La Cour fédérale d’appel du cinquième circuit a validé le jugement d’un tribunal du Texas disant que les traitements médicaux d’urgence garantis aux personnes à faible revenu ou sans assurance ne comprennent en aucun cas un quelconque droit à l’avortement.
Après l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, Jobidon avait tenté, par une directive, d’interpréter la loi de 1986 sur les traitements médicaux d’urgence garantis aux personnes à faible revenu comme permettant aussi d’avorter.
Mais les juges d’appel, comme le juge de première instance, s’en tiennent au texte de la loi. Or le texte ne prévoit aucune autre procédure, en la matière, que « l’accouchement de l’enfant à naître et la sortie du placenta ».
Il appartient aux médecins de « trouver un équilibre entre les besoins médicaux de la mère et du fœtus, tout en se conformant aux lois sur l’avortement en vigueur dans l’Etat concerné », a précisé le juge Kurt Engelhardt (nommé par Donald Trump comme l’un des deux autres du panel, le troisième l’avait été par George W. Bush).