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Europe - Page 202

  • Le sondage qui dénature le scrutin

    Dans un sondage sur les européennes, très largement diffusé parce qu'il a été réalisé pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, « TNS Sofres Logica » a notamment demandé aux électeurs s'ils allaient manifester leur soutien ou leur mécontentement au gouvernement.

    Chaque personne interrogée devait donc répondre si par son vote elle allait soutenir le gouvernement ou manifester son mécontentement.

    S'il y avait un organisme de surveillance des sondages digne de ce nom, il condamnerait celui-ci. C'est un dévoiement scandaleux du scrutin, puisque ces élections ne portent en rien sur le gouvernement français mais uniquement sur l'avenir de la construction européenne.

  • Vin rosé et dictature européenne

    A un mois d'une décision finale de l'UE qui pourrait autoriser la fabrication de faux vin rosé à partir d'un mélange de vin blanc et de vin rouge, des organisations viticoles françaises, italiennes, espagnoles et suisses ont tenu une conférence de presse commune pour souligner leur opposition à ce projet, soulignant qu'elles avaient l'appui d'organisations allemandes, portugaises, grecques et hongroises.

    Elles rejettent de même le compromis avancé par la Commission qui admettrait des étiquetages spécifiques de "vin traditionnel" pour les rosés produits normalement.

    Elles tentent de convaincre leurs gouvernements de mettre leur veto à ce projet, qui avait été approuvé en 2007 par les pays de l'UE. Par tous les pays, y compris la France.

    Sous la pression des viticulteurs, la France se dit aujourd'hui contre le projet, qui avait été imposé à la Commission par les multinationales de l'agro-alimentaire (voir Daoudal Hebdo N°33).

    La Grèce et l'Italie devraient également voter contre le projet, ce qui ne suffirait toutefois pas à le remettre en cause. Les viticulteurs comptent sur le ralliement de l'Allemagne et de l'Espagne.

    Réaction de la Commission européenne : "Nous n'allons pas changer notre proposition, nous prévoyons d'aller de l'avant."

  • Les pirates somaliens se font arrêter pour venir en Europe…

    La dernière trouvaille des pirates somaliens : se laisser capturer et juger dans des pays occidentaux pour profiter de l'asile, avec tous les avantages accordés aux réfugiés.

    L'exemple de deux pirates jugés aux Pays-Bas.

  • Menus avantages

    Dans le journal suédois Aftonbladet, le député européen Jens Holm remarque que l'allocation hebdomadaire de déplacement de 20.000 couronnes (près de 1.900 €) que reçoivent les députés excède de loin leurs besoins, et leur permet de « devenir millionnaires » en cinq ans de mandat. « Il est pratiquement impossible de trouver un billet d'avion à 20.000 couronnes », dit-il. Mais « le secrétariat du Parlement européen se moque de savoir ce que coûtent les trajets ». Jens Holm souligne qu'il a amassé de grosses sommes d'argent au cours de son mandat et qu'il s'apprête à donner ses excédents de revenus à des œuvres de charité.

    Dans un débat avec l'ancien ministre britannique des Affaires européennes Denis McShane, le chef de l'UKIP, Nigel Farage, a reconnu qu'il avait reçu pas moins de 2 millions de livres (près de 2,3 millions d'euros) en allocations diverses et notes de frais depuis qu'il a été élu député européen en 1999.

    (Open Europe)

  • Ceux qui se « moquent du monde »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il est possible que le parti socialiste « se moque du monde » sur la Turquie, comme l'affirme François Fillon, mais ce qui est absolument certain est que Nicolas Sarkozy et son UMP vont beaucoup plus loin. Ils ne se contentent pas de se moquer des Français, ils leur mentent délibérément.

    Nicolas Sarkozy avait promis d'arrêter les négociations d'adhésion. Il les a laissé se poursuivre normalement, y compris lorsqu'il a présidé le Conseil européen. Sur ce point comme sur tant d'autres, il fait le contraire de ce qu'il dit.

    Philippe de Villiers n'est pas plus crédible dans la mesure où il n'est qu'une roue de secours de l'UMP.

    Seul le Front National s'oppose à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.

