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Europe - Page 150

  • François Hollande pour le viol des traités

    François Hollande a plaidé hier pour une union budgétaire et « surtout » une union bancaire, dans des propos qui étaient un inextricable charabia. En bref, il faut d’abord faire une politique économique commune, « pas simplement une politique de marché mais une politique de croissance, une politique de compétitivité, une politique industrielle, une politique énergétique ». Et ensuite faire l’union politique. Et il a eu cette phrase remarquable :

    « L'union politique, c'est finalement le stade qui nous permet de donner une légitimité à ces transferts de souveraineté. »

    Le charabia qui précédait montrait que François Hollande n’a pas tout compris de la politique européenne, mais il a parfaitement intégré la façon dont se fait la construction européenne depuis la crise de la zone euro : on commence par imposer des transferts de souveraineté qui violent le traité européen, et ensuite on légalise. Les transferts de souveraineté deviennent « légitimes » grâce à l’union politique…

    C’est exactement le contraire de ce que doit être un Etat de droit.

  • Fabius est maintenant pour l’Europe fédérale…

    Financial Times :

    « Dix ministres européens des Affaires étrangères ont énoncé des suggestions radicales pour utiliser la crise de la dette de la zone euro comme un tremplin vers une intégration plus étroite, y compris la création d'un fonds monétaire européen, une armée européenne et un ministre des Finances européen. »

    Le groupe « Avenir de l’Europe » a été lancé par le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, qui souligne dans Le Figaro : « Il faut accélérer l'intégration de l'Union européenne », et qui continue imperturbablement de rabâcher le slogan que l’UE est « notre meilleure garantie de prospérité dans un monde multipolaire qui se globalise »…

    Parmi les dix, il y a Laurent Fabius, qui rejoindra formellement le groupe le mois prochain.

    Laurent Fabius qui avait fait très activement campagne pour le non au référendum sur la Constitution européenne. Mais ça, c’était avant…

  • Corruption de deuxième classe

    Suite aux révélations que l’on pouvait si facilement corrompre les députés européens, le Parlement européen avait décidé de se donner un nouveau « code de bonne conduite », plus contraignant.

    Mais ce texte, très général, avait besoin d’être précisé. En mai dernier, le bureau du Parlement (le président et ses 14 vice-présidents), sur recommandation des questeurs, a décidé que les députés peuvent se faire payer par les lobbies des voyages et des nuits d’hôtel à condition de ne pas voyager en classe affaire et que l’hébergement ne dépasse pas les 300 € par jour.

    Après un long moment de réflexion, cette décision commence à faire des vagues, et pourrait être revue…

  • Angela Merkel veut un Etat européen

    Lundi, Angela Merkel déclarait :

    « Nous avons besoin de plus d’Europe, et non de moins d’Europe, particulièrement dans l’eurozone. Cela veut dire qu’il faut donner davantage de possibilités de contrôle aux institutions de l’UE, y compris à la Commission européenne. (…) Le monde veut savoir comment nous imaginons l’union politique correspondant à l’union monétaire. Il faut qu’une réponse à cette question soit formulée dans un proche avenir et l’Allemagne sera un partenaire de dialogue constructif à cet égard. »

    Ce matin, elle a dit de même :

    « Nous n’avons pas seulement besoin d’une union monétaire, mais aussi d’une union budgétaire, d’une politique budgétaire plus commune. Et nous avons besoin avant tout d’une union politique. Cela veut dire qu’à l’avenir nous devrons, pas à pas, donner davantage de pouvoirs à l'Europe, et lui donner davantage de possibilités de contrôle. (…) Nous ne devons pas rester immobiles parce que l’un ou l’autre ne veut pas encore s’y joindre. » Et elle a ouvertement envisagé une UE à deux vitesses. Autrement dit un Etat européen intégré (capitale Berlin ?) avec une UE périphérique.

  • Vive les Polonais…

    Selon le site votewatch.eu, qui analyse les votes des députés européens, les députés polonais sont de loin les moins amateurs d’homofolies.

    Le site a étudié les cinq résolutions pro-LGBT votées au Parlement européen ces sept dernières années : presque une par an… or il se trouve que moins de 20 % des eurodéputés polonais les ont votées. Le taux est de 35% pour les Lettons, 36% pour les Lituaniens et les Italiens. Il monte à 90% pour les Suédois.

    Lors du vote de la dernière résolution, le Bavarois Bernd Posselt avait déclaré devant le Parlement : « Le soi-disant mariage gay n’a absolument rien à voir avec les droits de l’homme. Chaque Etat est libre de décider comment il définit le mariage et la famille. On ne peut pas mélanger cela avec l’homophobie. Je suis contre l’homophobie, mais je suis aussi contre la propagande idéologique. » Bernd Posselt vota contre la résolution, de même que 5 autres des 8 députés bavarois.

  • Europe terre de mission

    L’intention missionnaire de Benoît XVI pour le mois de juin :

    « Pour que les chrétiens en Europe redécouvrent leur propre identité et participent avec plus d’élan à l’annonce de l’Evangile. »

    Réflexions de l’agence Fides.

     

  • Les eurobonds

    Tout le monde parle des eurobonds : Hollande en veut, Merkel n’en veut pas.

    Ce qui me frappe est qu’on en parle généralement de façon technique, en soupesant les avantages et les inconvénients de la chose.

    Mais la première et fondamentale question n’est pas là. La question est que la mutualisation des dettes fait que l’Union européenne devient ispo facto une fédération, comme par exemple la République fédérale allemande.

    C’est pourquoi le traité européen empêchait toute possibilité même d’une simple aide ponctuelle à un Etat en difficulté. Maintenant il le permet, parce qu’on l’a modifié après l’avoir violé. Mais avec la mutualisation de la dette, il ne s’agit plus d’une aide, il s’agit d’un pot commun : celui d’un unique Etat européen.

    Et c’est ce que veulent les européistes depuis toujours. Et comme toujours ils camouflent leurs véritables intentions.

  • La zone euro est LE problème de l’économie mondiale

    « Après un répit en fin d'année dernière, la crise de la zone euro s'est faite plus sérieuse récemment et demeure la plus importante source de risque pour l'économie mondiale. »

    OCDE

  • La Grèce va nous coûter cher

    "La France est le pays qui a le plus à perdre si la Grèce sortait de la zone euro. Tout d'abord en raison de son exposition à la dette de ce pays. La France détient environ 65 milliards d'euros de la dette souveraine grecque (dont 63,3 milliards en engagements du gouvernement) cependant que les banques hexagonales possèdent 37,6 milliards de la dette des entreprises privées non financières. A cette exposition proche de 100 milliards d'euros il faut ajouter les lourdes pertes que les entreprises françaises endureraient si la Grèce revenait à la drachme."

    (Début d’un article des Echos)

     

  • Une victoire pour la liberté de l'Eglise

    En Espagne, l’épiscopat avait retiré son agrément à un professeur de religion exerçant dans une école publique (donc employé par l’Etat), au motif que ce professeur est un prêtre marié père de 5 enfants qui milite contre le célibat sacerdotal.

    La Cour européenne des droits de l’homme vient de conclure que le choix de l’épiscopat relève du principe de la liberté religieuse, protégée par la Convention.

    Explications de Grégor Puppinck.