Le gouvernement grec prévoit de construire un mur le long de sa frontière terrestre de 206 km avec la Turquie. C’est le ministre délégué à la protection des citoyens, Christos Papoutsis, ancien commissaire européen à l'Energie, qui l’a annoncé à l’agence ANA le 31 décembre :
"La coopération avec d'autres Etats de l'UE va bien. Maintenant nous prévoyons de construire une clôture pour faire face à l'immigration clandestine. La société grecque a atteint ses limites dans l’accueil d'immigrés clandestins. Nous sommes absolument déterminés sur cette question. En outre, nous voulons porter un coup décisif aux réseaux de migration clandestine qui font commerce des personnes et de leurs espoirs pour une vie meilleure."
Christos Papoutsis a comparé ce projet à la clôture de 1.050 km de long en cours de construction à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Mais à part ça, le gouvernement grec est favorable à l’entrée de la Turquie dans l’UE…
On attend la réaction de la Commission européenne à ce projet de mur entre l’UE et un pays candidat à l’adhésion…
Commentaires
Ouais, ce serait très chouette ! mais il suffira de passer par la Bulgarie...
9a sera le mur de la honte si les grecs sont vraiment déterminés à le faire construire. les grecs rejoigneront les idées de Huntington sur le choc des civilisations. Mais les turcs sont très intelligents et ne se laissent pas faire. Déjà ils ont commencé à se rapprocher des pays voisins et les relations économiques et culturelles sont de plus en plus fructueuses. Bref la Turquie a tout pour gagner son pari et tant pis pour les sceptiques fanatiques et ultraconservateurs.
Les grecques des fanatiques??? Vous mangez souvent des Loukoums hallucinogènes ?
La position des Grecs est tout à fait justifiée d'autant que les Turcs ne jouent pas le jeu et n'acceptent pas de reprendre sur leur territoire les clandestins refoulés par la Grèce. Après avoir laisser se ruiner la Grèce pour la prendre dans l'Europe de l'euro pour des raisons idéologiques, on la laisse seule face à l'immigration. Elle a déjà été en première ligne et a chèrement payée avec la perte de sa zone histoire d'Asie mineure, meurtres, razzias, esclavages, prélèvement par les troupes d'occupation d'un enfant mâle, et souvent en plus dans les familles des popes, pour en faire des janissaires, etc. Facile de détruire la mémoire collective du peuple européen en racontant n'importe quoi, facile de détruire les églises et d'empêcher les célébration de Noël à Chypre, et de parler d'un pari! C'est une guerre d'extermination de notre culture (et de nos peuples) commencée depuis des siècles qui est en marche, et des chrétiens lucides ne s'y trompent pas.
Un état de quelques millions d'habitants dont on pourrait penser que malgré sa civilisation qui a éclairé avec le christianisme l'Europe, on le laisse ainsi périr sciemment, c'est plus que révoltant.