  • Barnier, Naulin et le vin rosé

    Lu sur le Salon Beige, ce texte du député européen MPF Patrick Louis:

    "«Je n'accepterai jamais le vin rosé coupé» promet à qui veut l'entendre le ministre de l'Agriculture Michel Barnier. Jamais plus, devrait-il plutôt dire. Mais là encore, ce serait mentir. En effet, lors du vote de la règlementation sur le coupage du vin rosé, le 27 janvier dernier, [...] accompagné et conseillé par son chargé de mission Sylvain Naulin, Michel Barnier a agréé ce projet de réforme de l'OCM Vins au nom de la France. Mais, suite à l'exaspération de l'opinion publique française, l'adoption définitive de ce règlement a été habilement reportée au 19 juin prochain. Nul n'est dupe, ni de la raison de ce report -les élections européennes du 7 juin-, ni de l'issue de la réunion du 19 juin.

    Et qu'est devenu M. Naulin par la suite ? Il travaille depuis pour le CEEV, plus grande groupe européen d'importation de vin blanc ! Un échange de bons procédés à la suite de l'autorisation de coupage, car depuis que le vin blanc ne se vend plus, ses producteurs souhaitent entrer sur le marché du rosé, plus populaire, et plus cher. En réunion au Parlement européen le 5 mai, Mme Fischer-Boel, commissaire danoise à l'agriculture et au vin, a confié qu'il était «désormais impossible d'empêcher l'import du vin rosé coupé», notamment depuis l'agrément français. «La France a dit oui» a-t-elle rappelé, l'air amusée. [...] Il est intolérable de laisser Michel Barnier devenir l'avocat de la tradition viticole française, lui qui a participé à cette agression culturelle sur le vin. C'est là le coupage entre un mensonge d'Etat et une manœuvre électorale."

  • La Commission européenne et la chute du communisme

    La Commission européenne a produit un clip vidéo visant à célébrer le 20ème anniversaire de la chute du communisme en Europe, et l'a envoyé pour avis aux 27 pays membres.

    La réponse de la Pologne est cinglante. Dans une lettre adressée à Margot Wallström, le représentant permanent de la Pologne auprès de l'Union européenne, Jan Tombinski, dénonce une série d'« omissions, de raccourcis, d'erreurs flagrantes et d'utilisation malheureuse de matériel vidéo », qui ont pour résultat de délivrer un « message injuste et non professionnel ».

    L'élément le plus ahurissant est que le seul personnage polonais qui apparaisse dans le clip soit « le dernier dirigeant communiste » (Jaruzelski) et qu'on n'y voie aucune des « légendes mondialement connues du plus grand mouvement anticommuniste, y compris Jean-Paul II et son message universel de liberté et de réconciliation ».

    L'élément le plus débile (et qui montre le professionnalisme de la très coûteuse commission de la propagande européenne) est que pour illustrer les manifestations de Solidarnosc (en 1980) on montre une manifestation de soutien à un journal fondé en 1993...

    Jan Tombinski dénonce également le fait qu'on présente la chute du Mur comme un événement tombé du ciel, sans faire mention de ce qui y a conduit : « Berlin 53, Budapest 56, Prague 68, Gdansk 70 and 80 », et tout ce qui s'est passé en Europe centrale et orientale dans les années et les mois qui ont précédé cet événement : « C'est comme si on essayait de jouer l'Hymne à la Joie sur une seule corde : ça ne sonne tout simplement pas comme la vérité ».

  • Juncker s’en va…

    Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker va quitter la présidence de l'Eurogroupe le mois prochain, croit savoir le magazine Challenges. Il serait très mécontent de la France et de l'Allemagne : il ne supporte plus les appels incessants de Sarkozy à un gouvernement économique de l'UE, et il n'admet pas que l'Allemagne ait pris l'initiative de placer le Luxembourg sur la « liste grise » des paradis fiscaux.

  • Barroso et le débat

    El Mundo rapporte qu'hier, à Madrid, José Manuel Barroso a déclaré à propos des élections au Parlement européen : « Le risque de l'abstention est qu'elle permet aux eurosceptiques et aux extrémistes de s'emparer de notre débat et de notre avenir. »

    Fillon nous a pourtant assurés qu'il n'y avait plus de débat sur l'Europe fédérale ou l'Europe souverainiste...

    Il est vrai que Barroso parle de « notre débat » : celui qui se déroule entre eurocrates...

  • On reparle d’un référendum en Allemagne

    Le journal Neues Deutschland reprend les spéculations selon lesquelles la Cour constitutionnelle allemande pourrait demander l'organisation d'un référendum sur le traité de Lisbonne.

    C'est déjà ce qu'avait dit le Süddeutsche Zeitung au lendemain des auditions (cf. Daoudal Hebdo N°23). Il rappelait que s'il n'y a jamais eu de référendum en Allemagne, l'article 146 de la Constitution prévoit qu'un référendum peut être organisé en cas de modification constitutionnelle.