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Europe - Page 2

  • Le vrai Européen

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    En quelques jours, Viktor Orban a rencontré Zelenski, Poutine, Xi, et Trump, pour construire un chemin vers la paix.

    A Bruxelles la colère est à son comble. Chacune de ces rencontres est considérée comme un affront à l’Union européenne, et des voix s’élèvent pour que soit stoppée net la présidence hongroise de l’UE (ce qui est impossible).

    Alors que Viktor Orban, aussi vilipendé qu’il soit, se montre comme le véritable Européen, l’homme qui représente l’Europe qui veut la paix. C’est bien lui, ces jours-ci, qui est l’image de l’Europe, et pas les débris et les corrompus qui ne pensent qu’à remplir leurs gamelles au nom des « valeurs de l’Europe ».

  • Phidias à Bruxelles

    On se souvient que le tiktokeur chypriote Phidias, 24 ans, qui n’avait jamais voté et ne s’était jamais intéressé à la politique, s’est présenté tout seul aux européennes et est arrivé en troisième position, et donc a été élu.

    Et le voilà qui découvre qu’être député européen, c’est d’abord recevoir un pactole. Nous le savons depuis très longtemps, mais c’est rafraîchissant de voir un jeune homme naïf, ou qui joue partiellement la naïveté, débarquer dans le temple européen du fromage :

    Et encore il oublie les retraites, et la double cotisation qui permet après deux mandats de vivre confortablement jusqu'à la fin de ses jours...

    Dans une autre mini-vidéo, il présente la première personne de son équipe : son professeur de lycée, devenu un ami. Il lui demande pourquoi il a accepté, et l’autre répond pince sans rire : « je n’ai pas accepté, tu m’as obligé. »

    Dans une autre encore, il explique comment se prennent les décisions européennes. Il n’a pas encore compris que c’est la Commission européenne qui décide de tout, et que le Conseil et le Parlement ne peuvent agir qu’à la marge. Et surtout le Conseil et le Parlement ne sont pas sur le même plan, contrairement à ce que montre son schéma. Le Conseil des dirigeants des 27 a un poids qui lui permet éventuellement d’obliger la Commission à modifier ses diktats, les compétences du Parlement sont beaucoup plus limitées (même s’il a réussi à en acquérir au fil du temps), et son activité consiste essentiellement à pondre en permanence des résolutions de donneur de leçon mondial et de pourriture sociétale.

    A suivre…

  • Bon sens

    Après avoir évoqué le « pitoyable spectacle » de la campagne électorale américaine, Serguei Lavrov a évoqué hier les élections françaises : « Prenons une autre démocratie, la France. Le premier tour est passé, et il y a deux tours. Le second tour, apparemment, est précisément conçu pour manipuler la volonté des électeurs du premier tour. Quand certains candidats peuvent retirer leur candidature pour barrer la route aux, comme ils disent, conservateurs ou populistes, cela ne ressemble pas vraiment à une démocratie. Si les résultats du premier tour servaient de base à la formation du Parlement, il y aurait des changements très sérieux en France. »

    Je ne sais pas s’il y aurait eu des changements très sérieux, mais le fait est, comme on l’a vu depuis l’émergence du mouvement de Jean-Marie Le Pen, que le scrutin à deux tours permet de manipuler l’élection et d’empêcher les gêneurs d’arriver au pouvoir.

    Cela est confirmé par cette réalité occultée par les médias que, même au second tour, après la campagne hystérique du « barrage à l’extrême droite », le Rassemblement national a récolté plus de 10 millions de voix, soit un million et demi de plus que l’ensemble de toutes les gauches, des sociaux-démocrates à l’extrême gauche en passant par les Verts, ce qui en fait de loin le premier parti français. Ainsi les médias qui le taisent et qui titrent sur la victoire de la gauche sont tous des menteurs, même si par la manipulation du second tour les gauches ont plus d’élus.

    Avec nombre de situations véritablement ubuesques, la plus spectaculaire étant sans doute l’ancien Premier ministre Elisabeth Borne conspuée par la gauche notamment pour son gouvernement dictatorial à coups de 49-3, cible de nombreuses motions de censure de gauche, et réélue avec le soutien actif de cette même gauche…

    En pourcentage il en est évidemment de même : le RN a obtenu 37,4% des voix, le ramassis des gauches modérées, extrêmes et vertes dont on chante la victoire : 26,8%.

    *

    Une autre histoire se déroule à Bruxelles. Sous l’égide de l’étonnant Viktor Orban. Il y a une semaine, il lançait un nouveau groupe au Parlement européen (puis il se rendait à Kiev, à Moscou, à Pékin pour faire la paix en Ukraine…) intitulé « Les patriotes pour l’Europe ». Il s’agissait de ses 10 députés Fidesz, de 6 autrichiens (FPÖ), et de 7 tchèques (ANO). Or il faut 23 députés de sept pays pour constituer un groupe. Une semaine plus tard, Orban (le banni du PPE que les médias disaient plus isolé que jamais) a rallié les Espagnols de Vox, les Belges du Vlaams Belang, les Néerlandais du parti de Wilders, les Portugais de Chega, les Danois du parti populaire, et, ce matin, la Ligue de Salvini, et... le gros bataillon du Rassemblement national (30 députés). Ce qui devrait constituer un groupe de 84 députés, le troisième du Parlement européen… Dont la présidence devrait revenir à un Français du parti de Marine Le Pen (Bardella ?)…

    Addendum

    Oui, ce sera Bardella.

