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Europe - Page 209

  • Une autre nouvelle tchèque

    Mardi, Mirek Topolanek a retiré in extremis de l'ordre du jour de la chambre tchèque des députés la ratification du traité avec les Etats-Unis sur l'installation de bases du bouclier antimissile en République tchèque (déjà votée par le Sénat).

    La raison officielle est qu'il n'était pas sûr d'avoir la majorité et qu'il ne voulait pas alourdir encore le climat dans cette assemblée sans majorité stable et qui s'apprête à débattre d'une motion de censure.

    C'est une vraie raison, mais il y en une autre, c'est que Barack Obama a gelé pour le moment le programme du bouclier antimissile, et qu'il n'y a donc aucune urgence pour ratifier ce traité dans un tel climat.

    Le problème est que les sénateurs ODS ont fait savoir il y a déjà plusieurs semaines que le vote sur le traité sur le bouclier antimissile était lié au vote sur le traité de Lisbonne : sans l'un, il n'y aura pas l'autre.

    Y a-t-il un danger de tuer le traité de Lisbonne ? a demandé jeudi aktuálne.cz au Premier ministre. Réponse :

    - Je pense que c'est possible. Mais je soulignerai que ce n'est pas entièrement de notre responsabilité. Je ne donnerai à personne, et en aucun cas, de consigne de vote. Je l'ai déjà dit plusieurs fois.

    (On notera aussi sa réponse plutôt sympathique à la question de savoir si son gouvernement peut survivre à la motion de censure : « Cela ne m'inquiète pas. C'est ce à quoi je suis confronté depuis juin 2006. S'il se manifeste une volonté que quelqu'un d'autre dirige, qu'il en soit ainsi, quelqu'un d'autre peut diriger à ma place. C'est toujours dans l'ordre du probable, et tout homme politique doit être prêt à affronter cela. »)

  • République tchèque : le traité de Lisbonne à petits pas

    La Chambre des députés tchèques (qui a approuvé la ratification du traité de Lisbonne le mois dernier) a adopté, hier, une réglementation visant à empêcher le gouvernement de transférer des compétences nationales à l'Union européenne sans l'accord des deux chambres du Parlement. L'adoption de cette réglementation était une condition formulée par les sénateurs de l'ODS pour une éventuelle ratification du traité de Lisbonne à la Chambre haute.

  • Une majorité de Britanniques veulent quitter l'UE

    Dans un sondage ComRes pour la BBC, 55% des Britanniques interrogés (contre 41%) sont d'accord pour dire : « Je veux que la Grande-Bretagne quitte l'Union européenne mais maintienne des liens économiques étroits. »

    31% (contre 64%) pensent que la crise économique pousse les gens à penser qu'il serait bon de rejoindre la zone euro.

    44% (contre 51%) pensent que le fait d'être membre de l'Union européenne est profitable en terme d'emploi et de commerce.

    84% (contre 13%) jugent que le peuple devrait décider par référendum de tout nouveau transfert de compétences à l'Union européenne.

  • Le gouvernement turc va traduire le Coran en kurde pour faire plaisir à l’Union européenne…

    Parmi les réformes engagées par le gouvernement turc prises pour respecter les exigences de l'Union Européenne quant à la reconnaissance des droits des Kurdes, figure la traduction du Coran. (Faut-il rappeler que c'est notamment le livre du jihad contre les "infidèles" ?)

    « Nous ne voulions pas exclure le kurde des traductions du Coran en langues étrangères (sic) que nous sommes en train de préparer, c'est une langue très répandue en Turquie », dit Mehmet Gormez , de la Direction des Affaires Religieuses.

    (L'usage public de la langue kurde - parlée par 12 millions de personnes - est interdit en Turquie. Plus exactement, il est interdit d'utiliser d'autres lettres que celles de l'alphabet turc. Or la langue kurde utilise trois lettres qui ne figurent pas dans l'alphabet turc...)

  • Tournée de propagande

    Le site français officiel de propagande européiste Toute l'Europe présente la « Caravane civique européenne » du CIDEM qui sillonnera le territoire entre le 9 mai et le 6 juin, théoriquement pour inciter les citoyens à voter aux élections au Parlement européen, mais surtout à « bien » voter. Car la caravane a parmi ses objectifs : stimuler la citoyenneté européenne active des jeunes en renforçant le lien entre les jeunes européens et l'Europe, renforcer l'espace public européen en encourageant le débat (sic), mettre en relation des acteurs associatifs et institutionnels européens avec des jeunes, valoriser les actions associatives et citoyennes notamment celles à dimension européenne. Enfin, « le CIDEM donnera une attention particulière à l'information et à la sensibilisation des jeunes issus des quartiers dits sensibles et difficiles afin de leur permettre une meilleure appropriation de l'Europe ».

    Le CIDEM, qui organise la caravane, était au départ l'« association » Civisme et Démocratie. Aujourd'hui c'est le « Centre National de Ressources Pédagogiques et Educatives dans les domaines de l'éducation à la citoyenneté et du civisme »...

  • Un maire BZÖ à Klagenfurt

    Au second tour des élections municipales en Carinthie, le candidat du BZÖ, Christian Scheider, l'a emporté avec 64% des voix face à la candidate du Parti social-démocrate (SPÖ) qui obtient 36%.

    C'est la première fois depuis 36 ans que Klagenfurt n'est pas dirigée par un maire conservateur de l'ÖVP, et c'est la première fois qu'un maire du parti de Jörg Haider (mort en octobre dernier) est élu dans la capitale d'une des provinces autrichiennes.

