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Eglise - Page 18

  • La dictature

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    Ceci est l’église de Chicago qui avait été confiée à l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre en 2004 par le cardinal George , l’église Saint-Gélase, devenue sanctuaire du Christ Roi. En application enthousiaste du diktat de François, l’actuel archevêque le cardinal Cupich a décidé de chasser l’Institut de cette église et de son diocèse. La dernière messe y a été célébrée le 31 juillet.

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    Et il y a eu devant l’église une adoration du Saint-Sacrement. Et une procession autour du quartier. La procession est passée devant la « Première église presbytérienne », avenue Kimbark. C’était la fin du culte, et le pasteur, David Black, avec nombre de fidèles… a suivi la procession.

    « Chaque fois que j’ai vu cette assemblée j’ai été étonné, tout d’abord par sa croissance, sa vitalité et son caractère multiculturel, dit le pasteur. Ce ne sont que de jeunes familles venues de partout – blacks, latinos, de nombreuses ethnies, beaucoup de familles d’immigrés, beaucoup de jeunes enfants. »

    Rappelons qu’en 2003 l’église devait être détruite par absence de fidèles, et avait été sauvée de justesse.

    Quant au pasteur Black il est bien connu des catholiques du Sanctuaire du Christ Roi pour les avoir longtemps accueillis dans sa salle paroissiale après l’incendie qui avait ravagé l’église en 2015.

    « Tout le monde dans le quartier est vraiment désorienté », dit une habitante, Heather Malpass, qui se souvient comment le chanoine Talarico s’est occupée de sa mère au long de la maladie qui devait l’emporter. « Leur contribution à la communauté était beaucoup plus importante (que leur genre de messe), et nous ne pouvons vraiment pas imaginer notre quartier sans eux. »

    Mais l’Eglise du cardinal Cupich et du pape François l’imagine très bien. Et installe le désert.

  • Sa Dictature

    Le président de la Latin Mass Society publie la lettre type que le Dicastère pour le Culte divin envoie aux évêques qui ont la naïveté de demander à Rome l’autorisation pour un prêtre du diocèse de célébrer la messe selon les livres de 1962 :

    ... ce Dicastère est d'avis que cette [permission] ne serait pas une décision opportune. Par conséquent, nous rejetons la demande. Le chemin établi par le Saint-Père dans Traditionis custodes est très clair et cela a été souligné tant dans la "Lettre aux évêques du monde entier" qui accompagnait le Motu proprio que dans les Responsa ad dubia de ce Dicastère, qui ont été personnellement approuvés par le Saint-Père. Dans ce dernier document, à propos de ce point précis, il a été souligné que la réforme liturgique du Concile Vatican II "a mis en valeur chaque élément du rite romain et a favorisé - comme l'espéraient les Pères du Concile - la participation pleine, consciente et active de tout le peuple de Dieu à la liturgie (cf. Sacrosanctum Concilium n° 14), source première de l'authentique spiritualité chrétienne". Plus récemment, la Lettre apostolique du Saint-Père du 29 juin, Desiderio Desideravi, sur la formation liturgique du peuple de Dieu, développe la lettre aux évêques mentionnée ci-dessus et réaffirme le désir du Pape François que l'unité autour de la célébration de la liturgie soit rétablie dans toute l'Église de rite romain (n. 61).

    C’est ce qu’on appelle la sollicitude du pape François pour ses frères prêtres…

  • Le père Matthieu de TikTok

    L’abbé Matthieu Jasseron est curé de Joigny, dans le diocèse de Sens et Auxerre. Il est surtout connu pour ses provocations et blasphèmes sur TikTok. On a même parlé de lui sur TF1 comme « le prêtre TikTok qui défend l’homosexualité ».

    Je n’avais vu que celle de la religieuse en habit mini complètement saoûle parce qu’elle a bu le vin de messe. Ah, ah, ah.

    Tel est le niveau de « l’évangélisation » du Père Matthieu. Mais c’est pire quand il entreprend de parler de la doctrine, autrement dit démolir la doctrine de l’Eglise. Dans l’indifférence de son archevêque, pourtant au courant de ce qui se passe sur internet puisqu’on l’appelle « l’évêque 2.0 » en raison de son usage compulsif de Twitter.

    Un fidèle du diocèse en a eu assez et a créé un site, perematthieu.com tout simplement, pour répondre à chaque provocation du prêtre par un très bref extrait de l’enseignement du magistère. D’un côté les outrances du sinistre clown qui ridiculise et détruit l'Eglise, de l’autre la sobriété et l’objectivité de ce que dit l’Eglise.

  • Martyr

    Capture d’écran 2022-08-08 à 15.26.22.pngLe pape a autorisé la promulgation de décrets du Dicastère des causes des saints, le 5 août. On relève notamment la reconnaissance du martyre de Péter Orosz, évêque ruthène de Hongrie tué par des Soviétiques en 1953.

    Fils de prêtre, Péter Orosz est ordonné prêtre pour l’éparchie de Mukatchevo le 26 juin 1942. L’Eglise ruthène étant supprimée par les Soviétiques, il est secrètement sacré évêque à 27 ans le 19 décembre 1944 par Mgr Théodore Romzha, qui sera assassiné en 1947 et béatifié par Jean-Paul II en 2001.