  • Ah ah ah !


    Viktor Orban est à Moscou. Et les pions de la dictature de l’UE sont furieux. Car Orban n’est pas seulement le dirigeant d’un pays de l’UE qui a rompu les contacts avec la Russie, il est le dirigeant du pays qui occupe la présidence tournante de l’UE…

    Borrell est très en colère : c’est lui et Charles Michel qui représentent l’UE sur la scène internationale, le fait que la Hongrie préside actuellement l’UE ne lui donne pas ce droit, Orban « n'a reçu aucun mandat du Conseil de l'UE pour se rendre à Moscou », d’ailleurs la position de l'UE sur l'opération militaire de la Russie en Ukraine « exclut les contacts officiels entre l'UE et le président Poutine », etc.

    Et dès la visite d’Orban à Zelensky Charles Michel avait déjà dit, dans l’hypothèse où Orban envisagerait d’aller ensuite à Moscou, que la Hongrie n'avait pas de mandat de l'UE pour organiser des pourparlers avec l'Ukraine et la Russie.

    Puisqu’il n’a pas donné de permission de sortie au petit Viktor, le surveillant général Borrell a cru pouvoir souligner que « la visite du premier ministre Viktor Orban à Moscou s'inscrit exclusivement dans le cadre des relations bilatérales entre la Hongrie et la Russie ».

    Relations qui n’auraient donc aucun rapport avec l’UE…

    Avant de partir à Moscou, Orban a reconnu qu’il n’avait « pas de mandat » : « Toutefois, je n'ai pas besoin d'un mandat : je me rends simplement dans des endroits où se déroule une guerre qui pourrait affecter la Hongrie, et je pose des questions. C'est ce que j'ai fait lors de la réunion avec Zelensky, en lui demandant où se trouve sa ligne rouge. Il est impossible de faire cela depuis Bruxelles. Or des mesures doivent être prises pour parvenir à la paix. La Hongrie peut être un outil dans les mains de ceux qui cherchent la paix… La Hongrie connaît sa place et son poids : ce sont les grands pays qui mèneront les grandes discussions, mais la Hongrie aimerait encourager les parties à entamer des pourparlers… »

    Addendum

    L'échange entre Poutine et Orban, qui étaient accompagnés chacun de son ministre des Affaires étrangères, a duré plus de deux heures et demi.

    Viktor Orban est le premier dirigeant à se rendre à Moscou pour rencontrer Poutine depuis le chancelier autrichien le 11 avril 2022.

  • Le parti populaire européen...

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    "Le cœur de l'Europe bat à Kiev."

    Ah bon...

  • Autriche-Hongrie

    Le poids de l’histoire…

    Le président du parti autrichien FPÖ Herbert Kickl, le président du Fidesz hongrois Viktor Orban, et le président du parti tchèque ANO Andrej Babiš ont constitué hier un nouveau groupe au Parlement européen intitulé « Patriotes pour l’Europe ».

    Ils sont 24 députés, ce qui suffit pour constituer un groupe, mais ils ne sont que de trois pays alors qu’il faut des représentants de sept pays. Il leur faut donc trouver au moins quatre autres députés de pays différents. Par exemple un Slovaque, un Slovène, un Croate, un Transylvanien, et hop ça fait l’empire austro-hongrois…

  • Autisme européen

    Sans surprise, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 ont « choisi » de donner un nouveau mandat de présidente de la Commission européenne à la danseuse Ursule de Pfizer, la présidence du Conseil européen au socialiste portugais Antonio Costa qui a dû démissionner de son poste de Premier ministre pour une affaire de corruption (notamment dans des mines de lithium, comme par hasard), et le poste de « haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité » à la russophobe hystérique Kaja Kallas (qui est toujours Premier ministre d’Estonie, et qui était mêlée aux affaires... russes de son mari).

    L’ancien lobbyiste Frédéric Baldan, qui demandait en urgence que le PPE soit contraint, sous peine d’astreinte, de retirer la candidature d’Ursule, a été débouté mercredi, au motif qu’il n’a « pas établi le risque de préjudice grave ou d’inconvénients sérieux justifiant qu’une décision immédiate soit prise », et que le litige est déjà porté devant d’autres tribunaux, dont une plainte au pénal actuellement « pendante » devant un juge d’instruction de Liège, et qui risque de pendre longtemps…

    Ainsi le scandale toujours non réglé du Pfizergate, et le fait qu’Ursule outrepasse continuellement ce que les traités lui donnent le droit de faire, n’inquiètent pas les dirigeants de l’UE. Et ils vont continuer à parler d’état de droit… en repêchant en outre un Portugais contraint à la démission dans son pays à cause de l’affaire dite Operation Influencer.

