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Eglise - Page 19

  • Leur Eglise

    Le nouveau sacrement nécessaire au salut :

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    C’est une pièce de 20 euros en argent frappée par le Vatican. Le dessin, d’une affligeante médiocrité, est signé Chiara Principe.

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    A la queue leu leu :

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    C’est le logo du jubilé de 2025. Dessiné par Giacomo Travisani, célibataire à boucle d’oreille. Cet artiste encore plus doué que Chiara Principe est en fait le directeur d’une école italienne de massage dont le nom est « Evolution Academy ». Sic. On y enseigne au moins 13 sortes de massages, dont le massage californien émotionnel et l’anatomie palpatoire. Sic. Le dessin fait penser à ce que dans un certain milieu on appelle le « petit train ».

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  • Pauvre Old St Pat’s…

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    C’était dimanche à la messe dans l’ancienne église Saint-Patrick de Chicago. C’est l’un des rares bâtiments qui ont survécu à l’incendie de 1877, et la paroisse est, dit-on, la « pierre angulaire de la culture irlandaise » dans la ville. Elle se vante de « mener un mouvement de changement au sein de l’Eglise catholique marqué par une inclusion radicale, un culte raffiné et une parentalité transformatrice ».

    Voilà pourquoi, en cette semaine de gay pride et de fête des pères, comme l’a souligné le curé, l’homélie a été donnée par deux hommes « mariés » « pères » de deux enfants, membres du très actif « groupe d’hommes gays » de la paroisse. Ils ont commenté le miracle de la multiplication des pains en parlant des miracles de leur vie : la légalisation des mariages de personnes de même sexe, l’adoption de deux enfants, la découverte d’une paroisse gay friendly.

    Leur homélie a été saluée par une standing ovation.

  • Ça dézingue à tout va

    Lu dans La Croix (via le FC) :

    Figure de la diffusion de l’enseignement de Jean-Paul II sur le corps et la sexualité, la philosophe et théologienne franco-canadienne Aline Lizotte a démissionné, au début du mois de juin, de sa charge de modératrice générale de l’Association pour la formation chrétienne de la personne (AFCP).

    Cette annonce fait suite à une visite canonique missionnée par Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, menée par Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois et le frère dominicain Thierry Dominique Humbrecht, à compter du 27 mars. Les deux visiteurs devaient rédiger un rapport à remettre pour le 31 mai.

    (...)

    À l’issue de cette visite canonique, la philosophe et théologienne franco-canadienne a ainsi été priée de démissionner. Dans un message envoyé par Aline Lizotte à tous les membres actifs de l’Association pour la formation chrétienne de la personne, elle explique que Mgr Le Saux l’a convoquée mercredi 1er juin pour lui demander de quitter sa charge de modératrice générale, sans toutefois expliciter les motivations de cette requête.

    (C’est tout à fait dans la ligne bergoglienne de destruction de tout ce que Jean-Paul II et Benoît XVI avaient fait de bien.)

  • D'une info l'autre

    Souvent Vat' varie...

    Le 13 juin:

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    Le 17 juin:

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  • Cancel partout

    Parmi les imposteurs de la nouvelle « liturgie », le dominicain André Gouzes était une sorte de pape musical, notamment avec ses plagiats aplatis de la musique byzantine. Compositeur de plus de 1.700 chants dont ceux de l'omniprésente « Liturgie chorale du peuple de Dieu » (peuple dont les fidèles de la liturgie latine immémoriale sont donc exclus), voilà qu’il est rattrapé, avec un retard ecclésiastique certain, par la vague « me too ».

    André Gouzes est visé par une plainte de « viol sur mineur », une fellation qui aurait eu lieu il y a une quinzaine d’années.

    « Peut-on continuer de chanter André Gouzes à la messe ? » se demande Le Pèlerin.

    La réponse a déjà été donnée : c’est non. Par exemple le pèlerinage du Rosaire à Lourdes a exclu ses chants, et le centre liturgique dominicain de Pologne « recommande fortement de s’abstenir d’interpréter la musique de l’auteur incriminé jusqu’à ce qu’une décision judiciaire soit prise ».

    Voilà donc tombée la statue Gouzes. A cause d’une procédure judiciaire. La musique de Gouzes, qui était portée aux nues, est subitement condamnée. Pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la musique et avec la liturgie.

