Parmi les réformes engagées par le gouvernement turc prises pour respecter les exigences de l'Union Européenne quant à la reconnaissance des droits des Kurdes, figure la traduction du Coran. (Faut-il rappeler que c'est notamment le livre du jihad contre les "infidèles" ?)
« Nous ne voulions pas exclure le kurde des traductions du Coran en langues étrangères (sic) que nous sommes en train de préparer, c'est une langue très répandue en Turquie », dit Mehmet Gormez , de la Direction des Affaires Religieuses.
(L'usage public de la langue kurde - parlée par 12 millions de personnes - est interdit en Turquie. Plus exactement, il est interdit d'utiliser d'autres lettres que celles de l'alphabet turc. Or la langue kurde utilise trois lettres qui ne figurent pas dans l'alphabet turc...)
Commentaires
C'est-y pas beau ça ?
L' UE soucieuse des droits des Kurdes ! et moi qui croyais, naïvement, que ce machin était au service des Européens...
D'un côté, cela doit être plus aisé à l'UE de défendre la minorité Kurde, même en Turquie, que ces irréductibles empêcheurs de tourner en rond de nationalistes d'Europe...