Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 50

  • La pilule

    Au Royaume-Uni, 75 % des femmes estiment que les effets secondaires de leur contraception ne leur ont pas été expliqués complètement par leur médecin, ni lors de la première prescription, ni lors des rendez-vous suivants, selon une nouvelle étude publiée par le Femedic sur la santé et l’éducation des femmes.

    Cette enquête met notamment en lumière que :

    • 75 % des femmes estiment que les effets secondaires de leur contraception ne leur ont pas été expliqués « en profondeur »,  45 % jugent que ces effets secondaires ont été « à peine » présentés et « brièvement », et 6 % pas expliqués « du tout »,
    • 47 % affirment avoir eu de « graves problèmes » à cause de leur contraception et 16 % se plaignent de ne pas avoir reçu les soins adéquats.

    Parmi les effets secondaires dont ces femmes font état figurent les saignements constants, avec anémie, les caillots sanguins, les pensées suicidaires, les migraines, les opérations chirurgicales en lien avec la contraception, la prise de poids, les changements d’humeur, les problèmes psychologiques graves...

  • Et maintenant le déni d’enfant…

    Comme les cinglés ont réussi à faire admettre le « déni de grossesse » pour quasiment légaliser le meurtre du bébé qui vient de naître (le « néonaticide » devient d’ailleurs un « avortement post-natal »…), la nouvelle étape est la reconnaissance du « déni d’enfant »…

    C’est ce que l’on apprend au procès de Rosa Da Cruz, à Tulle, jugée pour avoir dissimulé pendant deux ans dans le coffre d’une voiture un enfant qui souffre désormais, entre autres, d’un « trouble autistique permanent ».

    L’avocate de l’accusée plaide depuis le début de la procédure pour un « déni d’enfant » issu de son « déni de grossesse ». Et elle fait venir des « experts » qui attestent de la chose.

    « Cette situation, à ma connaissance, de déni d’enfant prolongeant un déni de grossesse est une situation inédite dans le monde entier ! » s’exclame bêtement un gynécologue qui croit ainsi innocenter la mère.

    Mais il y a tout de même dans le tribunal une assez forte opposition à ce délire. (S’il y avait eu déni d’enfant il y aurait eu très rapidement mort d’enfant…) Et le procureur a demandé 8 ans de prison.

    Récit détaillé ici. (Mais, contrairement à ce qu’affirme cet article, il n’y a pas de consensus sur le déni de grossesse, comme il vient précisément de le montrer : « En psychiatrie, le déni de grossesse n’est même pas classifié », « on ne peut faire rentrer le déni dans aucun cadre »…)

    Addendum

    Elle est condamnée à 5 ans de prison dont 3 avec sursis. Le déni d'enfant n'a donc pas été reconnu. Mais ça avance : elle était passible d'un maximum de 20 ans de réclusion, dans une affaire jugée aux assises en raison du caractère permanent des séquelles de sa fille. Et si elle a été incarcérée on dit déjà qu'elle va avoir très vite un "aménagement de peine".

  • Barry O’Sullivan

    7204962-3x2-940x627.jpg

    Au Sénat australien, Barry O’Sullivan, sénateur du Queensland, a proposé mercredi un texte qui interdirait aux partisans de l’avortement de perturber les manifestations du Jour de l’enfant à naître, le 25 mars, voulu par Jean-Paul II. La motion a été rejetée par 32 voix contre 12.

    Lors du débat, la sénatrice verte du Queensland Larissa Waters a déclaré que O’Sullivan devrait avoir honte de proposer de tels textes. Elle a ajouté : « Le sénateur O’Sullivan doit enlever ses mains et son chapelet de mes ovaires et de ceux des 10.000 femmes du Queensland qui avortent chaque année, 10.000 femmes qui ont le droit de prendre une décision sur leur propre corps sans que l’opinion du sénateur O’Sullivan ne les en empêche. »

    Toujours ce mensonge proclamé sur la décision de la femme concernant « son propre corps » alors qu’elle parle de 10.000 meurtres.

