L‘euthanasie est un droit de l’homme qui supprime enfin l’idée de transcendance, et qui est donc une avancée de la laïcité.
Au moins, le socialiste Jean-Marie Le Guen a le mérite de parler clairement. Il s’agit de combattre la religion de la Vie au nom des droits de l’homme qui tuent. Il le dit (sur France Inter) au nom du groupe PS à l’Assemblée nationale, en tant que responsable des questions de santé :
« Il va y avoir (...) une exigence démocratique de faire bouger la loi... Nous pensons maintenant qu’il faut effectivement, sans doute, affirmer un nouveau droit de l’homme, qui est celui de mourir dans la dignité. Ce droit de mourir dans la dignité est un droit de l’homme du XXIe siècle. C’est une nouvelle forme de laïcité qui sera en quelque sorte inscrite dans notre République pour dégager l’homme des transcendances, (...) de ce qui est encore la marque d’un tabou. »
Commentaires
Pour ces gens là, les humains sont comme les bêtes : quand elles souffrent, âgées et inintéressantes pour leurs maîtes, on les pique, on les euthanasie !
Ils rêvent d'être les maîtres du genre humain, de décider pour tout, la vie ou la mort, la "guerre humanitaire" décidée par la "communauté internationale".Ils construisent la tour de Babel mondialiste, ils veulent être "comme des dieux".
(Voir aussi le film d'anticipation "soleil vert" où les personnes âgées, même valides, sont convoquées pour être exécutées dans des centres spéciaux.)
Il restera alors un droit de l'homme à conquérir : celui de demander ou refuser d'être appelé à vivre.
C'est celui-là et uniquement celui-là qui détruira et pour toujours la transcendance.
"Notre Père" sera alors définitivement interdit.
Il faut reconnaître que l’euthanasie est une solution élégante et efficace au problème du trou de la Sécurité Sociale !
Pardon, Lapinos, vous m'accusez d'attaquer l'islam, mais je ne pense pas attaquer l'islam.
Je suis un farouche partisan des droits de l'homme, je suis donc pour la liberté religieuse.
Donc si des croyances ou des opinions ou des actes vont contre la liberté religieuse ou d'autres droits de l'homme, je ne suis pas d'accord.
Je ne veux pas (re)commencer une polémique avec vous, parce que ce n'est pas poli, nous sommes chez Monsieur Daoudal. Il aurait raison de nous inviter à vider nos querelles ailleurs.
D'ailleurs de mon côté, la querelle est inexistante, je n'ai aucun sentiment hostile à votre égard. Donc je serais contrait de ne pas répondre, si vous tentez de polémiquer.
« Pas si efficace, Abad, car dans la réalité les candidats à l'euthanasie sont une poignée. » : erreur, cher Lapinos ! Car ce qui compte, ce ne sont pas les intéressés, mais ceux qui demandent l’euthanasie pour les autres.
Le Professeur Lucien Israël a toujours affirmé qu’aucun de ses malades n’a jamais demandé l’euthanasie, mais que par contre les parents de malades la lui ont souvent demandée, ce qu’évidemment il a toujours refusée. Si une loi est faite dans ce sens il faut s’attendre à ce que cette pratique se généralise en attendant qu’elle devienne obligatoire ; il y aura deux classes de médecins : ceux qui soignent et ceux qui donnent la mort et quand on sera malade on risque fort de ne pas savoir à qui on s’adresse ! Rappelez-vous, il y a une dizaine d’années c’était déjà la solution préconisée par Attila !
Je vous suggère la lecture de l’excellente note de Paul-Emic, à l’adresse suivante :
http://polemiquepolitique.blogspot.com/2008/03/demain-leuthanasie-libre-pour-tous.html