    Il y avait déjà eu (pour ne parler que de la France), l’affaire Ribes. Ce prêtre qui aurait abusé d’enfants dans les années 70-80 était l’auteur de diverses œuvres pour le culte, et de vitraux. Les vitraux qui appartenaient à l’Eglise ont déjà été démontés. Pour les œuvres qui appartiennent à des municipalités, les évêques ont demandé aux maires de les enlever. La question de savoir si les vitraux sont beaux ou laids n’entre pas en ligne de compte, alors même que ceux qui les voient ne savent pas de qui ils sont…

    C’est l’idéologie de la cancel culture en action dans l’Eglise romaine. On ne nous aura rien épargné.

  • Leur Eglise

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    Ainsi le résume Le Figaro. Le texte intégral se trouve ici. J'avoue que je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout de cette logomachie destinée à diluer l'impact des demandes les plus anticatholiques. (Outre ce qu'a relevé le Figaro, on remarquera qu'on évoque la prédication de laïques hommes pendant la messe comme quelque chose d'acquis, pour demander le même droit pour les femmes laïques, alors qu'aucun laïque n'a ce droit, puisque ce n'est pas dans ses fonctions.)

  • Sa Dictature

    François a publié le 15 juin un texte qu’il a « approuvé » curieusement le 7 février, par lequel il modifie le droit canon pour exiger que l’évêque diocésain obtienne désormais une « autorisation écrite » du Dicastère pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique pour pouvoir ériger une association publique de fidèles en vue de devenir un Institut de vie consacrée ou une Société de vie apostolique de droit diocésain.

    On se souvient qu’en 2016 il avait décidé que l’évêque était tenu de consulter le Saint-Siège avant d’accorder la reconnaissance canonique à un nouvel institut religieux… diocésain. Et qu’en 2020 il avait modifié le code de droit canonique afin que les évêques obtiennent « l’accord écrit du Siège apostolique » pour accorder cette reconnaissance.

    Bref, c’est la dictature à tous les étages. Ces mesures sont évidemment prises pour empêcher toute constitution d’associations et d’instituts d’orientation traditionnelle. Comme le Dicastère pour les Instituts de vie consacrée (et la Congrégation du culte divin) sont aux mains de progressistes extrémistes, le résultat est garanti.

    Ceci est évidemment contraire à Vatican II (notamment Lumen Gentium 27), et tout simplement à la constitution divine de l’Eglise (sans parler de la tarte à la crème de la soi-disant synodalité). Mais il est devenu nécessaire de prendre des mesures contraires au Concile pour sauver le Concile, « l’esprit du Concile », face au très grave danger que font peser ceux que François appelle désormais les « restaurationnistes ». C’est devenu une obsession véritablement pathologique.

  • On ferme !

    A la une de Vatican News ce matin :

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    On savait déjà que Dieu n'est pas à la fête dans ce Vatican, mais à ce point-là...

  • Tiens donc…

    Dans la synthèse de la contribution des « catholiques de l’Anjou » au synode sur la synodalité, on lit notamment ceci (qui va encore énerver le saint-père) :

    Parmi les freins, les contributions évoquent également en nombre les tensions qui règnent entre les différents courants spirituels. En grande majorité, les équipes regrettent les postures perçues comme « traditionnalistes », signe pour elles « d’un retour en arrière », d’un « repli identitaire ». Certains vont jusqu’à craindre un schisme.

    À noter aussi deux préoccupations récurrentes. Les jeunes, d’abord : ils ont du mal à trouver leur place. « Leur absence est un message ». Certains remarquent que des jeunes sont plutôt attirés par des « pratiques d’avant-concile ».

    Autre obstacle majoritairement cité : les divergences entre les différentes sensibilités religieuses, qui entravent le dialogue. De nombreuses contributions évoquent des tensions au sein des paroisses, entre la « génération Vatican II » et un courant spirituel qualifié généralement de « traditionnaliste », porté par des prêtres plus jeunes et des communautés nouvelles. Ces tensions génèrent des crispations, en particulier autour de la liturgie (« trop d’encens, d’ornements liturgiques », « filles exclues du service d’autel »). Les équipes s’interrogent : comment « faire famille » dans ces conditions ?

  • Leur Eglise (France)

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    Ce sont les nouveaux vitraux de l’église Saint-Genulf de Thoureil, dans le diocèse d’Angers. Ils sont l’œuvre d’un musulman, l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, qui se croit peintre aussi. Cette commande l’a incité à relire le Coran, dit-il, pour savoir ce qu’il dit de Jésus et de Marie…

    L’idée est venue de Jérôme Clément, fondateur d’Arte et mandarin du monde culturel (qui se proclame athée), « lors d’un dîner parisien ».

    Comme le souligne Riposte catholique, « c’est à Paris que l’on décide que les vitraux d’une église du Maine-et-Loire doivent être dessinés par un musulman qui n’a aucun lien avec l’endroit ».