Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen à la convention européenne du Font national à Arras
La politique étrangère de l'Union européenne consistera à faire un outil militaire commun, flanc occidental de la grande armée mondiale que dirigera demain Washington, au service d'ailleurs de ses intérêts exclusifs.
La médiation de la France, sa capacité diplomatique de règlement des conflits est ainsi peu à peu anéantie au profit du super Etat européen, vassal des Etats-Unis d'Amérique.
Est-ce cette Europe-là que nous voulons ?
Est-ce que nous acceptons cette déchéance militaire et internationale ?
Et au-delà de la Défense, est-ce que nous acceptons la décadence morale que l'on nous impose ?
Il suffit de lire les titres des rapports déposés par la commission culture du Parlement européen pour mesurer leur grande pauvreté et ainsi se rendre compte du mépris abyssal que les eurocrates portent au génie de la culture européenne et sa richesse infinie.
Bruxelles se soucie plus d'endoctriner la population par l'antiracisme militant.
La moitié au moins de la politique sociale européenne est consacrée à la lutte contre les discriminations raciales ou sexuelles.
Je vous le disais, tout est fait pour favoriser les immigrés, pour lutter contre les discriminations que subiraient les homosexuels ou les femmes, sans oublier les programmes d'éducation sexuelle, dès le primaire si possible.
L'Europe d'aujourd'hui, c'est la dictature des minorités, la discrimination de la majorité, la promotion d'une société de consommation permissive dans tous ces excès, jusqu'à vouloir punir ceux qui manifesteraient leur opposition au mariage homosexuel.
D'ailleurs, dans le vocabulaire européiste, on ne parle plus de parents, mais, je cite, « d'adultes civilement responsables d'un enfant mineur », ce qui ouvre évidemment la voie à l'adoption d'enfants par des adultes du même sexe.
Dès lors, mes chers compatriotes, les choses sont claires : l'Europe de Bruxelles est sans âme, sans identité et sans valeurs autres que celles d'un mondialisme uniformisateur et dégénéré.
Elle refuse même de préciser dans sa propre constitution qu'à la base de son inspiration se trouvent les racines chrétiennes de la civilisation européenne...
C'est là une lâcheté supplémentaire faite au nom de la tolérance et pour ne pas choquer les athées et les laïcs, mais surtout les populations non chrétiennes présentes sur le sol européen et les Turcs, candidats à l'adhésion.