Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Famille - Page 13

  • In cauda venenum

    Je n’ai pas eu le courage d’expliquer en quoi l’homélie du pape, lors de la messe d’ouverture du synode, n’était pas un rappel de l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur le mariage, malgré les roucoulades extasiées des bisounours. Parce qu’on ne peut pas ouvrir les yeux des bisounours, et parce que, en fait, il n’y a rien de nouveau dans les insinuations hétérodoxes de François (qui annoncent le pire). Mais quelqu’un a fait le travail, il s’appelle Christopher Ferrara, et il l’a fait remarquablement. C’est chez Benoît et moi, bien sûr.

  • Les membres du synode

    La liste officielle des membres du prochain synode a été publiée.

    La bande à Kasper est, comme on pouvait le prévoir, au grand complet.

    En revanche le cardinal Burke n’y sera pas, comme on le savait déjà.

    Le cardinal John Tong Hon, évêque de Hong Kong (le plus grand diocèse chinois) n’y sera pas non plus. Parce que, lui a-t-on dit, il a 76 ans, et que le pape ne veut faire aucune dérogation : il faut avoir moins de 75 ans. Une règle qui ne s’applique évidemment pas à Kasper (82 ans) et à sa bande. Il faut dire que le cardinal Tong a tenu à plusieurs reprises des propos non conformes, et que sa lettre pastorale sur l’Evangile de la famille (tiens, c’est le thème du synode…), en novembre 2014, a dû faire tousser à Sainte-Marthe.

    En ce qui concerne la Belgique, il n’y a pas Mgr Leonard (pourtant toujours primat de Belgique… mais il a eu 75 ans en mai dernier), mais il y a, invité spécial du pape, le fossoyeur de l’Eglise de Belgique, le cardinal Danneels (82 ans).

    Pour ce qui est des Etats-Unis, le seul évêque élu par ses pairs et non retenu par François est Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, président de la sous-commission de l’épiscopat pour la promotion et la défense du mariage…

    Pour ce qui est de la France, on note la présence de Mgr Philippe Bordeyne, recteur de l’Institut catholique de Paris, qui remet ouvertement en cause Humanae vitae, et un « couple », Nathalie et Christian Mignonat, des équipes Reliance, qui regroupent « des couples chrétiens, engagés dans une nouvelle union et qui cherchent un lieu pour vivre en couple et en équipe leur chemin de foi, pour suivre le Christ qui les appelle à construire et à vivre leur nouvelle union sous son regard bienveillant »…

  • Schönborn et la luxure

    Le cardinal Schönborn, dont on connaît la tendresse pour les homosexuels, se répand dans la Civilta Cattolica, la revue jésuite étroitement liée au pape. Il parle des « couples de fait », donc des gens qui vivent dans la luxure (fornication, adultère, homosexualité) de façon habituelle. Il y a là dit-il (quand ils persévèrent dans cet état) « des éléments de véritable héroïsme, de véritable charité, de véritable don mutuel ». Certes, « ce n'est pas encore (sic) une pleine réalité du sacrement », « mais qui sommes-nous pour juger et dire qu'il n'y a pas en eux des éléments de vérité et de sanctification ? »

    Si vous voulez en lire davantage (en vous tenant près de la cuvette des toilettes), c’est ici.

  • Les pourrisseurs

    On ne doit plus dire « propagande homosexuelle », et l’on ne doit surtout pas dénoncer l’immonde propagande homosexuelle envers les adolescents, car cela s’appelle (aussi) « promotion de la diversité et du vivre ensemble ».

    La « diversité », c’est deux hommes qui « vivent ensemble », ou deux femmes qui « vivent ensemble », et qui ont des enfants, puisque désormais deux hommes peuvent avoir des enfants, et deux femmes aussi, et ces enfants à qui on ment effrontément en leur disant qu’ils ont « deux papas » ou « deux mamans » grandissent dans des « familles » harmonieuses qu’il faut citer en exemple.

