Communiqué de Jean-Marie Le Pen
C'est au moment où les marins-pêcheurs subissent de plein fouet l'envolée du prix du gazole, la réduction drastique des quotas et du nombre de jours passés en mer, la baisse des cours du poisson, que la Commission Européenne envisage, à partir de 2009, de diminuer les quotas de pêche de 25% pour certaines espèces sans aucune concertation avec les pêcheurs ou leurs représentants.
Cette véritable provocation ne s'explique que par la volonté délibérée de Bruxelles de favoriser la mondialisation des produits, y compris de la pêche, en augmentant les importations des pays tiers au risque de sacrifier la pêche française et européenne.
Le Front National s'élève contre cette provocation et défendra par tous les moyens les entreprises de pêche côtières ou hauturières afin qu'elles puissent vivre de leur travail sans subir la concurrence déloyale des navires-usines des pays tiers qui pillent la ressource halieutique.
Commentaires
Si on veut préserver les ressources il faut interdire les navires-usines (ce que ne fera jamais Bruxelles) et aux quotas, préférer la mise en place de zones où toute pêche est interdite (où les différentes espèces pourront ainsi se reproduire).
La commission se fiche pas mal de savoir si à l'avenir il existera encore une pêche française et européenne.
Elle est une succursale de l'OMC.
Le seul hic, mais il est de taille, c'est que la logique que nos despotes éclairés prônent dans les négociations commerciales où l'UE est partie, est mauvaise : sacrifier notre agriculture, notre pêche, nos usines pour vendre les sacro-saintes hautes technologies.
On ne le dira jamais assez mais les Indiens (qui forment chaque année plus d'ingénieurs que toute l'Europe entière) ou les Chinois ne sont pas plus cons que les Européens : ils sont capables de faire de la recherche, de produire des hautes technologies et de pratiquer l'espionnage industriel (grandement facilité par la logique d'abolition des frontières préconisée par tous les apprentis sorciers mondialistes zéropéens).
Il y a une autre question actuelle qui me gêne : celle de l'Eau.
La concurrence mondiale est de plus en plus âpre ; elle confine souvent à la loi de la jungle.
Certains ont du pétrole, d’autres du gaz, du cuivre, du nickel, etc et nous, nous avons de l’eau.
Alors que les émirs arabes s’en mettent plein les fouilles avec leur or noir, que l’Afrique regorge de métaux précieux, que la Russie est redevenue une grande puissance grâce au gaz, il devrait exister une solidarité mondiale sur la question de l’Eau ?
Sur ce sujet comme sur ceux de la pêche, de l’agriculture et de l’Industrie, il ne fait plus aucun doute que nous sommes dirigés par des castes de traîtres aux intérêts convergents.
La réaction des pêcheurs, agriculteurs, routiers (des différents pays européens) est salutaire.
Elle doit s’amplifier.