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Ingérences

Des violences ont émaillé les élections législatives, dimanche, en Macédoine, dans 30 bureaux de vote (soit 1,5% du nombre total).

Dès dimanche soir, alors que la Macédoine ne fait pas partie de l’Union européenne, la Commission européenne a manifesté sa préoccupation, et Javier Solana a demandé au gouvernement macédonien d’organiser un nouveau scrutin là où les incidents ont eu lieu.

Le Premier ministre a dit que bien entendu il en serait ainsi, car la Macédoine va « montrer qu’elle peut organiser des élections libres, démocratiques et honnêtes dans tous ses bureaux de vote et qu’elle mérite de poursuivre sa voie » vers l’intégration à l’OTAN et à l’Union européenne.

C’est bien, comme ça, messieurs nos maîtres ?

Mais non. Le lendemain, l’OSCE donnait de la voix, conjointement avec le chef de la délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, pour stigmatiser la Macédoine qui ne respecte pas les normes internationales...

Et les Etats-Unis se sont mis de la partie, appelant le gouvernement de Macédoine à organiser de nouvelles élections dans les districts où elles ont été perturbées. Alors que le Premier ministre l’avait annoncé 24 heures plus tôt... Mais il fallait que le gendarme du monde fasse aussi les gros yeux...

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