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L’exposition satanique arrêtée

Riposte catholique avait alerté sur une exposition satanique dans l’église de Saint-Aubin Epinay, dans le diocèse de Rouen.

Les réactions ont été si vives que le diocèse a décidé d’arrêter l’exposition.

Le communiqué est surréaliste : on veut nous faire croire que « le père Adrien Kanengele, curé de la paroisse, a découvert son contenu scandaleux après le vernissage ». Ben voyons : ce n’est pas parce qu’on est le curé qu’on va aller voir ce qui se passe dans l’église, hein…

Mais ce qu’on doit reprocher à ce communiqué, c’est surtout qu’il évite soigneusement de qualifier l’exposition de diabolique ou de satanique, alors qu’elle l’est explicitement, et qu’elle vise très explicitement le christianisme en mettant une sculpture satanique devant l’autel et une autre… dans le bénitier.

Selon le diocèse, l’exposition « met en scène la mort et des animaux fantasmagoriques dans le lieu qui pour les Chrétiens célèbre le Dieu vivant, Jésus Christ ».

Le diocèse de Rouen ne veut pas vexer Satan…

Commentaires

  • Je suis étonné qu'un prêtre africain puisse avoir permis ça.
    En général, ils sont moins modernistes et permissifs que les prêtres français et occidentaux. Ce prêtre porte le col romain et est animateur et accompagnateur de la communauté de l'Emmanuel dont on peut penser ce qu'on veut mais qui n'est pas complaisante à l'égard de ce genre de spectacle satanique. De plus, d'après le diocèse, il dessert au moins six paroisses et dit qu'après avoir été mis au courant il envisage prochainement une messe de réparation. Certes, officiellement il est censé être responsable de cette paroisse, mais est-il vraiment possible de savoir tout ce qui se passé s'il n'y célèbre probablement qu'une messe mensuelle ou à peu près? Pour information, la prochaine messe prévue dans cette paroisse est le 7 septembre, ce qui laisse penser que c'est une des innombrables paroisses quasiment pas desservies donc ou ce prêtre met rarement les pieds. Il dit dans un communiqué qu'il avait demandé à être tenu au courant de tout ce qui se passait dans cette église.
    Ce qui rend plausible le propos du prêtre.
    En lisant ce communiqué diocésain, on apprend, car il est permis de croire à son honnêteté, qu'il n'a pas été tenu au courant par les membres du diocèse qui ont permis l'exposition. Je pense qu'on peut s'efforcer d'être juste avec un prêtre tant qu'on n'a pas de preuve de sa duplicité.
    "Une exposition intitulée Trylobite a été organisée par la commune de Saint-Aubin d’Épinay dans l’église Notre-Dame d’Épinay et inaugurée vendredi 29 juin 2024. Le père Adrien Kanengele, curé de la paroisse, a découvert son contenu scandaleux après le vernissage. En effet, elle met en scène la mort et des animaux fantasmagoriques dans le lieu qui, pour les chrétiens, célèbre le Dieu vivant, Jésus Christ.
    Informé d’un projet par le sacristain, le curé avait demandé d’être saisi officiellement. Cela n’a pas été fait. Les élus contactés reconnaissent que cet événement est regrettable. Dès ce mardi 2 juillet, l’église sera fermée et les objets exposés seront retirés. Le Père Adrien Kanengele remercie le Maire de sa compréhension et de sa rapide réaction.
    Dès que possible, le père Adrien Kanengele célébrera une messe de réparation."

  • Le logo du diocèse met en valeur les "couleurs" LGBT usurpées de l'arc-en-ciel (avec le gris en prime). C'est très joli. Contrairement aux couleurs arc-en-ciel les couleurs LGBT sont arc-en-enfer.

  • En principe, il faut pour organiser une exposition dans une église obtenir l'autorisation de l'affectataire, donc du curé. Je veux bien croire que « le père Adrien Kanengele, curé de la paroisse, a découvert son contenu scandaleux après le vernissage ». Il a pu être circonvenu, sinon directement par l'artiste, du moins par des paroissiens, par le maire ou par les autorités diocésaines, et donner son accord en ayant une idée assez imprécise du contenu. C'est le plus probable et je ne lui jette pas la pierre : il y a des curés qui administrent vingt paroisses, mais six c'est déjà beaucoup. Ce prêtre a sans doute manqué de prudence, surtout qu'aujourd'hui avec Internet il suffit de trois minutes pour savoir à quel "artiste" on a affaire : il est juste qu'il célèbre une messe de réparation. C'est le minimum !
    La réaction assez rapide de l'archevêché et l'arrêt de l'exposition sont plutôt une bonne nouvelle. Il faut espérer que ce genre de scandale conduise les desservants à une plus grande vigilance quant à l'utilisation de lieux consacrés à des fins profanes. Et ici de profanation...

  • Ce n'est pas à priori le travail d'un curé de se méfier de tous les laïcs qui ont des responsabilités ni du clergé. Délégation de responsabilités devenue nécessaire, de toute façon on ne lui demande pas son avis, surtout quand il y a un tel manque de prêtres, un surcroit de travail parfois inutile ou au moins en plus de sa charge essentielle, la réunionite dépense beaucoup d'énergie pastorale.
    Il serait effectivement intéressant d'étudier qui a permis quoi, qui a fait en sorte que personne ne puisse risquer de s'y opposer, qui a laissé faire, etc...
    Parce que ce qui se produit ici s'est déjà produit et se reproduira, trop heureux sont certains de profaner le sacré.
    Et en montrant du doigt les cheminements de telles décisions, en nommant ceux qui ont pris des responsabilités ou laissé volontairement faire, cela ne les dissuadera pas forcément de recommencer un mauvais coup mais les fera connaître, ce dont je doute qu'ils soient ravis.
    Il n'y a pas que les prêtres aux moeurs pervertis qui font du tort à l'Eglise.

  • @Dominique
    A La Mouche dans la Manche, il y a le concours des coupeurs de cheveux en quatre autour du 20 bzzzuillet. Bzzzous bzzziallez bvvvous ?

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