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Europe - Page 203

  • Le négationnisme de Fillon

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon François Fillon, « il n'y a plus de débat institutionnel entre l'Europe fédérale, l'Europe confédérale, l'Europe souverainiste ».

    François Fillon nie donc l'existence de forces politiques, en premier lieu le Front national, qui contestent la pensée unique sur l'Europe et refusent la fin des souverainetés nationales.

    Le Premier ministre oublie que le débat institutionnel est si loin d'avoir disparu que le traité de Lisbonne, qui devait entrer en application le 1er janvier 2009, est en panne, en Allemagne, en Pologne, en Irlande, en République tchèque.
    Si M. Fillon ne voit pas de débat, c'est parce qu'il refuse le débat démocratique, comme ses maîtres de Bruxelles, afin d'imposer le diktat du super-Etat européen dont les peuples ne veulent pas.

    [Le propos de François Fillon, dans Le Figaro d'aujourd'hui :
    "Ce scrutin se déroule dans un contexte totalement inédit. C'est la première fois, depuis très longtemps, qu'il n'y a plus de débat institutionnel entre l'Europe fédérale, l'Europe confédérale, l'Europe souverainiste. Ce débat-là est réglé, d'une certaine façon, par l'élargissement. Il a été réglé aussi par le compromis élaboré par le président et la chancelière allemande avec le traité de Lisbonne."]

  • Ne pas mécontenter les Irlandais…

    La Commission européenne a décidé de geler son projet de règlement sur l'unification des procédures de succession (en matière d'héritage quand des biens sont situés dans plusieurs Etats membres). Parce qu'elle craint des réactions négatives en Irlande, et qu'il ne faut rien faire qui puisse mettre en péril le résultat positif du second référendum.

    Avant le premier référendum, la Commission européenne avait décidé de mettre sous le coude sa directive sur l'impôt sur les sociétés...

  • Un « accord » entre les Etats-Unis et l’Union européenne

    Les Etats-Unis ont annoncé hier avoir signé avec l'Union européenne, à Genève, un accord pour régler leur différend commercial sur le boeuf américain. Un « accord » qui ne profite qu'aux Etats-Unis. Une fois de plus, l'Union européenne a baissé son pantalon.

    L'UE accepte d'importer chaque année 20.000 tonnes de bœuf américain dit « de qualité » (sans hormones) pendant trois ans, puis 45.000 tonnes ensuite (contre 11.000 tonnes actuellement).

    En « contrepartie », l'UE a le « droit » de... continuer de ne pas importer de bœuf aux hormones, et les Etats-Unis abandonnent leur menace de surtaxer certains produits européens. Dont le roquefort, qui ne sera donc pas taxé à 300%, mais reste taxé à 100%.

    "Je suis très satisfait que nous ayons pu trouver un moyen d'obtenir des quotas considérables pour le retour du boeuf américain de haute qualité sur un marché important qui a été largement fermé pendant trop longtemps", a déclaré le négociateur américain. Et le secrétaire américain à l'Agriculture, Tom Vilsack, s'est félicité de ce "nouvel accès à un marché parmi les plus étendus du monde".

  • Klaus calme le jeu

    Le président tchèque Vaclav Klaus a décidé que c'est le nouveau Premier ministre, Jan Fischer, qui présidera le Conseil européen de juin.

    Il a fait savoir par son porte-parole Radim Ochvat qu'il avait toute confiance en Jan Fischer et qu'il ne doutait pas que celui-ci remplirait son rôle avec succès.

    Les européistes (politiques et médiatiques) redoutaient tellement que ce fût Vaclav Klaus qu'il avait été question de vider le sommet de son contenu ("pour éviter le chaos", comme disait hier le New York Times) et de renvoyer en juillet la mise en forme des « exceptions » garanties à l'Irlande.

    Pour Vaclav Klaus, le traité de Lisbonne est mort, et il n'a donc pas l'intention d'interférer dans cette cuisine.

  • L’état des stocks de poisson : inconnu

    La Commission européenne a reconnu hier que les experts ne connaissent pas l'état de près des deux tiers des « stocks » de poisson dans les eaux européennes. Mais le commissaire à la pêche, Joe Borg, a répété son discours habituel, comme si de rien n'était : la Commission est déterminée à poursuivre sa politique fondée sur les données scientifiques, la planification à long terme, etc.

