La bienheureuse Laura Vicuña est morte pour que sa mère qui vivait en concubinage… trouve un curé qui lui donne la communion ? Non, pour que sa mère respecte la sainteté du mariage.
Anne Dolhein raconte ici cette touchante histoire.
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La bienheureuse Laura Vicuña est morte pour que sa mère qui vivait en concubinage… trouve un curé qui lui donne la communion ? Non, pour que sa mère respecte la sainteté du mariage.
Anne Dolhein raconte ici cette touchante histoire.
L’Ordinariat de la Chaire de saint Pierre, qui accueille les épiscopaliens, à savoir les anglicans américains, qui veulent rejoindre l’unité catholique, a publié une lettre pastorale dans laquelle il souligne de façon très claire que les divorcée civilement remariés ne peuvent pas recevoir la communion eucharistique aussi longtemps qu’ils vivent dans l’adultère, qui est un grave péché.
Et la lettre précise : « Le discernement pastoral n’admet aucune exception à la loi morale, ni ne remplace la loi morale par les jugements de conscience privés. »
Bref, voilà l’ordinariat vent debout contre les interprétations d’Amoris laetitia validées par le pape (la dernière en date étant celle des évêques de Malte, qui autorisent la communion aux divorcés civilement remariés alors que ça ne fait même pas six ans que le divorce est autorisé dans l’île…).
A noter que l’ordinaire de l’Ordinariat de la Chaire de saint Pierre est le plus jeune évêque du monde, Mgr Steven L. Lopes, 41 ans.
Il se trouve que les anglicans ont quitté leur communauté pour fuir le relativisme absolu qui y règne, ce n'est pas pour le retrouver dans l'Eglise catholique...
Considérant que l’admission des divorcés qu'on dit « remariés » aux sacrements de la pénitence et de l’eucharistie sans exiger d’eux l’obligation de vivre dans la continence, constitue un danger pour la foi et pour le salut des âmes, et constitue en outre une offense à la sainte volonté de Dieu ; en outre, prenant en considération le fait que cette pratique pastorale ne peut jamais être l'expression de la miséricorde, de la « via caritatis » ou du sens maternel de l’église à l’égard des âmes pécheresses, nous lançons avec une sollicitude pastorale profonde cet appel urgent à la prière afin que Pape François révoque, clairement et sans équivoque, les directives pastorales mentionnées, déjà adoptées par certaines Eglises particulières. Un tel acte de la part du Chef visible de l’Eglise serait un réconfort pour les pasteurs et pour les fidèles de l’Eglise, selon le mandat que le Christ, le pasteur suprême des âmes, à donner à l’apôtre Pierre, et à travers lui à tous ses successeurs : « Affermis tes frères ! » (Luc 22, 32).
Le nouveau texte de Mgr Athanasius Schneider, qui vaut la peine d’être lu en entier en raison de la clarté et de la solidité de son argumentation, a comme particularité d’être cosigné par son ancien archevêque de Karaganda et par son actuel archevêque d’Astana, ce qui montre que les yeux commencent à s’ouvrir et que les langues commencent à se délier…
Je plaide coupable. Voyant depuis longtemps cette pétition, je n’avais même pas regardé ce que c’était, à cause du titre en anglais, parce que j’en ai vraiment marre de toutes ces initiatives françaises qui se donnent des titres en anglais pour faire branché ou « jeune ».
Or, finissant par lire l’appel du Salon Beige, je m’aperçois qu’il s’agit d’une initiative européenne, une officielle « initiative citoyenne européenne », et qu’il n’est donc pas anormal qu’elle soit en anglais – même si le français est une des trois langues de travail de l’UE et si les Anglais en sortent…
En outre, quand on est sur le site en français il est bien indiqué :
Maman, Papa & les enfants - Initiative citoyenne européenne pour la protection du mariage et de la famille
Cette initiative vise donc à faire inscrire dans les textes européens que le mariage est l'union permanente et fidèle entre un homme et une femme voulant fonder une famille, que la famille c’est un père, une mère, et leurs enfants, et que les relations familiales c’est le lien entre deux époux, ou entre un enfant et ses parents.
Or, il manque 39.000 signatures en France, alors que la date limite est le 10 décembre.
Je viens de réparer partiellement mon erreur en signant l’initiative. J’engage tous mes lecteurs à le faire. Maintenant. ICI.
Les évêques américains ne parlent quasiment jamais de la France. Voici une exception. Mgr Joseph Kurtz, qui était il y a encore quelques jours le président de la conférence épiscopale des Etats-Unis, a publié une tribune sur le site Crux pour critiquer la décision du Conseil d’Etat concernant le clip « Chère future maman ».
Mgr Kurtz dit qu’il a été attristé mais pas surpris d’apprendre que cette vidéo « qu’il faut voir » avait été interdite d’antenne sur la télévision française. Il a été ému par ces jeunes adultes trisomiques « qui parlent des dons que Dieu leur a faits et qui terminent leurs propos par des câlins avec leur maman ».
Il rappelle que dans son dernier discours devant les évêques américains il a raconté que pendant son voyage en Ukraine il a été reçu par des réfugiés qui avaient un garçon trisomique : « Lorsque je me suis penché pour serrer la main du garçon il a instinctivement sauté dans mes bras, m’a fait un grand sourire et m’a dit dans une langue que mon cœur a compris : Je t’aime. »
Puis Mgr Kurtz parle surtout de son frère trisomique George, et de sa « contribution d’innombrables façons » à la paroisse dont il était le curé. Et du bienfait qu’était pour lui personnellement la présence de George, sans cacher que cela impliquait aussi des sacrifices.
