Il accepté de passer sous silence le "mariage homosexuel" (contre lequel tant se sont "mobilisés") ? Non.
Aurait-Il éludé une "supplique" signée par 100 000 personnes lui demandant ("le suppliant") d'intervenir ? Non.
Donc, l'homme qui est à la tête de l’Église a-t-il imité Jésus? Non.
S'en est-il "revêtu", en échangeant des cadeaux avec l'homme dont il ne dénonçait pas dans le même temps les méfaits ? Encore moins.
Par contre, a-t-il protégé son image ? Oui.
A-t-il agi comme un politicien ? Oui.
Il a reçu François Hollande en privé (c'est bien).
Mais il n'a rien dit sur sa politique publique, "intrinsèquement perverse", elle aussi, alors que le contexte actuel L'EXIGEAIT.
Et pire : il a laissé François Hollande combler son silence coupable puisqu'il a, après sa visite, prétendu un complet accord avec le Pape sur "la défense de la dignité humaine"...
J'ai prié pour que ta foi ne défaille pas
C'est bien là le problème. La Foi de François est-elle celle de Pie XII? Il me semble qu'il y a eu mystification par substitution d'une foi humaniste à la Foi de l'Eglise héritée des Apôtres, dont la valeur surnaturelle a quasiment complètement disparu, d'où le comportement d'un François qui visiblement n'a pas la même conscience de sa fonction que ses prédécesseurs.
"La Foi de François est-elle celle de Pie XII ?"
Ils ont tous les deux le même Credo. Si vous en doutez, vous avez fait naufrage dans la doctrine catholique.
Oui, c'est la même Foi dans tous les deux. Et même, si l'on peut dire, une Foi encore plus "dure" chez François Ier, car enrichie de tout le développement doctrinal moral (sur l'avortement, l'euthanasie, le mariage, etc.) developpé par les successeurs de Pie XII, questions qui ne faisaient pas encore problème du temps de ce dernier.
Ne vous tenez pas aux apparences, cherchez l'essence :
Un diamant (la vraie Foi), qu'il soit mis en valeur dans un magnifique écrin extérieur (symboliquement, Pie XII), ou qu'il soit enveloppé dans un vulgaire papier gras (symboliquement, François Ier), reste le même diamant.
Avec Alexandre VI, ou Jean XII, le Diamant fut enveloppé d'un papier WC maculé de ce que vous savez. Cela a-t-il changé quoi que ce soit à la nature du diamant ?... Aucunement. Le diamant resta diamant.
Il pourra prendre envie, peut-être un jour, à François Ier de se promener torse nu dans la basilique Saint-Pierre, avec un caleçon vert pistache à fleurs rose bonbon... Ca changera quoi que ce soit à sa puissance pontificale ? Rien du tout.
Pierre est SOUVERAIN sur la terre comme au Ciel : "Tout ce que lieras sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les Cieux. Je te donne les Clefs du Royaume."
Vous n'aimez pas les manières et les apparences de ce Pape ? Moi non plus, en beaucoup de choses. Attendez son Successeur. D'ici là, ne contestez pas le Pape qui est en lui. Car Satan ne désire que cela de votre part.
Cherchez l'essence, ne vous attachez pas aux apparences.
"Ca changera quoi que ce soit à sa puissance pontificale ? Rien du tout."