    Le sénateur O’Sullivan s’est exclamé : « On ne peut plus ouvrir son clapet, on ne peut plus dire le mot avortement sans se faire attaquer par cette bande de… je dirais de bons à rien [littéralement larves, asticots] si je ne pensais pas que vous me demanderiez de le retirer, monsieur le président… mais c’est fait… » Et il a ajouté : « Je vais déclarer mon nouveau genre aujourd’hui, comme chacun peut le faire, pour devenir une femme, et ainsi vous ne pourrez plus m’attaquer. »

    Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue en Australie, surtout quand on voit le personnage…

    Ensuite il a dit à la presse :

    « Ces gens sont venus m’attaquer sur mes bases religieuses, en utilisant des mots comme “grains de chapelet”, parce que j’ai eu l’audace de soulever la question des avortements tardifs où les bébés qui sont à quelques minutes seulement de recevoir une claque sur le cul et un nom sont avortés en vertu de la politique des verts australiens. »

    Il a ajouté que son dessein avait été de faire sortir le « vomi » et le « vitriol » des verts : « Je ne resterai pas silencieux, je ne resterai pas muet tant que ces personnes continueront à marginaliser les politiques et les idées (…) qui, à mon avis, sont encore largement soutenues par la majorité de la nation. »

    La sénatrice verte Mehreen Faruqi (née à Lahore, Pakistan) a commenté : « Le sénateur O’Sullivan s’est impliqué dans ce qui est tristement commun dans le débat politique : de vils mythes anti-choix qui cherchent à stigmatiser les femmes, et la moquerie envers les personnes transgenre. Ses opinions appartiennent à l’âge de pierre. »

    Une réaction qui souligne le courage du sénateur.

  • Deux autres résultats (importants) des Midterms

    Les élections américaines sont toujours l’occasion de référendums sur tel ou tel sujet. Il y en avait sur l’avortement en Virginie-Occidentale et en Alabama.

    En Virginie-Occidentale a été adopté l’amendement 1 à la Constitution de l’Etat, qui dit : « Rien dans cette constitution ne garantit ou protège un droit à l'avortement ou ne requiert le financement de l'avortement. »

    Cet amendement vise à contrecarrer un jugement de 1993 de la cour suprême de l’Etat qui oblige Medicaid à financer l’avortement comme « droit constitutionnel ». Et désormais la Constitution ne pourra plus servir de base pour abroger les lois pro-vie votées par les parlementaires de Virginie-Occidentale.

    Selon le politologue Michael New, spécialiste des lois restreignant l’avortement et professeur associé à l’université Ave Maria, cet amendement sauvera la vie de centaines de bébé chaque année. La présidente de SBA List (qui a dépensé 500.000 dollars dans la campagne) déclare : « Au fil des ans, les contribuables de Virginie-Occidentale ont été contraints de financer la destruction de plus de 35.000 enfants à naître – y compris des avortements tardifs - pour un coût de près de 10 millions de dollars. Cet abus scandaleux prend fin maintenant. »

    En Alabama a été voté également un amendement à la Constitution de l’Etat : « La politique de cet État est de reconnaître et de soutenir le caractère sacré de la vie à naître et les droits des enfants à naître, en particulier le droit à la vie, de toutes les manières et en prenant les mesures appropriées et légales. » Et aussi : « La Constitution de cet État ne protège pas le droit à l'avortement ni ne requiert le financement de l'avortement. »

    Ces amendements ont un autre double but.

    D’une part, la militante pro-vie Rebecca Kiessling a averti en juillet que des lobbies de l’avortement, dans plusieurs Etats, engageaient des poursuites judiciaires fondées non plus sur « Roe contre Wade » mais sur un prétendu droit à l’avortement qu’on peut déduire de la Constitution de l’Etat. Il s'agit donc de contrecarrer et d'empêcher ces poursuites.

