Très intéressante interview de Francesco Colafemmina, traduite chez Benoît et moi.
Extrait :
« (…) le Pape Bergoglio se dépense chaque jour, depuis la chaire de Santa Marta (une structure qui est déjà un signe de l'horizontalité de son message) pour attaquer surtout les catholiques que j'appellerais cohérents. Des catholiques comme mes grands-parents qui ont lutté dans la vie pour rester cohérents avec l'Evangile. Des catholiques comme de nombreux prêtres anonymes qui jour après jour ont accompagné enfants, fiancés, époux, personnes âgées, malades, sur le chemin de Jésus-Christ. Ces catholiques ne sont ni des pharisiens, ni des sépulcres blanchis, et pourtant ils sont chaque jour apostrophés comme tels par Bergoglio qui - satisfait du succès mondain qui l'entoure - se sent au-dessus de tous, et tout en ne jugeant pas ceux qui vivent en état de péché grave, trouve chaque jour de nouveaux mots pour vilipender ceux qui persistent à adhérer à l'Evangile et au Magistère. Tout cela est vraiment inacceptable, mais nous nous faisons une raison, car nous savons quel est le cadre général dans lequel s'insère l'action de François. »
Le cadre est celui-ci : « Je pense que le pape Bergoglio coïncide avec un projet très clair: introduire l'Eglise dans la réalité de ce que l'on nomme le nouvel ordre mondial. »
On remarquera aussi ce que Francesco Colafemmina dit du Chemin néocatéchuménal, en lien avec ce qu’avait constaté Sandro Magister.
Commentaires
(...)
"Franchement, je pense que le pape Bergoglio coïncide avec un projet très clair: introduire l'Eglise dans la réalité de ce que l'on nomme le nouvel ordre mondial. Je ne veux pas dire, de façon paranoïaque qu'il y a une sorte de «conspiration», mais plutôt une nécessité politique, ou géopolitique. Nous vivons dans un monde de plus en plus dominé par l'élite financière et la puissance de la technologie. Dans ce monde qui a effacé la culture classique, qui ne repose plus sur les racines culturelles de l'Europe, mais sur les diktats d'un indifférentisme culturel et moral amorphe, l'Eglise a deux possibilités: finir écrasée par la culture dominante ou essayer de survivre, et pour ce faire, elle doit en assumer dans une sorte de mimétisme mortel"
http://benoit-et-moi.fr/2014-II/actualites/a-propos-de-leffet-franois.html
"«La prostitution est un phénomène qui dépasse les frontières. Des flux d'hommes et de femmes vont d'un un pays à l'autre, qu'ils soient forcés de se prostituer ou qu'ils désirent acheter des services sexuels», s'alarme la Fondation Scelles. Quel que soit le continent, Asie, Australie ou Europe, on retrouvera aussi bien des prostituées chinoises, vietnamiennes, thaïlandaises, est-européennes, latino-américaines ou africaines. Les plaques tournantes de l'exploitation sexuelle se sont multipliées. Budapest, Riga ou Kiev sont devenues des destinations de tourisme sexuel au même titre que Bangkok, Goa ou Manille."
http://www.lefigaro.fr/international/2013/12/13/01003-20131213ARTFIG00331-la-mondialisation-a-fait-exploser-la-prostitution.php
P.S Il faut faire des choix ?
... et donc?
(il serait temps de tirer les conséquences de toutes ces observations judicieuses, au lieu de se raconter des histoires rassurantes)
@yvon de crozon
Par le Christ,"Imbroglio",le pape François ,
n'a aucune vision eschatologique du sens de l'histoire .
Le pape "Imbroglio", c'est très subtil et fin, je ne l'avais, je crois, jamais entendu.. belle trouvaille, je l'adopte illico! Merci.