Le « scellement » dans la Constitution française du droit au meurtre de l’enfant à naître a donné aussitôt l’idée à des eurodéputés d’inscrire ce droit à l’assassinat des plus innocents dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
Le vote a eu lieu hier au Parlement européen. Ce qui était impensable il y a seulement quelques années est devenu une nécessité : la résolution a été adoptée par une large majorité de 336 voix, contre 163 et 39 abstentions.
Le Salon Beige constate que le seul député Reconquête, Nicolas Bay, a voté contre, comme presque tous les membres du groupe ECR présents (Polonais du PiS, Frères d’Italie, Tchèques de l’ODS, Démocrates de Suède…). Alors que la majorité du groupe ID (AfD, Liga…) a voté contre, le RN s’est abstenu. Quant aux députés LR ils sont sortis juste avant le vote (sauf Laurence Saillet qui est restée pour voter pour)…
Cette résolution, comme la plupart de celles qui sont votées à jet continu par le Parlement européen, n’a aucune chance d’aboutir à court terme. Mais comme les autres résolutions « sociétales », elle fait « avancer » la cause, et l’on voit bien que l’évolution de la situation (avec l’Irlande qui a complètement versé dans la culture de mort, la Pologne qui débat de la question, etc.) laisse entendre que le jour où le droit à l’avortement sera un droit de l’UE n’est en fait pas si éloigné.