Ann Furedi est la directrice générale du « Service de conseils pour la grossesse », c’est-à-dire de la plus grande chaîne d’avortoirs privés de Grande-Bretagne. Dans une interview au Daily Mail, elle déclare que les femmes doivent pouvoir utiliser l’avortement comme moyen de contrôle des naissances, car il n’y a pas plus de risque à avorter qu’à prendre la pilule, et sur le plan moral il n’y a pas davantage de différence. De même qu’il n’y a pas de différence, sur le plan moral, entre décider d’avorter ou décider de se marier ou décider de divorcer.
Elle ajoute :
L’avortement c’est peut être tuer, mais c’est tuer un être qui n’a pas le sens de la vie ou de la mort, et qui n’a pas conscience d’être distinct des autres.
Et Ann Furedi ne paraît pas avoir conscience de parler comme un médecin nazi, en légitimant par ce propos le meurtre de nombreux malades mentaux ou de grands blessés. Peut-être a-t-elle conscience en revanche que son propos justifie l’infanticide, et que c’est pour aller dans ce sens qu’elle parle ainsi. Son organisation pourrait alors s’appeler « Service de conseils pour la grossesse et la naissance ».
Commentaires
Ce raisonnement est vicieux car un bébé non plus n'a pas le sens de la vie et de la mort... Quelqu'un lui a-t-il fait remarquer ?
Cette femme dirige plutôt un service de conseils pour planifier le meurtre des enfants. Appelons les choses par leur nom.
Oui , mais voilà , elle ne peut être considérée comme nazie car l'organisation à laquelle elle appartient n'est pas " d'extrême droite"!
C'est le droit de tuer des gens "opposés à la peine de mort" sauf pour leurs contradicteurs..