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Cinéma politico-judiciaire

Hier, le ministre de l'Immigration Eric Besson déclarait que les mesures de "retours forcés" pour les migrants interpellés lors de l'opération de démantèlement de "la jungle" à Calais s'appliqueraient, "y compris dans les pays sensibles" comme l'Afghanistan.

Quelques heures plus tard, les juges des libertés de Nîmes considéraient que les rétentions des Afghans placés au centre de rétention de la ville après l'évacuation de la "jungle" étaient irrégulières, et y mettaient fin. Ils ont examiné 35 cas et prononcé 35 annulations de procédure.

A Marseille, un juge a prononcé la remise en liberté des huit personnes interpellées à Calais et placées dans le centre de rétention du Canet.

A Toulouse, un juge a ordonné la libération de quinze migrants transférés au centre de rétention de Cornebarieu (Haute-Garonne).

Dans certains cas, le parquet a fait appel. Histoire de faire durer un peu la plaisanterie.

Commentaires

  • Cela me rappelle l'intervention de la présidente de l'association des juges de l'application des peines à C dans l'air, où elle disait pour couper court aux demande de répression d'un policier intervenant "La criminalité a toujours existé." d'un ton péremptoire qui signifiait "on n'y peut rien, ce n'est pas la répression qui y changera quelque chose". Des juges qui ne s'aperçoivent même pas qu'avant de viser l'efficacité leurs décisions doivent être justes, puis éducatives. A vrai dire ce sont de fieffés idéologues qui ne comprennent même pas leur mission.

    A rapprocher de ces juges qui entendent l'avocat de Sarkozy lors des débats du procès Villepin en attendant de juger s'ils doivent l'entendre ou non... Ce qui rend les débats évidemment nuls, et par conséquent leur futur jugement. Mais ils ne s'en aperçoivent même pas tant ils sont obtus.

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