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Europe - Page 171

  • Les dépenses bien ciblées de l’UE

    Open Europe publie une nouvelle liste de gaspillages européens.

    Quelques exemples parmi les 50 retenus.

    411.000 €, en 2009, pour un centre de “fitness” pour chiens en Hongrie, visant à « améliorer la qualité de vie et le niveau de vie des chiens ». La société bénéficiaire de la subvention a construit des bâtiments… qui sont restés vides et sont aujourd’hui envahis par la végétation…

    Un contrat de 5,25 millions d’euros passé avec la firme Biribin Limousines pour véhiculer les députés européens dans Strasbourg. La firme garantit « l’absolue discrétion » de ses chauffeurs : ça se paye…

    16.394 € pour un programme au Tyrol visant à « accroître la connexion émotionnelle des paysans avec les sites qu’ils cultivent ».

    5.000 € pour le « cheval européen », une bande dessinée pour les enfants de Basse-Saxe racontant le périple d’un cheval qui va d’Allemagne à Bruxelles et rencontre en chemin des personnalités européennes qui « expliquent » comment fonctionne l’UE.

    900.000 € pour un complexe de golfs et d’hôtels de grand luxe qui est un club privé : 1.100 € la cotisation annuelle, en Mecklembourg-Poméranie – où se rend volontiers Angela Merkel.

    7,5 millions d’euros pour financer une campagne publicitaire du gouvernement d’Andalousie sur les réalisations effectuées grâce aux subventions européennes…

    1,6 million d’euros au roi de Suède pour compenser les pertes financières de sa « ferme » du Sörmland.

    5,1 millions d’euros pour le « Cercle culture des Institutions européennes », à Luxembourg, réservé aux fonctionnaires européens. On y trouve de nombreux clubs, dont le cercle de danse des Highland et un club de dégustation de vins.

    Etc.

  • Ahurissant

    Le Figaro publie un article sur le rapport rituel de la Commission européenne concernant le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. En gros, ce processus risque d’être rapidement dans l’impasse si les Turcs ne font pas très vite un effort.

    Intertitre du Figaro : « Chypre plombe le dossier ». C’est Chypre qui est le coupable… On pourrait croire que l’intertitre est d’une maladroite ambiguïté, mais le texte insiste :

    « Les Chypriotes grecs exigent de la Turquie qu'elle ouvre ses ports à leurs navires, conformément à la parole donnée. Faute de l'obtenir, ils manient le veto. Bruxelles s'impatiente: «Il n'y a eu aucun progrès vers une normalisation des relations bilatérales», constate le rapport de la commission. »

    Salauds de Chypriotes…

    (On appréciera le « conformément à la parole donnée », comme s’il s’agissait d’une généreuse promesse que les Turcs tardent à remplir. Alors que la Turquie a conclu un accord de libre échange avec l’UE qui implique, comme dit mon ami M. de La Palisse, que tous les pays de l’UE ont accès aux ports turcs.)

  • Le degré zéro de la pensée européenne

    Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, dans un discours à Berlin, le 9 novembre :

    « Nous devons combattre ensemble le danger d’un nouvel euroscepticisme. Ce n’est plus seulement le monopole de quelques pays : dans tous les Etats membres, il y a des gens qui croient que leur pays peut survivre seul dans un monde globalisé. C’est plus qu’une illusion, c’est un mensonge ! Le plus grand ennemi de l’Europe, aujourd’hui, c’est la peur. La peur conduit à l’égoïsme, l’égoïsme conduit au nationalisme, et le nationalisme conduit à la guerre. Le nationalisme d’aujourd’hui, souvent, n’est pas un sentiment positif de fierté de sa propre identité, mais un sentiment négatif d’appréhension vis à vis des autres: la peur des “ennemis” à l’intérieur de nos frontières et au-delà de nos frontières. C’est un sentiment que l’on trouve dans toute l’Europe, non pas majoritaire, mais partout présent. A ceux qui disent que la guerre est si loin de nous dans le passé qu’elle ne peut plus être un problème en Europe, que cela n’interpelle pas les nouvelles générations, je réponds : allez seulement dans les Balkans et demandez aux gens ce qu’ils en pensent ! Et demandez-le aux jeunes aussi ! »

    Puis ce catholique pratiquant a dit que l’Europe a besoin de se tourner vers son héritage… à savoir... les valeurs et vertus de la Grèce antique : « Garder vivantes ces valeurs, transmettre leurs séculaires qualités à nos enfants et petits enfants, ce sera l’un des grands défis pour notre avenir. » (Bien sûr, Herman Van Rompuy n'a jamais entendu parler des guerres du Péloponnèse...)

  • Paroles, paroles…

    Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche a déclaré, devant la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale, que la France ferait en sorte que la décision européenne sur l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen soit reportée. « Au moins jusqu’au rapport de la Commission sur la mise en œuvre du mécanisme de coopération et de vérification, à l’été 2011. » Parce qu’on a observé « la remontée observée des flux migratoires illégaux via la Turquie vers les frontières bulgare et roumaine ».