    C’est pourquoi un « documentaire » intitulé Gayby Baby (officiellement déconseillé aux moins de 15 ans), qui raconte la vie épanouie de quatre enfants grandissant dans des « foyers » homosexuels, devait être projeté demain 28 août dans les lycées de Nouvelles-Galles du Sud, en Australie. Cela allait se faire aussi tranquillement que… discrètement. Mais un quotidien a titré sur l’événement, ce qui a fait réagir le ministre de l’Education de cet Etat (le plus peuplé du pays), qui a interdit qu’on passe le film pendant les heures de cours.

    Il a été soutenu par son Premier ministre Mike Baird, qui « soutient totalement le message de tolérance du film » mais considère que les heures de cours doivent servir à étudier le programme…

    Le Premier ministre de l’Etat de Victoria a violemment dénoncé cette position. Daniel Andrews, qui s’est toujours défini comme « catholique pratiquant », considère que la décision de ses collègues est « une cruelle ânerie » et qu’il en est « malade », et il a décidé d’emmener sa famille voir le film.

    On apprend au détour d’un article que le film devait être projeté dans les lycées le 28 août parce que c’est la journée « Habillez-vous de violet » (Wear it purple), qui est la journée de « fierté » des « étudiants LBTGIQ » (sic).

    Voici l’affiche du film. Il est évidemment interdit d’y voir une quelconque connotation « pédophile »…

    Gaby_poster.jpg

    Vive Poutine.

  • Il faudra un miracle…

    François, homélie de la messe « pour les familles », hier en Equateur :

    Et dans la famille, cela nous ne sommes tous témoins, les miracles se réalisent avec ce qu’il y a, avec ce que nous sommes, avec ce que l’on a à portée de main... bien souvent ce n’est pas l’idéal, ce n’est pas ce dont nous rêvons, ni ce qui “devrait être”. Il y a un détail auquel il faut penser, le vin nouveau, ce vin dont le majordome des noces de Cana dit qu’il est si bon, provient des jarres de purification, c’est-à-dire de l’endroit où tous avaient laissé leurs péchés... – il vient de ce qui est le pire en eux - “là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé” (Rm 5, 20). Dans la famille de chacun d’entre nous et dans la famille commune que nous formons tous, rien n’est écarté, rien n’est inutile. Peu avant le début de l’Année Jubilaire de la Miséricorde, l’Eglise célébrera le Synode Ordinaire consacré aux familles, pour faire mûrir un vrai discernement spirituel et trouver des solutions et des aides concrètes aux nombreuses difficultés et aux importants défis que la famille doit affronter de nos jours. Je vous invite à intensifier votre prière à cette intention, pour que même ce qui nous semble encore impur, comme l’eau des jarres, nous scandalise ou nous effraie, Dieu – en le faisant passer par son “heure” – puisse le transformer en miracle. Aujourd’hui, la famille a besoin de ce miracle.

    L’allusion est claire. Il faut accueillir dans l’Eglise, pleinement, ceux qui ne sont pas en règle avec l’Eglise. Au premier chef les soi-disant « divorcés remariés ». Mais les oppositions sont très fermes. Si fermes qu’il faudra un miracle. Et il faut donc prier pour que le miracle ait lieu.

    Pour tenter de faire croire que son fantasme vient de l’Evangile, ou est conforme à l’Evangile, il tord le texte. Il invente que l’eau transformée en vin par le miracle serait une eau impure, qui nous scandalise comme les divorcés remariés ou les couples homosexuels… Mais c’est absurde. La matière première du miracle est une eau pure. Forcément une eau pure. C’est l’eau que l’on puisait dans les grandes jarres de pierre... pour se « purifier » avant le repas. Donc une eau propre. En outre les jarres étaient vides : Jésus demande de les remplir. Avec une eau propre, évidemment. Pas avec l’eau sale qui a servi aux purifications…

    C’est l’eau la plus pure, l’eau de la Création (six jarres comme six jours), l’eau de la grâce du baptême, l’eau de la pierre, « et la pierre était le Christ », devenant le vin eucharistique qui donne la vie en surabondance (environ 600 litres pour finir le repas…).

    Malgré ses efforts, François ne pourra pas davantage obtenir le miracle qu’il souhaite, que profaner la Sainte Ecriture.