    (via altermedia)

  • La déchéance européenne

    Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen à la convention européenne du Font national à Arras

    La politique étrangère de l'Union européenne consistera à faire un outil militaire commun, flanc occidental de la grande armée mondiale que dirigera demain Washington, au service d'ailleurs de ses intérêts exclusifs.

    La médiation de la France, sa capacité diplomatique de règlement des conflits est ainsi peu à peu anéantie au profit du super Etat européen, vassal des Etats-Unis d'Amérique.

    Est-ce cette Europe-là que nous voulons ?

    Est-ce que nous acceptons cette déchéance militaire et internationale ?

    Et au-delà de la Défense, est-ce que nous acceptons la décadence morale que l'on nous impose ?

    Il suffit de lire les titres des rapports déposés par la commission culture du Parlement européen pour mesurer leur grande pauvreté et ainsi se rendre compte du mépris abyssal que les eurocrates portent au génie de la culture européenne et sa richesse infinie.

    Bruxelles se soucie plus d'endoctriner la population par l'antiracisme militant.

    La moitié au moins de la politique sociale européenne est consacrée à la lutte contre les discriminations raciales ou sexuelles.

    Je vous le disais, tout est fait pour favoriser les immigrés, pour lutter contre les discriminations que subiraient les homosexuels ou les femmes, sans oublier les programmes d'éducation sexuelle, dès le primaire si possible.

    L'Europe d'aujourd'hui, c'est la dictature des minorités, la discrimination de la majorité, la promotion d'une société de consommation permissive dans tous ces excès, jusqu'à vouloir punir ceux qui manifesteraient leur opposition au mariage homosexuel.

    D'ailleurs, dans le vocabulaire européiste, on ne parle plus de parents, mais, je cite, « d'adultes civilement responsables d'un enfant mineur », ce qui ouvre évidemment la voie à l'adoption d'enfants par des adultes du même sexe.

    Dès lors, mes chers compatriotes, les choses sont claires : l'Europe de Bruxelles est sans âme, sans identité et sans valeurs autres que celles d'un mondialisme uniformisateur et dégénéré.

    Elle refuse même de préciser dans sa propre constitution qu'à la base de son inspiration se trouvent les racines chrétiennes de la civilisation européenne...

    C'est là une lâcheté supplémentaire faite au nom de la tolérance et pour ne pas choquer les athées et les laïcs, mais surtout les populations non chrétiennes présentes sur le sol européen et les Turcs, candidats à l'adhésion.

  • Les comptes de Javier Solana

    Selon le Spiegel, la commission budgétaire du Parlement européen va refuser, lundi, d'approuver le budget du Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, Javier Solana, et demander, pour la première fois, une inspection de ses comptes.

    Depuis 1970, un "gentlemen's agreement" fait que ce budget n'est pas examiné par le Parlement européen. A ce sujet, le président de la commission budgétaire Herbert Bösch aurait déclaré : « Nous avons cherché ce "gentlemen's agreement" mais nous n'avons trouvé aucun accord », seulement une référence à un tel accord dans un protocole du Conseil du 22 avril 1970. Le député danois Søren Bo Søndergaard aurait ajouté : « Normalement, pour qu'il y ait un accord, il faut être deux. Mais le Parlement européen n'a jamais donné son accord. »

    Le Spiegel commente : « Beaucoup d'argent est en jeu. Solana et son administration dépensent environ 650 millions d'euros. Et si le traité de Lisbonne est ratifié, et si Solana, ou ses successeurs, mettent sur pied leurs services diplomatiques, ces millions pourraient rapidement devenir des milliards, et cela sans aucun contrôle parlementaire. »

    Selon l'ORF (radio-télévision autrichienne), Javier Solana a refusé que ses comptes soient examinés par le Parlement.

    (Open Europe)

  • Ils ne se gênent vraiment plus…

    Ils osent se référer à un traité qui n'existe pas:

    Résolution du Parlement européen du 19 février 2009 sur le rôle de l'OTAN dans l'architecture de sécurité de l'UE (2008/2197(INI))

    Le Parlement européen,
    (...)
    vu le traité de Lisbonne, signé le 13 décembre 2007 et ratifié par la grande majorité des États membres de l'Union européenne,
    (...)

    (Merci au Salon beige)

  • Nouveau regroupement au Parlement européen

    L'ODS tchèque et le parti conservateur britannique ont confirmé tous deux hier qu'ils quitteraient le PPE après les prochaines élections européennes et fonderaient un nouveau groupe.

    « Je ne peux pas imaginer que l'ODS continue de faire partie du PPE après les élections », a déclaré Jan Zahradil, chef des députés ODS au sein du groupe PPE. Car, a-t-il expliqué, le PPE est contrôlé par des partis dont le programme diffère de celui de l'ODS qui est un parti libéral-conservateur, et l'ODS n'est pas d'accord sur l'approfondissement de l'intégration européenne, qui revient sans cesse sur le tapis, et l'appréciation du traité de Lisbonne : « une majorité de députés PPE est trop fédéraliste ».

    Quant à William Hague, ministre des Affaires étrangères du shadow cabinet britannique, il a rencontré le président du groupe PPE, Joseph Daul, pour l'informer officiellement que le parti conservateur quitterait le groupe.

    Les deux formations ont l'intention de créer un nouveau groupe, notamment avec les députés polonais du PiS (qui font actuellement partie du groupe Union pour l'Europe des nations). Des négociations sont en cours avec d'autres partis, notamment dans les pays Baltes.

    Tout ce qui peut affaiblir le quasi monopole du PPE à droite est bon à prendre.