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Brexit

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La campagne pour le Brexit « Vote Leave » (votez pour quitter) a été officiellement lancée aujourd’hui.

Elle est soutenue par les chefs d’entreprises de Business for Britain, le groupe de gauche Labour Leave, et le groupe Conservatives for Britain, ainsi que par l’unique député de l’Ukip aux Communes, Douglas Carswell.

Elle sera financée par l'ancien trésorier du parti conservateur, le très riche Peter Cruddas, l'un des principaux donateurs du parti travailliste, John Mills, et l'homme d'affaires Stuart Wheeler, ancien trésorier et donateur de l’Ukip.

C’est la deuxième coalition de campagne pour le Brexit. La première, Leave.eu, a été lancée le mois dernier par divers groupes « eurosceptiques », et rejointe par l’Ukip lors de son congrès le 25 septembre dernier. Douglas Carswell, l’unique député national de l’Ukip, qui est aussi membre de Business for Britain, était opposé à cette initiative. Ce qui avait donné lieu à une belle dispute publique entre lui et le milliardaire Arron Banks, financier de Leave.eu.

Mais la situation s’est apaisée. Nigel Farage a salué le lancement de « Vote Leave », soulignant qu’il appuyait « depuis vingt ans » les arguments des chefs d’entreprise de Business for Britain, mais qu’il fallait aussi « toucher des millions de personnes qui ne votent pas habituellement et pour lesquels le contrôle des frontières et la fierté nationale sont les sujets les plus importants ». Donc les deux campagnes « visent des publics différents. » « Finalement, ajoute-t-il, j’espère que nous aurons une seule campagne se déroulant sur différents niveaux. »

De son côté, Douglas Carswell déclare que cela aurait été mauvais que l’Ukip soutienne un seul groupe, que le groupe « Vote Leave » sera sans doute celui qui sera choisi comme groupe officiel de la campagne du Non (avec les avantages que cela comporte comme permission de dépenses, spots télévisés, courrier gratuit). Et lui aussi pense que les deux groupes n’en feront plus qu’un.

Or, au départ, le fait qu’il y ait deux groupes aura favorisé la présence et l’entrée en campagne d’eurosceptiques qui n’auraient à aucun prix fait partie du même groupe que ce « populiste xénophobe » de Nigel Farage…

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