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Europe - Page 153

  • Référendum en Irlande

    Le référendum sur le traité du pacte budgétaire européen aura lieu le 31 mai.

    L’Irlande est toujours le seul pays où le peuple ait le droit de donner son avis.

  • Petites nouvelles du soviet suprême

    Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne, en charge des relations inter-institutionnelles et de l’administration, déclare que les salaires de la Commission sont trop bas pour attirer des fonctionnaires des Etats les plus riches, notamment des économistes dont elle a cruellement besoin. Le salaire d’entrée est de 4.349,59 € par mois.

    Le Parlement européen menace de ne pas valider les comptes de l’Agence européenne pour l’environnement pour 2010, ayant découvert que celle-ci avait versé 33.791,28 € à l’ONG EarthWatch pour 29 « sessions de formation » en divers endroits, dans les Caraïbes et en Méditerranée, officiellement « en relation avec la priorité du programme de travail de l’Agence de provoquer une prise de conscience sur les questions d’environnement et de développer une expertise dans les zones de recherche en utilisant la science citoyenne et la biodiversité comme éléments de projets pour l’Année internationale de la diversité » sic. – On retient surtout que la directrice de l’Agence, Jacqueline McGlade, faisait opportunément partie du conseil consultatif de l’ONG…

    Le Parlement européen trouve aussi un peu exagéré que Jacqueline McGlade ait voulu agrémenté ses bureaux de Copenhague d’une façade végétale de 300.000 € (c’était un « projet très créatif » lié à la « défense de la biodiversité », bien sûr…)…

     

  • Le retour du mur d’Hadrien ?

    Depuis le mur édifié par les Romains au Ier siècle, il n’y avait jamais eu de frontière matérielle entre l’Angleterre et l’Ecosse. L’une des conséquences d’une Ecosse redevenue indépendante serait l’obligation de mettre en place des contrôles à cette frontière.

    C’est l’un des débats qui ont occupé les Ecossais la semaine dernière.

    Car si l’Ecosse devient indépendante, et membre de l’UE à part entière, elle fera forcément partie de l’espace Schengen, intégré au traité d’Amsterdam. Mais le Royaume Uni a refusé de faire partie de l’espace Schengen. En cas d’indépendance de l’Ecosse, l’île sera coupée en deux par une frontière extérieure de l’espace Schengen.

    L’autre sujet de débat concerne l’euro : l’Ecosse devra adopter l’euro, ou du moins promettre de l’adopter aussi vite que possible.

  • Question estonienne

    Le médiateur d’Estonie, Indrek Teder, a saisi la Cour constitutionnelle de son pays sur le mécanisme européen de stabilité (le fonds permanent d’entraide) pour savoir s’il ne viole pas la Constitution, étant donné que la procédure de vote à la majorité porte atteinte au contrôle du Parlement national sur les finances publiques et donc « compromet les principes de la démocratie parlementaire ».

  • La Slovaquie retourne à l’européisme

    Robert Fico revient au pouvoir. Son parti a obtenu plus de 44% des suffrages, ce qui lui donne une majorité absolue de 83 sièges sur 150 au Parlement.

    Le principal parti de la coalition sortante, l'Union démocrate chrétienne, n’a obtenu que 6% des voix, en raison d’une affaire de corruption dans les marchés publics. L’affaire touche d’autres partis, mais les Slovaques n’ont pas accepté qu’un parti qui se dit chrétien participe à des magouilles. Il n’ont sans doute pas apprécié non plus que la majorité se fasse hara-kiri pour sauvegarder sa politique européenne.

    Le premier discours de Robert Fico, l’ancien communiste devenu populiste de gauche, a été, sans surprise, impeccablement européiste. Robert Fico est l’homme qui fit entrer la Slovaquie dans la zone euro.