    D’autre part, et en fonction même de ce qui précède, il s’agit, soulignent les militants,  de prévenir ce qui risque de se passer si la Cour suprême renverse la jurisprudence Roe contre Wade : il faut éviter que les partisans de l’avortement puissent se fonder sur les constitutions des Etats.

    Ces considérations sont en elles-mêmes une excellente nouvelle : on a l’impression de changer d’ère…

  • Pourris pourrisseurs

    Les écoles publiques d’Ecosse vont désormais enseigner les droits des invertis et l’histoire de la lutte pour la reconnaissance de ces droits. « L’Ecosse est déjà considéré comme l’un des pays les plus progressistes sur les droits LGBTI+, j’ai le plaisir d’annoncer que nous serons le premier pays au monde à intégrer dans ses programmes une éducation inclusive LGBTI+ », a déclaré au Guardian John Swinney, le ministre de écossais de « l’Education ».

    Au lieu de parader au Guardian et sur Twitter où il répète cela sur un drapeau arc-en-ciel, John Swinney devrait être en prison pour corruption de mineurs.

  • Un petit reste…

    Selon une consultation de 3.500 médecins généralistes irlandais réalisée par leur association, 32% d’entre eux sont prêts à réaliser des avortements.

    43% disent qu’ils ne peuvent pas ou ne veulent pas pratiquer d’avortements mais qu’ils dirigeront les femmes vers un collègue.

    25% disent qu’ils ne pratiqueront pas d’avortements et qu’ils ne dirigeront pas les femmes vers un collègue.

    Ce dernier quarteron de médecins respectueux de la vie risque d’avoir un problème, car il est vraisemblable que si on leur laisse un droit à l’objection de conscience on leur fasse obligation de permettre à la femme de pouvoir exercer son droit à l’avortement… (Cf. par exemple le nouveau texte de l’AMM sur l’avortement soi-disant thérapeutique.)

  • Chronique des cinglé·e·s

    Au Royaume-Uni, un soi-disant homme transgenre (c’est-à-dire une femme déguisée en homme), a accouché d’un enfant, mais refuse d’être mentionné sur l’acte de naissance comme étant sa mère. Depuis qu’« il » est devenu « homme », y compris légalement, « il » ne peut pas supporter d’être désigné par un terme « intrinsèquement féminin ».

    Bien sûr au Royaume-Uni les « couples de même sexe » peuvent se définir comme « parent 1 » et « parent 2 » à l’état-civil. Mais cela n’existe pas pour le parent isolé qui est forcément le père ou la mère. Il-elle demande donc qu’on puisse se définir comme « parent », ni père ni mère…

  • Chronique des cinglé·e·s

    Aux Texas, deux lesbiennes « mariées » tiennent à faire savoir qu’elles ont mis au monde en juin dernier un petit garçon qu’elles ont porté toutes les deux...

    Enfin bon, l’une pendant cinq jours, l’autre pendant près de neuf mois… C’est toujours l’imposture à gros bouillons.

    Après stimulation ovarienne, les ovocytes de la première, Bliss, 37 ans, ont été prélevés. Ils ont été inséminés en laboratoire avec le sperme d’un donneur. Les embryons conçus ont été placés dans un dispositif appelé INVOcell et déposés dans le col de l’utérus de Bliss le temps de l’incubation et de la formation de l’embryon. Cinq jours après, le dispositif a été enlevé et les embryons congelés. Puis l’un d’eux a été placé dans l’utérus d’Ashleigh, 29 ans, qui a assumé la grossesse.

    Et les autres embryons ?

    Tout le monde s’en fout. Stetson (sic) est un beau bébé qui a deux mamans… Il est fortement recommandé de s’ébahir.

