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Europe - Page 204

  • Mauvaise nouvelle

    Le Sénat tchèque a approuvé le Traité de Lisbonne, par 54 voix sur 79 sénateurs présents.

    Douze des sénateurs ODS ont suivi les consignes de Mirek Topolanek, et soutenu le texte malgré leurs réticences. Vingt sénateurs ont voté contre, dont 19 ODS, cinq se sont abstenus.

    Un groupe de sénateurs ODS compte toutefois contester une nouvelle fois le traité devant la Cour constitutionnelle.

    "Ce que j'entends en Europe, ce n'est pas un respect pour une opinion minoritaire, c'est une atmosphère de pression psychologique, de quasi-interdiction", a affirmé l'un d'entre eux, Jiri Oberfalzer, pendant le débat. "Personne n'a demandé au peuple s'il souhaite la création d'un super-Etat européen, c'est pourquoi les choses se déroulent dans le flou de phrases vagues."

  • Quitter l’euro

    A propos de la crise économique qui secoue l'Irlande, David McWilliams écrit dans l'Irish Independant : « La solution évidente est de quitter l'euro, de réinstaurer notre propre monnaie, de lui permettre de dégringoler et de refléter le véritable état de compétitivité de notre économie en ruines, et de redémarrer. »

  • Le niveau de Cohn-Bendit

    Daniel Cohn-Bendit a déclaré hier que le résultat du vote du Sénat tchèque sur le traité de Lisbonne, aujourd'hui, serait fonction des moyens de Vaclav Klaus pour acheter les sénateurs.

    Tout dépendra des moyens financiers du président tchèque, "parce que pour connaître le résultat il faut savoir combien de membres du Sénat tchèque il est capable d'acheter", a affirmé Cohn-Bendit lors d'un point presse.

    Le porte-parole de la présidence tchèque a traité le propos par le mépris.

  • Klaus préside

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    Le président tchèque Vaclav Klaus a présidé aujourd'hui le sommet UE-Japon.

    Le sujet : la préparation du nouveau document international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre destiné à remplacer le protocole de Kyoto...

    Vaclav Klaus, José Manuel Barroso et le Premier ministre japonais Taro Aso ont conclu que l'UE et le Japon coopéreraient sur ce document.

    Vaclav Klaus a précisé que la discussion a été centrée sur les technologies d'économie d'énergie.

    Il en a profité pour rappeler qu'il ne croyait pas au réchauffement climatique global...

  • Scénario « catastrophe »

    Le journal suédois Svenska Dagbladet écrit que le résultat du vote du Sénat tchèque sur le traité de Lisbonne est « extrêmement incertain », et que si une majorité des deux tiers n'est pas trouvée, le traité sera irrémédiablement mort.

    Les raisons sont que le Sénat va voter sur fond de chaos politique et que l'ODS est divisé. Quand les députés ont voté la ratification du traité, souligne le journal, la moitié des députés ODS ont voté contre, alors que le Premier ministre Topolanek pouvait encore faire pression sur eux, et qu'il a aujourd'hui perdu son influence.

    Si le traité est rejeté, le processus de ratification prendra fin immédiatement, insiste Svenska Dagbladet. Les répercussions politiques d'un tel revers seraient immenses, conclut le journal.

    Oh oui, oh oui, oh oui. On peut toujours rêver...

  • Topolanek minable

    Alors que le Sénat tchèque doit voter mercredi sur le traité de Lisbonne, le Premier ministre démissionnaire Mirek Topolanek a déclaré que son pays se retrouverait « à la périphérie de l'Union européenne » s'il ne ratifiait pas le traité. Il a osé ajouter que sans ratification, Prague risquait de se retrouver à nouveau dans la sphère d'influence de Moscou...

  • Erreur finlandaise

    Le ministre finlandais du Commerce extérieur et du Développement, Paavo Väyrynen, déclare à propos de son pays que « rejoindre l'union monétaire européenne sans la Suède a été une erreur ». Ces cinq dernières années, l'industrie forestière finlandaise s'est effondrée, alors que l'industrie forestière suédoise, hors de la zone euro, « est florissante, et rapporte gros grâce à l'euro cher ».

  • Manipulations eurocratiques

    Il se dit de plus en plus ouvertement dans les couloirs de Bruxelles qu'il  faut reporter le prochain Conseil européen, car il doit avoir lieu en juin et il risque d'être présidé par Vaclav Klaus, vu que le nouveau gouvernement tchèque va être un cabinet "technique". Ce sommet doit finaliser les « garanties » offertes aux Irlandais pour qu'ils votent « bien » lors du second référendum sur le traité de Lisbonne, or on sait que Vaclav Klaus est hostile au traité. On craint en outre que le président tchèque perturbe la reconduction de José Manuel Barroso comme président de la Commission européenne, qui est également au menu.

    Le problème est que les réunions du Conseil sont convoqués par... la présidence du Conseil, à savoir par les Tchèques. Et surtout que cela n'est pas laissé au libre choix des eurocrates (ce que certains oublient, manifestement). Le traité stipule en son article 15 que le Conseil se réunit deux fois par semestre. Il doit donc impérativement se réunir en juin. C'est pourquoi certains avancent qu'il faut garder la réunion de juin, en la vidant de son contenu, et organiser une réunion extraordinaire en juillet (le 23, précise-t-on), sous la présidence suédoise...

    Mais le gouvernement irlandais fait savoir qu'il exclut que les garanties qu'il attend soient reportées en juillet. Le ministre des Affaires étrangères, Micheal Martin, a déclaré qu'il était « impératif » que l'accord soit conclu au Conseil européen de juin, pour que cela corresponde au calendrier serré fixé par le gouvernement pour l'organisation du second référendum...

  • Dédommagement des Tchèques emprisonnés sous le communisme

    Le gouvernement tchèque a adopté le principe du dédommagement des personnes qui ont été injustement incarcérées sous le régime communiste. Environ 700 millions de couronnes (un peu plus de 26 millions d'euros) seront versés à ces personnes au titre de « congés payés », comme si elles avaient été employées pendant leur emprisonnement. Le ministre de l'Intérieur a déclaré qu'il s'agissait de reconnaître le courage des hommes et des femmes qui ont été arbitrairement détenus parce qu'elles militaient pour la liberté et la démocratie. Il a ajouté que la loi devait être votée aussi tôt que possible parce que le nombre des bénéficiaires était en diminution constante...

    Cette loi s'appuie sur celle qui a déclaré le régime communiste illégitime.

    Une loi similaire avait déjà permis de dédommager les personnes qui avaient été internées dans des camps de travail forcé.

  • Les conservateurs britanniques et le traité de Lisbonne

    Au congrès de printemps du parti conservateur britannique, ce week-end, David Cameron a lancé une campagne qui renouvelle les appels du parti pour un référendum sur le traité de Lisbonne, à l'approche des élections européennes. Le ministre des Affaires étrangères du shadow cabinet William Hague a renouvelé la promesse que les conservateurs organiseront un référendum s'ils remportent les prochaines élections générales et si le traité n'a pas encore été ratifié par les 27 Etats membres : « C'est une question de confiance, c'est une question de conviction politique, et notre engagement se fonde sur cette vérité que, dans une démocratie, des institutions durables ne peuvent pas être bâties sans le consentement du peuple. »