  • La Vierge de Civitavecchia et le synode

    Il y a 20 ans, une statuette de la Sainte Vierge pleurait des larmes de sang à Civitavecchia. C’était le prélude à des apparitions de Marie dont la caractéristique est qu’il s’agissait d’apparitions familiales, pour la famille.

    Le dernier numéro de la revue diocésaine dédiée à la « Petite Madonne de Civitavecchia » publie une longue interview du père de famille, Fabio Gregori, qui raconte en détail l’histoire de la statuette qui pleurait du sang et sa réplique qui suintait de l’huile parfumée, et sur les apparitions. Il évoque aussi le message central de ces apparitions : la défense de la famille.

    Extraits :

    La Sainte Vierge s'est adressée d'ici à toute l'humanité, à l'Église et à cette portion de l'Église qu'est la famille, situant son intervention dans le sillage du message de Fatima. Elle nous a mis en garde que Satan est puissant et veut déchaîner la haine, et donc la guerre pour détruire l'humanité. Pour atteindre cet objectif il veut abattre l'Église de Dieu, en commençant par la petite Église domestique qu'est la famille, qui est le berceau de la société, et dans le sillage de la Famille de Nazareth, d'autant plus de la communauté chrétienne.

    La Vierge a dit que le démon ferait tout pour saper l'unité de la famille chrétienne fondée sur le mariage et que, sans une nouvelle conversion, de nombreux pasteurs trahiraient leur propre vocation, même avec grave scandale, et que l'Église connaîtrait une nouvelle grande apostasie, c'est à dire le reniement des vérités chrétiennes fondamentales réaffirmées pendant les siècles dans la tradition et dans la doctrine.

    Jésus s'est incarné dans une famille, Dieu a choisi ce lieu, cette forme de vie commune pour venir à nous. Ainsi a-t-il été établi, car comme l'expliquait saint Jean-Paul II, le nous humain constitué d'un homme et d'une femme ouverts à la vie dans la procréation rappelle le Nous divin de la Trinité. Le mariage sacramentel est indissoluble et sacré, car il reproduit la communion trinitaire et le même pacte de fidélité indissoluble que Dieu a établi avec les hommes. C'est pourquoi le divorce d'un mariage valide contracté en toute conscience est un sacrilège.

    A Civitavecchia, se manifestant non pas à une personne, mais à un mari, à une femme avec des enfants, le Ciel a voulu réaffirmer que la famille est le cœur de la société humaine et de l'Église. Par ce signe il demande à toutes les familles l'effort de suivre l'exemple de la Famille de Jésus.

    Satan, en haine du Créateur, vise à frapper l'homme, car il est fait à l'image de Dieu, et la famille, qui reproduit humainement au plus haut degré la relation d'amour entre le Père céleste et sa créature. Cela signifie que l'amour qui s'alimente et se dilate dans une famille reproduit au plus haut degré l'amour et la fidélité de Dieu qui sont pour toujours

    La preuve en est que l'homme, doué par Dieu de liberté, intelligence et de capacité d'amour, devient fécond et est appelé, au sein de la famille, à coopérer à la création, engendrant et servant la vie.

    Satan sait bien que la capacité d'aimer, de reconnaître le regard bon de Dieu naissent dans la famille: pour cette raison c'est justement là qu'il frappe. Les ténèbres qui enveloppent aujourd'hui la conception de l'homme visent à obscurcir la dignité de la personne, et donc la famille, où l'individu se forme et prend conscience de lui.

    C'est pourquoi la communion conjugale n'est pas reconnue ni respectée en ses élément d'égalité de la dignité des époux et de nécessaire diversité et complémentarité sexuelle.

    La fidélité conjugale elle-même et le respect pour la vie en toutes les phases de l'existence sont renversés par une culture qui n'admet pas la transcendance. Comme l'a remarqué Jean-Paul II "lorsque les forces désagrégatrices du mal parviennent à séparer le mariage de sa mission à l'égard de la vie humaine, ils attentent à l'humanité, la privant d'une des garanties essentielles de son avenir".