    Le même gouvernement français vient d’accepter la suppression des visas pour l’Albanie et la Bosnie, alors qu’il était opposé à cette mesure…

    Or la Roumanie et la Bulgarie font partie de l’Union européenne. Si la Commission décide que ces deux pays doivent rejoindre l’espace Schengen en mars, la France avalisera cette décision. On prend les paris ?

  • Confortable Commission européenne

    Un quart des 23.000 (sic) fonctionnaires de la Commission européenne gagnent plus de 10.000 euros par mois, dont 214 qui gagnent entre 15 et 18.000 euros, soit autant qu’Angela Merkel, remarque le Financial Times Deutschland, qui cite d’autre part le député européen autrichien Martin Ehrenhauser : « Les bureaucrates sont si puissants qu’aucun homme politique n’ose attaquer leurs privilèges. »

  • Les Albanais et les Bosniens peuvent débarquer…

    Comme prévu, les 27 ont supprimé aujourd’hui les visas pour les ressortissants d’Albanie et de Bosnie-Herzégovine.

    "C'est un jour vraiment historique pour les populations d'Albanie et de Bosnie", a déclaré la commissaire Cecilia Malström.

    Pour montrer qu’ils n’étaient pas d’accord avec cette décision imposée par la Commission, les 27, en se couchant, ont assorti la suppression des visas d’une clause de révision.

    Et qui est chargé de surveiller de près l'application du dispositif et de signaler d'éventuels écarts ? La… Commission européenne… qui s’empresse de faire savoir à demi-mot qu’elle ne fera rien.

    "En interne, les Européens sont de plus en plus opposés à tout élargissement et la Commission fait comme si de rien n'était", commente auprès de l’AFP  Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman.

  • Modifier le traité : de l’eau dans le gaz

    Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré (à Varsovie) :

    « Une éventuelle modification du traité de Lisbonne doit être justifiée à 100%, et ne doit pas servir les intérêts d’une, deux ou cinq nations de l’UE., parce qu’une telle modification ne serait, tout simplement, pas acceptée. Un accord conclu à Bruxelles n’est pas suffisant. Les Etats membres doivent ensuite l’accepter. »

    A côté de lui il y avait le Premier ministre tchèque, Petr Necas, en visite, qui a ajouté que les règles de ratification de modification du traité étaient « très compliquées » dans son pays et pouvaient nécessiter un référendum…

    On sait aujourd’hui que l’accord conclu à Bruxelles vise à modifier le traité selon la clause spéciale de révision qui permet de le faire en douce. C’est sans compter sur le Parlement européen qui exige d’être consulté…

  • Qui c’est qui décide ?

    L’AFP nous informe que les pays de l’UE, lors de la réunion des ministres de l’Intérieur des 27, lundi prochain à Bruxelles, vont donner leur aval à la levée de l'obligation de visas pour les Albanais et les Bosniens dans les 25 pays de l'espace Schengen, alors que de nombreux gouvernements ne sont pas d’accord (pour des raisons qu'il n'est pas besoin d'expliciter...).

    Les désaccords devraient être tus car "la décision est politique", elle veut avoir valeur de signal à l'égard des pays concernés, a souligné à l’AFP une source diplomatique.

    Autrement dit, la Commission européenne a décidé, et les 27 doivent obéir. Au nom de l’idéologie européiste.

    Mais on continuera de nous raconter que dans l’Union européenne les décisions sont prises par le Conseil européen, c’est-à-dire les gouvernements des 27…

  • Subtilités européennes

    Selon les gazettes, les 27 se sont mis d’accord pour une modification du traité de Lisbonne. Peu avant que la décision soit prise, l’AFP titrait même : « L'Europe se rapproche d'un compromis en vue de changer son traité. » Carrément…

    Ces derniers jours, on n’entendait que des voix hostiles, et très hostiles, à la proposition franco-allemande de modification du traité.

    Bizarre. Y a-t-il eu un miracle ?

    Non. On ne parle pas de la même chose, mais on fait semblant pour ne vexer personne.

    Les 27 se sont mis d’accord pour demander à la présidence de l’UE et à la Commission de voir comment on pourrait faire pour inscrire dans le traité le mécanisme qui a déjà été utilisé pour la Grèce en contravention formelle avec le traité. Une toute petite modification qu’on pourrait faire sans formalités.

    Cela n’a rien à voir avec le projet franco-allemand, qui nécessiterait une conférence intergouvernementale (CIG), l’avis du Parlement européen, le recours aux parlements nationaux, voire des référendums.

  • La prestigieuse diplomatie européenne

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    Catherine Ashton a trouvé les locaux de son service diplomatique européen. Ce sera le bâtiment appelé Axa, ou Triangle, sur le rond-point Robert Schuman à Bruxelles.

    Le seul loyer ne nous coûtera que 12 millions d’euros par an.