J’ai signalé hier les dernières insultes de François, envers les jeunes, qui sont des inconscients, et les prêtres, qui ne savent même pas leur dire ce qu’est le mariage.
Mais le plus grave est la conséquence pratique du propos. C’est pourquoi il a été aussitôt corrigé par les services de communication du Vatican. « La grande majorité des mariages sacramentels sont nuls » est devenu : « Une partie des mariages sacramentels ».
Mais ce que le pape a réellement dit avait déjà été diffusé dans le monde entier.
Et il a réellement dit ce qu’il voulait dire : c’est dans la ligne des synodes et de l’exhortation apostolique, et de la réforme de la procédure de reconnaissance de nullité.
Si la grande majorité des mariages sont nuls, il va de soi que la quasi totalité des demandes de reconnaissance de nullité émanent de couples dont le mariage est nul a priori, et donc qu’il faut tout simplement reconnaître la nullité de façon quasi automatique (quasi, parce qu’il y a toujours des exceptions).
Ainsi François institue-t-il le divorce catholique pour tous. Pour tous ceux, et ils sont la grande majorité, dont il proclame que leur mariage était nul.
Tel est le but réel de la réforme de la procédure : donner la reconnaissance de nullité à tous ceux qui la demandent (ce qui fait tomber toutes les objections des spécialistes en la matière, sur la compétence des évêques, etc.).
Et c’est un aboutissement spectaculaire de l’idéologie bergoglienne : on ne touche pas à la doctrine (le mariage reste ce qu’il est dans le catéchisme et dans le droit canon), mais elle est mise au placard, annihilée dans les faits par la praxis, par la magnifiquement miséricordieuse pastorale de l’Eglise hôpital de campagne… qui conduit les gens en enfer. Et détruit l’Eglise catholique.
PS. Je découvre qu'il a dit aussi à propos de ceux qui cohabitent sans être mariés: « J'ai vu tant de fidélité dans ces cohabitations, tant de fidélité. Je suis sûr que ceci est un vrai mariage, ils ont la grâce du mariage justement par la fidélité qu'ils ont. » Mais jusqu'où les évêques, les cardinaux, vont-ils laisser aller l'entreprise de démolition Bergoglio ? Que leur faut-il pour réagir ?