Il serait bon que la Fondation Lejeune traduise ce texte en français, car il est émouvant, et la caution d’un archevêque est profitable.
François (non, pas Hollande, ni Fillon, l’autre) s’est livré à un éloge appuyé du "théologien moral" Bernard Häring, connu pour son opposition résolue à Humanae vitae.
Où l’on retrouve une fois encore, et jusqu’à plus soif, la condamnation du « blanc et noir », de « ce qui est légal », de la « rigidité », et l’inflation du « discernement » à toutes les sauces.
Avec en prime une inversion du sens de la « casuistique », ce qui paraît surprenant chez un jésuite mais est en fait très significatif.
C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits.
Près de 10.000 personnes ont manifesté hier devant le Parlement de Taiwan pour protester contre la légalisation du « mariage » entre personnes de même sexe, au moment où les députés commençaient l’examen des deux amendements au Code civil.
Le projet de loi devrait être examiné le mois prochain, et voté en février. Ce qui ferait de Taiwan le premier pays asiatique à légaliser le mariage contre-nature.
Les manifestants demandent un référendum. « Nous ne voulons pas que l’institution du mariage soit détruite par une minorité de gens qui décident de faire ce qu’ils veulent, qui n’est pas légal et n’est pas ce sur quoi notre société est fondée », dit l’un d’eux à Asianews.
Cet homme s’appelle Hugo de Jonge. Il est l’échevin de Rotterdam à l’Education, à la Jeunesse et aux Soins. Et il veut imposer la contraception aux mères qu’il juge incompétentes. Selon la proposition élaborée par le collège communal et transmise au conseil, c’est un juge qui serait chargé de décider si telle femme doit être obligée de se faire poser un implant contraceptif dans le bras…
Interrogé à la télévision, il explique :
Grandir sainement et en sécurité est également un droit que les enfants doivent recevoir. Nous choisissons pour les enfants, donc certains enfants ont le droit de ne pas naître.
Hugo de Jonge est membre du parti chrétien-démocrate…
Le lobby LGBT polonais a lancé une campagne intitulée « Donnons-nous un signe de paix », avec comme support principal cette affiche où l’on voit une poignée de mains entre un « LGBT » et un catholique.
Cette immonde campagne, qui trouve évidemment des relais dans la presse de gauche anticléricale (et aussi dans quelques publications marginales de chrétiens dévoyés), n’est pas financée par un squelettique lobby polonais, mais par les Fondations Open Society de Georges Soros.
La campagne, qui détourne une phrase de la néo-liturgie pour la propagande LGBT, a été soigneusement conçue pour le public polonais, et d’une certaine façon c’est un hommage au catholicisme polonais qui résiste et même qui se renforce face à la décadence générale.
Mais, précisément, les Polonais ne se laissent pas avoir, et la riposte est vive dans les organes catholiques. On fait remarquer par exemple que l’un des promoteurs est « Campagne contre l’homophobie », qui passe son temps à vilipender l’Eglise et traîner devant les tribunaux les catholiques qui critiquent l’homosexualité, et qui tout à coup met en avant que « les valeurs chrétiennes impliquent nécessairement une attitude de respect, un dialogue ouvert et bienveillant envers toutes les personnes, y compris les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres »….
Une pétition a été lancée sur CitizenGo Pologne protestant « contre l’utilisation du chapelet et du signe liturgique de paix pour contester l’enseignement de l’Eglise et nous désensibiliser au péché ».
Après le cardinal Dziwisz, archevêque de Cracovie, et le cardinal Nycz, archevêque de Varsovie, c’est la conférence épiscopale qui a réagi, par un long communiqué, soulignant que le signe de paix signifie l’approbation de l’autre comme personne pécheresse mais pas de son péché, que ceux qui le pratiquent sont appelés à la conversion, que l’Eglise est la seule institution qui depuis 2000 ans proclame la dignité de chaque personne humaine et n’a jamais divisé les gens selon leur orientation sexuelle, mais que le respect de la personne n’est pas le respect des actes homosexuels qui sont objectivement moralement répréhensibles et ne peuvent donc pas être approuvés par l’Eglise.
Les évêques ajoutent que les revendications LGBT comme l’égalité juridique des unions hétérosexuelles et homosexuelles sont « toujours, et surtout en temps de crise profonde de la famille, nuisibles à la société et aux individus ». « Le mal est le mal, non pas parce qu’il a été interdit par quelqu’un [wahou ! là on passe de l’homophobie à l’islamophobie…] mais parce que, incompatible avec le plan de Dieu, il nuit à l’homme. C’est pourquoi l’Eglise, comme une bonne mère, doit clairement l’appeler par son nom. Une attitude de tolérance envers le mal serait, en fait, de l’indifférence envers péché de nos frères et de nos sœurs. Cela n’aurait donc rien à voir avec la charité ou l’amour chrétien. »
Nouvelle désinformation à gros bouillons. Résumé par Le Monde : Titre : Le mariage pour tous divise le Mexique. Première phrase : « Manifestations pour et contre le mariage pour tous ont agité Mexico samedi. » D’un côté il y avait « les milieux religieux ultraconservateurs », et de l’autre « les associations de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre ». Bon, si on lit bien on voit que le Mexique n’était pas tout à fait divisé en deux parties égales : les méchants étaient quand même « des milliers », et les bons « quelques centaines ».
En fait les défenseurs de la famille étaient 400.000 selon les organisateurs et au moins 300.000 selon les observateurs.
On ne s’étonnera pas, hélas, de voir Radio Vatican reprendre la désinformation de l’AFP sur les défenseurs de la famille qui étaient « des milliers »…