« Au cours des temps de persécution, de nombreux catholiques ne pouvaient recevoir la sainte communion de manière sacramentelle », dit Mgr Athanasius Schneider. Nous y revoilà. Mais la persécution actuelle est organisée… par les évêques. On entend le diable se bidonner.
Les évêques ont trouvé un bon prétexte pour se venger des fidèles qui continuent de croire assez au Saint sacrement pour vouloir le recevoir dans la bouche. Et, comme l’ajoute Mgr Schneider, il semble que certains « éprouvent une sorte de joie cynique à propager de plus en plus le processus de banalisation et de désacralisation du très saint et divin Corps du Christ ».
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Dans le diocèse de Beauvais on a carrément interdit la messe. Comme en Italie du nord. Et maintenant en Italie il y a des messes clandestines. Comme au temps des pires persécutions. Or celle-ci est le fait des évêques… Le diable se tient les côtes. Et il a mis en vacances des légions qui n’ont plus à suggérer aux catholiques de rester au lit ou d’aller se promener plutôt que d’aller à la messe : ce sont les évêques qui se chargent du boulot, avec une efficacité de 100%.
Bien entendu, pendant que les évêques interdisent la messe, on se presse dans les supermarchés et dans les bistrots, dans les stades, les gares et les aéroports...
Ceci est l’un des nombreux tableaux représentant saint Charles Borromée, archevêque de Milan, distribuant la communion aux pestiférés, pendant la peste de 1576. (Jacob van Oost II, 1673)
Addendum
Il y aura eu un évêque pour sauver l’honneur, en ayant le courage (car hélas il en faut) de rejeter le diktat de la « conférence épiscopale » (qui n’a pourtant aucune autorité) : Mgr Pascal Roland, évêque d’Ars-Belley :
« Loin de moi donc, l’idée de prescrire la fermeture des églises, la suppression de messes, (...) l’imposition de tel ou tel mode de communion réputé plus hygiénique (...), car une église n’est pas un lieu à risque, mais un lieu de salut. »