Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 149

  • La démocratie

    Selon La Repubblica, Mario Monti (qui a été imposé par Bruxelles à la tête du gouvernement italien) a dit à ses conseillers qu’il « envisage » de rester à son poste après les élections, si les partis lui demandent de faire un gouvernement d’union nationale.

    Les élections, c’est juste pour faire joli.

  • Et vlan !

    Selon les Deutsche Wirtschafts Nachrichten, les conseillers économiques du gouvernement allemand ont pondu un document indiquant que dans sa forme actuelle, l'euro est une « force déstabilisatrice » en Europe, et que toutes les mesures de crise prises sur la base des fonds de renflouement du FESF et du MES n'ont aucune chance de succès.

    (Open Europe)

  • Hypocrites

    Le Parlement européen a adopté une résolution pour « dénoncer avec vigueur » l’avortement forcé dont a été victime une Chinoise et qui a défrayé la chronique, comme si c’était, hélas, une nouveauté ou une exception.

    Selon le Parlement européen, qui le « souligne avec insistance », « l'objectif des programmes de planification familiale doit être de permettre aux couples et aux individus de prendre des décisions libres, responsables et éclairées sur la procréation et de mettre à leur disposition une gamme complète de méthodes sûres, efficaces et acceptables pour une planification familiale librement choisie, et sans aucune forme de contrainte ».

    Parce que c’est un droit fondamental des femmes de tuer l’enfant à naître, mais c’est une atteinte aux droits de l’homme de le tuer contre l’avis de la mère...

    Et puis, si les députés européens regardaient un peu la réalité au lieu de fonctionner par réflexes idéologiques, il s’apercevraient que beaucoup d’avortements, en Europe, sont des avortements forcés : c’est le petit copain, ou la famille, qui exerce des pressions assez fortes pour obliger la jeune fille à avorter.

  • Euromark

    Signe des temps : les concurrents pour le prix économique Wolfson (le plus prestigieux après le prix Nobel), cette année, devaient répondre à cette question : « Si un État membre devait quitter l'union économique et monétaire, quelle procédure adopter pour rendre cela le moins douloureux possible ? »

    Le prix a été décerné hier à la société Capital Economics, dont le président est Roger Bootle. Lequel signe une chronique dans le Telegraph d’aujourd’hui, intitulée : « Eclatement de l’euro : que l’Allemagne dirige le noyau nord, et la France le reste ».

    Roger Bootle juge improbable qu’un seul pays quitte la zone euro, et également improbable que l’euro disparaisse. Selon lui, il ne peut y avoir qu’une « reconfiguration » de la zone. Avec d’une part une « union monétaire nordique centrée sur l’Allemagne », avec l’Autriche, les Pays-Bas et le Luxembourg, peut-être la Finlande et la Belgique. Ces pays, « déjà bien alignés » sur l’Allemagne, peuvent former une « pleine union budgétaire et politique ».

    « La question la plus intrigante concerne la France. » Ce pays a été un proche partenaire de l’Allemagne, et leurs économies ont eu tendance à être parallèles, mais les performances de la France ressemblent aujourd’hui à celles des pays périphériques. Son déficit courant est l’opposé de l’excédent allemand, et son déficit budgétaire est proche de celui de la Grèce. En outre la France a de forts liens financiers et bancaires avec les pays périphériques.

    « Compte tenu de tout cela, je conseillerais à la France de rester en dehors d’une union monétaire nordique. » En revanche, elle pourrait être l’élément dirigeant d’un noyau d’anciens membres de la zone euro.

    Roger Bootle pense que les dirigeants français voudront rester avec l’Allemagne, sans même réfléchir à la question. Mais alors, prévient-il, à mesure que l’euro dominé par l’Allemagne montera en puissance, la France le paiera très cher.

    Un autre scénario possible est que ce soient les pays du nord qui quittent l’euro, pour créer une nouvelle monnaie, en laissant les pays du sud se débrouiller. Mais il ne voit pas l’Allemagne prête à se lancer dans cette aventure.

    En conclusion :

    « Si l'euro est reconfiguré, il semble que ce sera par le départ des membres les plus faibles du sud, un par un. Dans ce cas, nous nous retrouverions avec un ensemble de monnaies flottantes indépendantes pour les pays périphériques tandis que l'euro continuerait en tant que monnaie du noyau nordique dominé par l'Allemagne. A mon avis, cela n’a que trop tardé – dans leur intérêt comme dans le nôtre. »

  • La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro…

    La Finlande préfère se préparer à sortir de l'euro plutôt qu'à payer les dettes des autres pays de la zone euro, affirme la ministre finlandaise des Finances Jutta Urpilainen dans le quotidien financier Kauppalehti d'aujourd'hui :