    Le 27 août 1953, alors qu’il porte la communion à un malade, il est tué d’un coup de fusil par un soldat soviétique alors qu’il est à genoux devant une croix sur la route.

  • La dictature

    L’évêque d’Arlington, en Virginie, Michael Burbidge, a publié son diktat contre la messe traditionnelle dans le diocèse. A partir du 8 septembre, sur les 21 lieux où elle est célébrée, il n’en restera que 8, et avec des restrictions (à commencer par l’interdiction de célébrer tout autre sacrement).

    Il y avait une messe quotidienne à la paroisse Saint-Jean de Front Royal : elle devra être célébrée dans un gymnase. L’église de la Sainte-Trinité de Gainesville avait trois prêtres qui célébraient la messe traditionnelle, ils devront se replier sur une école. Etc.

  • Sainte Brigitte en Suède

    Samedi 23 juillet, jour de la naissance au ciel de sainte Brigitte de Suède, Mgr Czeslaw Kozon, évêque de Copenhague (Danemark), a célébré une messe pontificale traditionnelle dans l’ancien couvent des franciscains de Ystad, en Suède. Bravo à tous pour cet impressionnant témoignage catholique dans un pays qui n’est même plus luthérien.

  • Leur Eglise

    L’archevêque de Washington Wilton Gregory a publié hier des « normes liturgiques d’application de Traditionis Custodes ».

    A partir du 21 septembre prochain, tout prêtre qui veut célébrer selon le missel de 1962, de façon privée comme publique, devra demander une autorisation écrite à l’archevêque. Dans sa demande il devra « affirmer explicitement » « la validité et la légitimité de la réforme liturgique » et montrer « son appréciation de la valeur de la concélébration », particulièrement pour la messe chrismale. Il devra préciser la fréquence et le lieu de la célébration.

    Celle-ci est de toute façon interdite dans les églises paroissiales (il y en avait six jusqu’ici). Elle ne sera plus possible que dans trois chapelles, mais seulement le dimanche (jamais en semaine), à l’exclusion de Noël, du Triduum pascal et de la Pentecôte.

    Tous les autres sacrements doivent être célébrés selon les nouveau livres liturgiques.

    En outre, sauf permission donnée par l’archevêque, la messe de Paul VI doit être célébrée face au peuple.

    Tout cela est édicté afin de « promouvoir et rendre manifeste l’unité de cette Eglise locale, ainsi que donner à tous les catholiques de l’archidiocèse l’opportunité de manifester concrètement l’acceptation de l’enseignement du Second Concile du Vatican et ses livres liturgiques ».

    Il est remarquable que cette dernière indication arrive juste après l’obligation de la messe face au peuple : ainsi le mensonge est patent, l’imposture est signée. Car ce concile n’a demandé nulle part que la messe soit dite face au peuple, innovation dénoncée par Claudel dès… 1944.

    Peut-on rappeler que ce diocèse est celui dans lequel Joe Biden communie chaque semaine ?

    J’avoue que j’ai de plus en plus de mal à me considérer comme membre de cette Eglise. On me dira que quelques évêques ne sont pas sur cette ligne. C’est vrai. Mais il convient de prendre en compte que ces évêques qui ne participent pas à la dictature sont des évêques qui désobéissent au pape…

  • La persécution

    Nouvelle étape de la persécution dans le diocèse de Chicago : le cardinal Cupich a donné ordre à l’Institut du Christ Roi de quitter le diocèse d’ici le 1er août.

    • L’évêque de Savannah (moitié sud de l’Etat de Géorgie) annonce que la messe traditionnelle sera interdite dans le diocèse à partir du 20 mai 2023. Pourquoi ce délai ? Pour que les fidèles aient le temps de faire leur « transition vers la messe conforme aux décrets du Second Concile du Vatican ». Sic. Le petit dictateur ecclésiastique de Savannah ne sait donc pas, ou fait semblant de ne pas savoir, qu’il n’y a pas eu de décrets de Vatican II sur la liturgie, et que la nouvelle messe n’est pas du tout conforme à la constitution conciliaire sur la liturgie.

  • En avance

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    L’évêque de Leshan (Sichuan), Paul Lei Shiyin, a profité de la fête des saints Pierre et Paul, mercredi dernier, pour célébrer en sa cathédrale du Sacré-Cœur l’anniversaire de la fondation du parti communiste chinois. L’anniversaire est officiellement le 1er juillet, mais l’évêque n’a pas pu attendre plus longtemps pour inviter les fidèles à, selon le mot d’ordre, « écouter la parole du Parti, sentir la grâce du Parti, et suivre le Parti » (sic).

    Mgr Paul Lei Shiyin, qui a concubine et enfants, fut sacré sans mandat pontifical en 2011. François a levé son excommunication en application de l’accord secret entre le Saint-Siège et la Chine communiste.

  • Tout est dit

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    D’un étudiant en théologie dogmatique de l’Angelicum, tertiaire prémontré, sur le dernier brulot en date du pape contre la liturgie traditionnelle :

    A propos de l’appel à un nouveau programme d’éducation sur le Novus Ordo, je l’ai déjà dit et je le redirai encore : Vos nouveaux prêtres et séminaristes ne sont pas tradis parce qu’ils n’ont pas étudié la réforme liturgique. Ils sont tradis parce qu’ils l’ont fait.