  • Les Tchèques et Lisbonne

    A l'issue d'un entretien avec Vaclav Klaus, hier, le sénateur ODS Jiri Oberfalzer a déclaré que la nouvelle plainte sénatoriale qui sera déposée à la Cour constitutionnelle contre le traité de Lisbonne sera prête « dans les deux mois ».

  • Ils font flèche de tout bois…

    Lors d'une réunion de « dialogue interreligieux » organisée par la Commission européenne, le président du Parlement européen, le très démocrate-chrétien Hans-Gert Pöttering, a prévenu les Irlandais qu'ils devaient voter oui au référendum sur le traité de Lisbonne s'ils veulent que la religion ait une influence sur les institutions européennes...

    « Si le traité de Lisbonne n'entre pas en vigueur, a-t-il dit, la prochaine direction de la Commission et du Parlement pourrait mettre fin à ce dialogue, parce qu'il n'est pas légalement obligatoire. Si le traité de Lisbonne entre en vigueur - et c'est de la responsabilité de l'Irlande - alors ce dialogue interreligieux sera une obligation légale pour toutes les institutions européennes. »

    Pitoyable.

  • Quel progrès démocratique, mes chers collègues !

    Explication de vote de Jean-Marie Le Pen sur le rapport Corbett visant à modifier le règlement au Parlement européen

    A la suite du rejet en commission constitutionnelle de l'amendement sur le doyen d'âge, MM. Schulz et Daul, les deux compères de la libérale-sociale-démocratie représentent le même amendement en plénière.

    On apprenait autrefois dans les humanités classiques que se tromper est humain, persévérer est diabolique.

    La leçon n'a manifestement pas été retenue. Il est vrai que centrer l'activité du Parlement européen sur ma modeste personne confine au pathétique. En effet, bafouer à ce point son propre règlement prépare en germe un totalitarisme larvé.

    A quand la suppression des groupes minoritaires ? A quand l'élimination des députés récalcitrants ?

    De Claude Autant-Lara à Jean-Marie Le Pen, la boucle est bouclée. En 1989, après le remarquable discours du grand cinéaste, on supprimait le discours du doyen d'âge. Vingt ans après, on supprime le doyen d'âge pour éviter que le diable Le Pen ne préside à l'élection du Président du Parlement européen.

    Quel progrès démocratique, mes chers collègues !

    MM. Schulz et Daul me font, à leur corps défendant, une remarquable publicité gratuite que je ne manquerai pas d'exploiter. Seul contre tous, je relève le défi et prend à témoin les vrais démocrates et les européens sincères : cette mascarade et ce déni de démocratie ne servent pas l'Europe mais les intérêts masqués et partisans d'une petite coterie politicienne.

  • Vaclav Klaus doit-il signer ?

    Seule l'éventuelle signature du traité de Lisbonne par le président Vaclav Klaus signifierait sa ratification, le oui du Parlement exprimant seulement un consentement préliminaire à la ratification, a expliqué Ladislav Jakl, conseiller du président tchèque, lors d'un débat à la télévision.

    Il répondait ainsi à ceux qui prétendent que le président est obligé de signer.

    Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Jan Kohout, qui appartient au parti social-démocrate (CSSD), s'est dit d'accord sur le fait que la ratification repose sur la signature du président. Il a ajouté que le président doit logiquement signer le traité puisque celui-ci a été approuvé par le Parlement. Mais, interrogé sur le fait de savoir si le président a l'obligation de le faire, il a répondu : « Les choses ne sont pas si simples. Même les juristes de mon ministère n'ont pas été capables de répondre clairement à la question. Seule la Cour constitutionnelle pourrait le faire. »

  • Ils l’ont fait…

    Le Parlement européen a adopté mercredi une réforme de son règlement intérieur qui va empêcher Jean-Marie Le Pen de présider, en tant que doyen, sa session inaugurale au lendemain des élections européennes.

    Un amendement annulant la règle du doyen d'âge, déposé par les présidents des deux plus grands groupes politiques du Parlement, le socialiste allemand Martin Schulz et le conservateur français Joseph Daul, a été adopté à une écrasante majorité avec le soutien des Verts et des Libéraux.

    Jusqu'à l'élection d'un nouveau président, la session constitutive du nouveau Parlement issu des urnes sera désormais présidée, non plus par le plus âgé des députés présents, mais par le président sortant ou, à défaut, par un vice-président sortant.

    Dans l'hypothèse peu probable où ni le président sortant, ni les quatorze vice-présidents sortants ne font partie des députés réélus, ce sera le député "ayant exercé le plus long mandat" qui remplira la fonction.