    « La Finlande est engagée à être membre de la zone euro et nous estimons que l'euro est bénéfique pour la Finlande. Toutefois, la Finlande ne s'accrochera pas à l'euro à n'importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie unique européenne. La responsabilité collective pour les dettes et les risques d'autres pays n'est pas ce à quoi nous devons nous préparer. »

  • Une grotesque hypocrisie des « droits de l’homme »

    La Cour de cassation, sans surprise, puisqu’elle est également devenue une chambre d’enregistrement des décisions européennes, décrète que l’irrégularité du séjour d'un étranger ne suffit pas pour le placer en garde à vue. Ce qui est en soi surréaliste. Mais en parfaite conformité avec l’idéologie immigrationniste régnante. Car si l’on applique cette décision on ne peut plus expulser aucun étranger.

    Sauf… si l’étranger en question se rend coupable d’un (autre) délit. Si l’on peut le… soupçonner d’être éventuellement coupable d’un autre délit.

    Cela dit, on ne voit pas ce que ça va changer. Car la loi française avait anticipé l’inéluctable : la loi en vigueur depuis un peu plus d’un an limite le recours à la garde à vue aux seuls cas où une personne est soupçonnée d'une infraction punie d'une peine d'emprisonnement…

  • Des économistes allemands tirent la sonnette d’alarme sur la garantie des dettes des banques

    Quelque 160 économistes allemands, dont Hans-Werner Sinn, le président de l’institut de recherches économiques Ifo, publient une lettre ouverte contre l’union bancaire de l’eurozone, dont le principe a été retenu lors du dernier sommet européen :

    « Nous considérons avec beaucoup d'inquiétude l'étape vers une union bancaire, qui se traduira par la garantie collective des dettes des banques dans l'Eurosystème. Ces dettes sont presque trois fois plus importantes que la dette publique, et dans les cinq pays touchés par la crise, elles sont de l’ordre de plusieurs milliards d'euros... On doit permettre aux banques de faire faillite. Si les débiteurs ne peuvent pas payer, il n'y a qu'un seul groupe qui puisse et doive supporter le fardeau: les créanciers eux-mêmes. »

     

  • La Bavière rue dans les brancards

    Horst Seehofer, président de la CSU et ministre-président de Bavière, menace de quitter la coalition d’Angela Merkel (donc de la mettre en minorité) si de nouvelles concessions sont faites aux pays de la zone euro en difficulté. La contribution de l’Allemagne au mécanisme de renflouement est déjà « limite », dit-il au magazine Stern. « Le temps vient où le gouvernement de Bavière et la CSU ne pourront plus dire oui. Et moi non plus je ne pourrai plus soutenir cela. Et la coalition n’a pas la majorité sans les sièges de la CSU. »

    Horst Seehofer craint que les marchés ne se tournent très bientôt vers l’Allemagne en se demandant si elle peut vraiment faire face à toutes les opérations de sauvetage. Il voit là un risque majeur.

    Et, comme les gouvernements finlandais et néerlandais, il n’accepte pas le soi-disant accord obtenu au dernier sommet, où Angela Merkel a fini par accepter une modification des règles du (futur) MES pour aider l’Italie et l’Espagne : « Nous étions en train de discuter du pacte de stabilité au Bundestag, et, exactement au même moment, les dirigeants de certains pays de la zone euro travaillaient à assouplir précisément ces critères de stabilité. Qui peut comprendre cela ? »

    Après l’opposition de la Finlande et des Pays-Bas, les Slovaques paraissent prendre le même chemin. Le Premier ministre (pourtant super-européiste) Robert Fico a déclaré que son pays ne mettrait pas plus d’argent dans les sauvetages sans des garanties de réformes : « La patience de notre peuple commence à être usée jusqu’à la corde… »

  • Le sommet qui fait pschitt (comme d’habitude)

    Le gouvernement finlandais fait savoir qu’il opposera son veto à tout rachat de titres souverains sur le marché secondaire par le MES (Mécanisme Européen de Stabilité). Pendant le dernier sommet européen, « la Finlande a été parmi les pays qui se sont opposés au rachat d’obligations souveraines sur le marché secondaire ». Le gouvernement finlandais souligne que par conséquent aucune décision concrète n’a été prise par le sommet.

    L’autre pays à refuser cette opération sont les Pays Bas.

    De toute façon le MES n’existe pas encore, et la Cour constitutionnelle allemande est saisie de six plaintes contre le traité qui l’institue.

  • Marche arrière…

    Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a demandé aux questeurs de présenter un nouveau code de bonne conduite des députés européens, qui ne soit pas aussi ouvert à la corruption…

    En mai dernier, le bureau du Parlement avait précisé que les députés pouvaient se faire payer par les lobbies des voyages et des nuits d’hôtel à condition de ne pas voyager en classe affaire et que l’hébergement ne dépasse pas les 300 € par jour…