  • Kasper toujours là

    Contrairement à ce que tentent de faire croire de bonnes âmes (?), l’Instrumentum laboris du prochain synode n’a pas du tout supprimé les hérétiques divagations kasperiennes.

    Plus précisément, l’essentiel demeure. Ce pour quoi, justement, le pape avait programmé les deux synodes : arriver à inventer une pastorale qui permette la communion des couples adultères soi-disant « divorcés remariés ».

    C’est dans le deuxième paragraphe du n° 123 :

    Selon d’autres intervenants, la voie pénitentielle consiste en un processus de clarification et de nouvelle orientation après l’échec qui a été vécu, processus accompagné par un prêtre à qui il est confié. Ce processus devrait conduire l’intéressé à porter un jugement honnête concernant sa situation, dans lequel le prêtre délégué pourrait lui aussi former une appréciation personnelle afin de pouvoir faire usage, d’une manière adaptée à la situation, de son pouvoir de lier et de délier.

    On essaie de voiler la chose, mais la dernière expression ôte toute ambiguïté : l’évêque donne au prêtre le pouvoir de donner le sacrement de pénitence, donc l’eucharistie, aux « divorcés remariés » au terme d’une fuligineuse « voie pénitentielle ». Il n’est même pas précisé, comme les kaspériens le faisaient jusqu’ici, qu’il s’agit bien sûr de « cas exceptionnels », selon l’habituelle hypocrisie qui consiste à parler de cas exceptionnels avec l’objectif de les généraliser dès que la réforme est engagée.

    La seule réserve qui demeure est : « selon d’autres intervenants ». Car les rédacteurs de l’Instrumentum laboris savent très bien qu’ils sont ultra-minoritaires.

    Reste que ce n°123, qui détruit le fondement du mariage, existe noir sur blanc. Et que, de ce point de vue, tout le reste apparaît comme un enrobage globalement catholique pour tenter de faire passer la pilule kaspéro-bergoglienne.

  • C’est la guerre

    L’Eglise d’Afrique noire, réunie à Accra sous le commandement du cardinal Sarah, a déclaré la guerre à l’Eglise d’Allemagne, et aux conspirateurs de la Grégorienne (menés par le cardinal Marx).

    Lire l’article de Sandro Magister, qui rend surtout compte de l’excellente analyse du P. Édouard Adé, secrétaire général de l'Université Catholique d'Afrique Occidentale, de la « stratégie des Allemands ».

  • Mgr Paglia en rajoute

    Mgr Vincenzo Paglia est intervenu à Orléans lors d’une conférence intitulée « Familles : fragilités et Espérance ». Il a répété la proposition (du cardinal Kasper) de prétendu « chemin pénitentiel » qui permettrait aux divorcés soi-disant remariés d’accéder à la communion.

    Cela a été dit et expliqué partout et on le connaît par cœur.

    Pourquoi le signaler ?

    Parce que Mgr Paglia est le président du Conseil pontifical pour la famille, et qu’il souligne donc, non seulement qu’il fait sienne la proposition hérétique du cardinal Kasper, mais que c’est la position officielle du conseil pontifical…

  • « Une psychologie de docteurs de la loi »

    Dans son homélie de mardi dernier, François est revenu une fois de plus sur son obsession : faire communier les divorcés soi-disant « remariés ». Et il a accusé ceux qui les en empêchent d’agir comme des « docteurs de la loi » au lieu d’user de la fameuse « miséricorde » kaspérienne :

    Combien de fois, aujourd'hui, dans les communautés chrétiennes, on trouve les portes fermées : "Ah, toi tu ne peux pas... tu ne peux pas. Tu as fauté sur ce point et tu ne peux pas. Si tu veux venir, viens à la messe dimanche mais reste là et ne fais rien de plus". Et ce que fait l'Esprit Saint dans le cœur des personnes, les chrétiens avec une psychologie de docteurs de la loi le détruisent.

    (Sources: FC, VA fr, VA en, vidéo)

    Non seulement c’est contraire à l’Evangile, mais il y a erreur sur la personne : ce sont les « docteurs de la loi » qui permettaient le divorce et le remariage… C’est François qui est du côté des « pharisiens ».