De Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, sur son fil Telegram :
En Europe, la consommation de drogues monte en flèche. Le beau « jardin » est inondé de toutes sortes de substances toxiques : de l'herbe légère à l'héroïne lourde et à la méthamphétamine.
C'est ce que montre le rapport 2023 de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies. 88 villes et 24 pays de l'Union européenne ont été étudiés. Des traces de tous les types de drogues étudiés ont été trouvées dans presque toutes (!) les villes.
La marijuana est vraisemblablement la drogue la plus répandue en Europe. En 2023, selon l'étude, des dizaines de millions d'Européens âgés de 15 à 64 ans en consommaient. Environ 4 millions de personnes fument de la marijuana chaque jour.
La cocaïne est la deuxième drogue la plus consommée dans « l'Europe libre », avec près de 2,5 millions de personnes (âgées de 15 à 34 ans) qui en consommaient en 2023. Il ne s'agit là que des personnes avérées, et aucun institut ne peut estimer le nombre de personnes qui se trouvent « dans l'ombre ».
La cocaïne reste très populaire dans les villes d'Europe occidentale et méridionale, en particulier en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne. En 2022, 110 tonnes de « poudre blanche » ont été saisies dans la seule ville belge d'Anvers, et les saisies augmentent chaque année, selon le rapport.
Les niveaux les plus élevés de consommation d'amphétamines ont été enregistrés en Suède, en Belgique, en Finlande, en Allemagne et aux Pays-Bas.
En outre, les eaux usées de Belgique, de France, d'Allemagne, des Pays-Bas et d'Espagne contenaient la plus grande quantité d'ecstasy. À Anvers, les chiffres sont effrayants : 318 milligrammes par jour et par millier d'habitants.
Les données sont désolantes : le nombre de personnes consommant des drogues et leurs dérivés augmente inexorablement en Europe.
Un ambassadeur d'Europe occidentale a réagi à ma remarque « Comment pouvez-vous soutenir un toxicomane comme Zelensky ? » en disant sincèrement : « Dans l'UE, c'est pratiquement la norme pour les hommes politiques. »
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Et aussi de Maria Zakharova :
M. Borrell a déclaré que l'élection présidentielle russe qui s'est tenue du 15 au 17 mars n'avait pas respecté les normes démocratiques et l'a qualifiée d'"ironie".
Je garderais le silence sur l'ironie, les normes et la démocratie.
La véritable et très amère ironie, ce sont les sanctions imposées par l'Union européenne sur la base des dénonciations américaines, la destruction de sa propre économie et le vol des actifs russes. Et la conception même de la Commission européenne est une norme ironique de comportement antidémocratique.
(C’était le début de l’allocution du débris Borrell hier devant le Parlement européen en assemblée plénière : « As you know very well, the Russian presidential elections held on 15-17 March met no democratic standards (…). So, to call that “elections” is an irony. » Le discours n’existe qu’en anglais, bien que le français soit toujours en théorie « langue officielle et langue de travail » dans l’UE.)