Mgr James Conlay, évêque de Lincoln dans le Nebraska, a publié dans son journal diocésain un article dans lequel il explique les raisons de célébrer la messe ad orientem, déclare que les prêtres de la cathédrale célébreront ad orientem les dimanches de l’Avent, et que lui-même célébrera ad orientem la messe de minuit. Il saisit l’occasion de l’Avent pour expliquer la symbolique de l’assemblée et du pasteur tous tournés vers le crucifix, vers l’autel, vers l’Orient d’où vient le Seigneur.
Sa cathédrale est la cathédrale du Christ ressuscité, en anglais « the risen Christ » : le Christ qui s’est levé, Oriens.
Commentaires
Si on comprend bien, c'est bien de célébrer ad orientem, mais ce ne l'est que pour environ 6 fois par an.
Les autres jours, ce n'est plus bien.
Je suppose: dans la forme ordinaire du rit Romain.
Très bonne chose. On peut progresser petit à petit.
S'il faut 40 ans pour enfin se tourner dans la bonne direction, on n'est pas sorti de l'auberge.
Se poser la question de savoir quel rite respecte mieux le sens du sacré et le mystère de la Présence Réelle, on attendra 3524, si on est encore là.
La question de la célébration ad orientem est double: en effet, il convient de souligner l'importance de l'orientation de l'église elle-même, dans laquelle le célébrant fait l'oblation du sacrifice ( prêtre et fidèles tournés en-sem-ble- et le mot a son importance dans une époque de grave décadence ecclésiastique, où on insiste, d'ailleurs à tort et à travers, sur la dimension communautaire-). A cet égard donc, il convient que les édifices religieux soient donc strictement orientés, vers Jérusalem et vers le Christ, qui est la Lumière du monde et des nations et qui d'ailleurs ne tardera plus guère à venir, comme des indices concordants le montrent. D'autre part, il convient de noter que ce grave désordre dans l'orientation des églises est fixé par certains avec précision au milieu du XVème siècle, et même qu'on peut le dater exactement en 1459, ce qui montre, en passant, que le désordre en Europe ( même si, évidemment, il n'avait pas atteint le paroxysme que nous constatons actuellement ) date d'un temps déjà reculé.
A propos du temps: il convient de signaler ici l'importance que joue le peuple juif et sa religion dans le destin de l'Europe et de l'Occident, en particulier par son influence jamais démentie, sa position centrale de "verrou" entre l'Orient et l'Occident, tournée d'ailleurs vers-ou en direction de- l'Occident ( avec d'ailleurs le Mur ouest seul intact après la destruction de 70, 36 ans exactement après la mort du Seigneur, et ce chiffre lui-même n'est pas un hasard, certes, car il coïncide exactement avec la grande Dispersion du peuple juif à travers le monde, lui-même retournant ainsi à la condition nomade, comme il l'avait été avant la "fixation" autour du Temple de Jérusalem, mais cette fois-ci en mode inversé, sinistre en quelque sorte, ce qui correspond d'ailleurs à un état de tribulation ). Cette tribulation est plus ou moins terminée depuis 1948, date de création de l'Etat d'Israël. Cette date voit ensuite se produire le Grand Jubilé selon la tradition juive, c'est à dire 7 ans multipliés par 7 ans+ 1 an, soit 50 ans au total. 1998 + 50 donnent 1998 avec extinction du Jubilé en 1999. Cette date fondamentale additionnée de 3761 ( date de fondation de la tradition juive par Abraham ) donne 5760 années, ce qui ne peut manquer d'avoir une signification fondamentale et ce, je le répète, pour l'Occident tout entier et même, évidemment, le monde ( c'est à dire l'ensemble du monde terrestre ).
Erratum:je voulais dire 1948 + 50, évidemment.
" Il faut nous tenir prêts pour un événement immense dans l'ordre divin, vers lequel nous marchons avec une vitesse accélérée qui doit frapper tous les observateurs. Des oracles redoutables annoncent déjà que les temps sont arrivés."
Cette phrase de Joseph de Maistre ( "Soirées de Saint-Pétersbourg", 11ème entretien ) est encore plus vraie aujourd'hui qu'il y a près de deux siècles.
Pour ceux que cela intéresse, il existe des indications intéressantes, outre la remarquable critique des modernistes et de leurs incurables sottises, sur l'étrange "ébullition" du peuple ( et dans le peuple ) juif dans les années 20 ( 1920 et sqq ), liée au sionisme et à la rapidité du mouvement de formation d'un Etat, formation elle-même favorisée par l'"affaire" Hitler et ses conséquences; ces indications sont bien "vues" par le cardinal Billot, de sainte mémoire, dans sa "Parousie". Tout cela s'enchaîne naturellement, en quelque sorte, et même providentiellement, dans son accomplissement.