    A Bruxelles on se félicite de voir annihilé le grain de sable slovaque. (D’autant que le parti Liberté et Solidarité de Richard Sulik, qui était l’eurosceptique de la coalition, a perdu la moitié de ses députés, et que le parti nationaliste SNS, pour la première fois, n’a pas franchi la barre des 5% permettant d’avoir des députés.)

  • Les européistes ne se lassent jamais

    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a déclaré hier, au nom de son gouvernement, qu’il fallait un nouveau débat sur une Constitution européenne :

    « Nous devons ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire de la politique européenne. Nous avons un bon traité mais nous avons besoin d'une Constitution. »

    Car le traité de Lisbonne n'améliore pas suffisamment les structures de décision européennes…

  • La vidéo raciste de la Commission européenne

    La Commission européenne avait eu la riche idée de réaliser un clip de propagande, à destination des jeunes, parodiant le film Kill Bill de Quentin Tarentino. On y voyait une jeune femme blanche attaquée par un Chinois, un Indien et un noir brésilien. La jeune femme est en très mauvaise posture, mais soudain elle se démultiplie, et les 11 héroïnes encerclent les méchants et deviennent les étoiles du drapeau européen : « Plus on est nombreux, plus on est fort. »

    La vidéo a aussitôt été dénoncée comme raciste sur les réseaux dits sociaux. Comme le ton montait, la Commission a retiré la vidéo.

    Elle nous a coûté 127.000 €.

  • L’UE contre la Hongrie, suite

    La Commission européenne a envoyé au gouvernement hongrois deux « avis motivés ».  C’est la deuxième étape de la procédure d’infraction. Les autorités hongroises sont tenues de répondre d'ici un mois, alors que le délai normal est de huit semaines. C’est au vu de cette réponse que la Commission décidera ou non de saisir la Cour de Justice.

    Le premier avis concerne l’âge de départ en retraite des magistrats, qui a été aligné sur le régime général, ce qui est une discrimination, selon l’Ubu européen. Le gouvernement hongrois a dit que certains pourraient poursuivre leur activité, mais cela ne suffit pas à Bruxelles.

    L’autre avis concerne la loi concernant la nouvelle autorité de protection des données. Car cette loi met fin ipso facto au mandat du chef de l'ancienne autorité, qui n'aurait dû s'achever qu'en 2014. Ce qui montre bien que l’autorité n’est pas indépendante, tonne l’Ubu européen.

    D’autre part, en ce qui concerne l’indépendance de la banque centrale, le commissaire aux affaires économiques enverra une lettre pour demander de nouvelles clarifications…

  • Nouvelles de la dictature européenne

    Pour bien montrer le mépris de la dictature européenne envers les citoyens, on a appris hier la reconduction de Herman Van Rompuy comme président du Conseil européen par un message de l’intéressé sur Twitter…

    Ce matin a été signé le diktat allemand (euh… le traité intergouvernemental) du pacte budgétaire. La cérémonie a été discrète. Pour faire croire qu’il s’agit d’une question technique qui ne mérite pas qu’on en fasse tout un plat. Or l’obligation de l’équilibre budgétaire est une nouvelle limitation des souverainetés nationales, et qui peut se révéler désastreuse.

  • Sarkozy a perdu son machin euroméditerranéen

    Lundi, le conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE a très discrètement décidé de transférer la co-présidence française de l’Union pour la Méditerranée à l’UE, c’est-à-dire à Catherine Ashton. Bref, le machin de Nicolas Sarkozy est définitivement enterré (d’autant que l’autre coprésidence, celle du sud de la Méditerranée, avait été octroyée à notre ami Moubarak, et que les Egyptiens n’en veulent plus).

    On se souvient que Sarkozy avait voulu créer une union des pays riverains de la Méditerranée. Mais l’UE avait refusé la création d’une union qui n’était pas la sienne. Ainsi l’Union méditerranéenne était-elle devenue l’Union pour la Méditerranée, organisme de l’UE. Créée en 2008, elle n’a strictement servi à rien.