    Il reste que le Parlement européen doit confirmer le choix des dirigeants. Ce sera le 18 juillet. La dernière fois, Ursule n’avait eu que 9 voix de majorité. Logiquement elle devrait donc perdre cette fois-ci, vu qu’elle est très déconsidérée chez les députés, y compris au sein du PPE. Mais il est probable que tout ce petit monde va resserrer les rangs pour « ne pas faire le jeu de l’extrême droite qui menace la démocratie » (c'est ainsi qu'ils appellent leurs privilèges de tyranneaux)…

    Frédéric Baldan quant à lui ne baisse pas les bras et fait appel du jugement de mercredi, espérant une autre décision avant le 11 juillet…

    Sinon, le sommet européen a décidé comme d’habitude de renforcer les sanctions contre la Russie et l’aide à l’Ukraine, et il a fait les gros yeux à la Géorgie. Et Ursule a tiré de son chapeau qu’il fallait ponctionner les Européens de 500 milliards d’euros supplémentaires pour la « défense européenne » qui n’existe pas dans les traités…

  • Géorgie

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    Le Parlement géorgien a adopté en première lecture par 78 voix contre zéro (l’opposition a boycotté le scrutin) le « paquet » anti-LGBT, savoir le projet de loi de « protection des valeurs familiales et des mineurs » et 18 amendements à des lois existantes.

    Le président du Parlement, Shalva Papuashvli, a déclaré : « Hier, nous avons reporté le vote à aujourd'hui, afin que l'opposition ait l'occasion de réfléchir à son camp : est-elle du côté de la Géorgie, de la société géorgienne, ou est-elle sous l'influence de la propagande et d'autres groupes politiques extérieurs et ne participe-t-elle donc pas à ce vote ? » Après le vote, il a déclaré : « Le Parlement géorgien a pris une décision très importante », car il s'agissait de la demande d'un million de citoyens géorgiens qui se sont mobilisés en faveur de la législation le 17 mai dernier, lors des rassemblements et processions pour la Journée de la famille (instituée en 2014 en réponse à la gay pride).

    Ce vote a été organisé le lendemain même de la publication de l’avis de la Commission de Venise, qui demandait de ne pas adopter ce paquet législatif ou au moins de le modifier afin que soit assurée la non-discrimination des personnes LGBT et la conformité de la loi avec la Convention européenne des droits de l’homme.

    Les deuxième et troisième lectures auront lieu à la rentrée du Parlement en septembre.

    Le paquet comporte aussi un amendement constitutionnel stipulant que « la protection des valeurs familiales et des mineurs est garantie par la loi constitutionnelle », mais le parti au pouvoir n’a pas actuellement la majorité des deux tiers.

    Lundi, Borrel avait déclaré : « La porte de l’Union européenne est ouverte pour la Géorgie, mais si ce gouvernement continue sur la même voie, continue à faire ce qu’il est en train de faire, la porte pour la Géorgie sera fermée, et le peuple géorgien en subira les conséquences et en souffrira. » C’est sympa, l’UE.

  • En Moldavie aussi

    La Moldavie et l’Ukraine, les deux pays les plus pauvres d’Europe, sont depuis hier soir officiellement candidates à votre bon cœur, à l’adhésion à l’Union européenne. Et en effet elles appliquent déjà les « valeurs de l’Europe ». L’archevêque Marchel de Bălți et Fălești vient d’être condamné à 20.000 leus moldaves (plus de 1.000€, soit deux mois de salaire moyen) pour « incitation à la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle », parce qu’à l’occasion de la gay pride de 2022 il avait dit que « les sodomites veulent tenir une parade de la honte dans notre ville » et avait appelé les fidèles à venir à la cathédrale pour « faire une procession et résister à cette honteuse invasion qui veut défiler dans le centre de notre cité ».

    L’archevêque a 30 jours pour faire appel.

  • Fanatisme suicidaire

    Excellent commentaire de la Mission permanente de la Russie auprès de l’UE après l’officialisation du 14e paquet de sanctions :

    « Le dernier "paquet" montre clairement le degré de férocité et de fanatisme suicidaire avec lequel l'UE mène une guerre économique contre nous. Bien que les restrictions antirusses n'aient rien à voir avec l'Ukraine, Bruxelles considère qu'il est crucial d'avoir adopté autant de mesures protectionnistes et restrictives que possible (et pas seulement contre la Russie) d'ici à ce que la crise ukrainienne soit résolue. Le nombre de restrictions à l'encontre de pays tiers et les tentatives d'intimidation par des "punitions" en cas de soi-disant contournement des sanctions augmentent, tout comme le nombre de pays qui y voient une manifestation du diktat économique et du chantage de Bruxelles. L'UE ne semble plus se soucier du prix à payer pour son ambition de nuire à la Russie. De toute évidence, la "surchauffe des sanctions", qui absorbe de plus en plus de ressources de l'UE, risque d'échapper à tout contrôle et de se terminer mal pour l'économie de l'UE. »