  • Les règles du massacre

    Le site européiste UEobserver nous alerte sur le « jeu politique » auquel se livre le gouvernement norvégien « à propos des lois sur l’avortement » : « Le Premier ministre conservateur de Norvège, Erna Solberg, a proposé de restreindre les lois sur l'avortement dans le pays, dans un contexte politique qui va à l'encontre de la tendance libérale de l'Europe ».

    Diable… De quoi s’agit-il ? La Norvège irait-elle vers une politique pro-vie ?

    En réalité, Erna Solberg a parlé, dans un entretien à un journal, de l’avortement d’un jumeau. Elle commence par rappeler le principe absolument intangible de « l’autodétermination » de la femme en matière d’avortement – sans voir manifestement que c’est un mensonge assassin, car il ne s’agit pas d’autodétermination, il s’agit de droit de vie ou de mort sur un bébé. Toutefois elle est bien obligée de considérer que dans le cas de jumeaux, quand la mère ne veut en garder qu’un, il faut bien… tuer l’autre. Et tout à coup cela lui pose un problème moral : « Nous avons le droit à l’avortement parce que nous reconnaissons que la femme est la mieux placée pour faire ses choix elle-même, mais, par exemple, nous avons dit que l’on ne peut pas choisir en fonction du sexe. Mais si vous ne savez rien du sexe, en quoi êtes-vous capable de choisir si vous voulez un enfant ou deux en fonction de ce que vous sauriez de crucial sur ses caractéristiques ? »

    C’est la semaine dernière que Erna Solberg a annoncé que le gouvernement allait entamer des négociations avec le parti populaire chrétien, suite aux propositions d’un député de ce parti sur l’interdiction de l’avortement d’un jumeau, de l’avortement après la 12e semaine, et des bébés handicapés, particulièrement des trisomiques.

    Elle ajoute : « Je pense que le débat tirera bénéfice de ce que nous nous éloignerons du niveau où l’on dit : ne touchez pas à la règle de l’autodétermination, mais que nous irons dans une direction où nous pourrons discuter de ces questions et voir ce qui est possible dans des conditions claires. Mais je ne peux donner aucune garantie d’une avancée des négociations. Je suis donc très claire sur le fait que je parle en tant que chef des conservateurs et que la Droite serait disposée à discuter de ces questions avec le parti populaire chrétien. »

    Que de circonlocutions pour tenter de faire un petit pas dans la bonne direction…

    (Le gouvernement norvégien est une coalition des conservateurs – la Droite – et du parti du progrès. Avec le soutien à l’origine sans participation du parti populaire chrétien et du parti libéral, mais ce dernier a trois ministres depuis le remaniement de janvier 2018.)

  • Chronique des cinglé·e·s

    Bernard et Marie sont mariés et parents de deux enfants. En 2011 Bernard décide de devenir une femme du nom de Claire.

    Le tribunal de Montpellier reconnaît « de façon irréversible son appartenance au sexe féminin, sans qu’aucune opération de réassignation sexuelle n’ait été exigée ni pratiquée ». Sic.

    Trois ans plus tard, Marie donne naissance à un enfant conçu avec… Claire.

    Marie et Claire veulent être reconnus officiellement comme mères de l’enfant. Claire (c’est-à-dire le travesti Bernard) refuse la solution de l’adoption et ne veut pas être appelé père puisqu’il est une femme…

    Le tribunal de grande instance de Montpellier est saisi du problème. Il décide que par « son acte de procréation masculine qu’elle revendique, Claire a fait le choix de revenir de façon unilatérale sur le fait qu’elle est désormais reconnue comme une personne de sexe féminin, et doit en assumer les conséquences ».

    Puisqu’il a engendré un enfant, il est un homme…

    Mais le couple fait appel. Pour faire reconnaître que Bernard est une mère.

    Pour l’avocat de l’enfant (?), « Claire doit être reconnue comme le père de l’enfant », de sorte que celui-ci ait « aussi une mère et une filiation paternelle, même si elle est assurée par une femme » (qui est un homme)…

    Décision le 14 novembre.