Je ne vous suis pas sur ce terrain là. La parole du Pape et son comportement sont signes de l'ordre divin qui règne sur la terre, même si les hommes font tout pour l'oublier, attirant ainsi sur eux toutes sortes de malédictions. A partir du moment où le Pape ne sait plus porter cette parole, il manque la réconciliation de l'humain et du divin, par le fait même qu'il transforme la loi divine en une loi humaine soumise à la relativité du temps. En ces temps de relativisme moral et de désagrégation sociale, il serait plus qu'opportun de rappeler le primat moral de Pierre sur tous les trônes terrestres, mêmes républicains parce que supposés égalitaires. Au lieu de quoi, François s'affiche comme un chef d'Etat quelconque tapant la causette avec son collègue français, la baguette sous le bras, même si les propos échangés n'ont vraisemblablement pas été les plus amènes qui soit. Il ne manquait plus que la présence du "ministre des cultes" s'affichant à côté de François, pour ajouter à la confusion, alors que les Femen urinent sur les autels catholiques sans provoquer de réactions du ministère de l'Intérieur. Je dis qu'il y a des silences qui confinent à la complicité, même si je peux comprendre la prudence du St Père dont les finances sont soumises à rude épreuve. Après tout HSBC a clôturé récemment les comptes du Vatican et de ses diplomates confondus avec des passerelles vers des places financières offrant des possibilité de placement offshore intéressants. Néanmoins les Papes ont sur faire preuve dans le passé d'un grande imprudence dans le passé, à une époque où Rome n'était qu'un vaste coupe-gorge où les risques encourus étaient bien plus grands pour le St Siège qu'ils ne le sont aujourd'hui. Alors à quand une partie de foot avec François et Manuel? A suivre votre raisonnement, il n'y pas de limites à l'avilissement. Le Pape restera toujours le Pape dans son essence, quoi qu'il arrive, mais je doute que la Chrétienté et surtout la Foi dans son intégrité morale, y trouvent leur compte. Comme dirait Pierre Hillard, le jour où j'entendrais François dénoncer les Illuminati et leurs machinations contre l'Humanité qu'ils mènent à sa perte définitive, je commencerais à croire que le Pape est vraiment le porteur d'une parole de Vérité qui vient du Christ, parce que sans concessions avec les puissances du monde. On en est loin malheureusement. A en croire la Ste Vierge à la Salette: "Rome n'est plus dans Rome". Attendez-vous donc à de sérieuses secousses, car c'est la Nature qui va faire le ménage, à défaut des hommes même revêtus de qualités essentielles quoi que inopérantes.
Le pape François a commis une grave erreur en recevant Hollande et Valls d'abord et une plus grave encore en ne condamnant pas les agissements anti-chrétiens de ce gouvernement,c'était un minimum.
Ce pontificat s'annonce très mal.
Pour compléter mon dernier post, intercalé plus haut, je rappellerai cette parole : "il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Ac 5,29)
Un pape peut montrer le mauvais exemple (car sa fonction, si haute soit-elle, ne le préserve ni du péché, ni de l'erreur).
Dieu, Lui, nous enseigne l'Exemple le plus Parfait.
Demandons nous toujours comment Jésus aurait fait.
Et nous saurons alors comment il aurait fallu procéder...
La sainte colère de Jésus.
Deux colombes lâchées par le pape François pour la paix en Ukraine sont immédiatement attaquées par un corbeau et un goéland (on se souvient qu'un goéland (le même ?) s'était posé sur la cheminée de la chapelle Sixtine le premier jour du conclave, ne s'enfuyant qu'au moment de la première fumée noire) : http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/deux-colombes-lachees-pour-la-paix-en-ukraine-attaquees-par-un-corbeau-et-une-mouette_514723.html.
Difficile de ne pas y voir un obscure augure. Et bien sûr on pourrait donner une centaine d'interprétations contradictoires.
Mais quand même c'est le genre de trucs qui auraient provoqués un mouvement de panique dans une Cité antique.
Ce sont des signes de mauvais augure comme la foudre frappant le Vatican ou l'avion présidentiel de Hollande;le pontife romain est par Rome d'une certaine façon le successeur des grands prêtres étrusques,ne l'oublions pas;on peut voir aussi dans l'entretien entre les deux François un autre signe fort,un pontificat qui s'annonce désastreux pour l'Eglise et une présidence calamiteuse pour la France.
Ainsi auraient prédit les haruspices.
Votre pape ne peut pas se comporter librement comme Jésus-Christ, parce qu'il est le chef d'une institution. Ainsi le Messie n'est pas contraint à la diplomatie, sans doute une des activités les plus sinistres, où les esprits les plus dissimulateurs excellent.